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31.Kaspar Hauser, l’énigme du XIXe siècle (31e partie)

31 mai 2009

Non classé

Cela s’est passe un jour/ Aventures, drames et passions célèbres
Kaspar Hauser, l’énigme du XIXe siècle (31e partie)
Par K. Noubi

Résumé de la 30e partie : Kaspar a été sérieusement blessé par un mystérieux inconnu, censé lui révéler le secret de ses origines. L’homme a laissé un message avec ses initiales.

Il délire toute la nuit. On croit son heure venue mais le lendemain, il reprend connaissance. Le médecin revient pour soigner la blessure. On a des difficultés à faire baisser la fièvre. Il semble aller mieux et absorbe même un peu de bouillon.
La journée du 16 est stationnaire mais le 17, la fièvre monte de nouveau et il délire.
— Appelez ma mère, supplie-t-il.
Madame Meyer vient à son chevet. Elle lui tient la main et fait tout pour le calmer. Mais il s’agite et on croit son heure arrivée.
On fait venir le pasteur. L’homme d’église qui connaît bien Kaspar essaye de le rassurer.
— Comment vas-tu, mon garçon.
— Je ne vais pas très bien, monsieur le pasteur, je suis très fatigué !
— Tu mangeras du bouillon et de la viande et tu reprendras des forces ! N’oublie pas que les enfants te réclament pour finir la crèche…
— Je ne sais pas si je pourrais, monsieur le pasteur…
— Nous comptons tous sur toi, Kaspar.
— Je ferai de mon mieux, mais je ne sais pas si je pourrais…
Le pasteur hoche la tête.
— Dis-moi, tu veux peut-être dire quelque chose pour soulager ta conscience… C’est mon devoir de t’écouter et de t’aider.
Kaspar a un sourire triste ;
— Je n’ai rien à dire, monsieur le pasteur, j’ai la conscience tranquille…
Et il ajoute :
— Je demande pardon à tous… Le pasteur le regarde, étonné.
— Tu veux dire que tu pardonnes à tous… tu pardonnes le mal qu’on t’a fait, depuis ton enfance jusqu’à cet odieux attentat…
Kaspar se redresse. Il a du mal à parler.
— Personne ne m’a fait de mal…
Le pasteur n’en croit pas ses oreilles.
— Mon garçon, tu es une âme généreuse.
Le jeune homme laisse retomber la tête, épuisé par l’effort et répète, comme s’il se parlait à lui-même.
— Non, personne ne m’a fait de mal… Je n’ai rien à pardonner…
La cathédrale sonne à ce moment-là vingt heures. Kaspar pousse un soupir, regarde les gens qui l’entourent et ses yeux se figent. Le pasteur se lèvre, fait le signe de la croix et murmure avec une grande tristesse : «Il est mort.»
Puis, d’un geste de la main, il lui rabat les paupières. (à suivre…)

K. N.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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