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29.Kaspar Hauser, l’énigme du XIXe siècle (29e partie)

31 mai 2009

Non classé

Cela s’est passe un jour/ Aventures, drames et passions célèbres
Kaspar Hauser, l’énigme du XIXe siècle (29e partie)
Par K. Noubi

Résumé de la 28e partie : Kaspar se sent bien dans sa nouvelle famille : les Meyer. Il prend même un emploi de secrétaire au tribunal.

Décembre 1833. La fête de Noël approche. Il règne une forte activité à Ansbach où on prépare les festivités.
Kaspar, qui ne travaille pas, ce 14 décembre, est chez le pasteur de la petite ville. Il s’y rend souvent, depuis quelque temps, il se rend à l’église où il s’entretient avec le pasteur. Il s’est découvert un intérêt pour la religion et le pasteur se fait un plaisir de faire son éducation. Mais ce jour-là, il n’est pas venu pour apprendre mais pour aider. Le pasteur prépare, en effet, avec ses enfants, la crèche de Noël et Kaspar veut y participer.
Armé de ciseaux, il découpe dans le carton des figurines. Il est très habile de ses mains et fait de jolies choses.
Vers quinze heures, il jette un coup d’œil sur l’horloge et dit aux enfants.
— Je dois rentrer…
L’un des enfants lui demande de rester encore.
— Nous avons besoin de toi !
— J’ai rendez-vous avec une personne qui doit me révéler le mystère de mes origines… Je dois retourner à la maison pour prendre un voisin avec moi…
Il prend donc congé du pasteur et des enfants et rentre.
Il retourne effectivement chez les Meyer et entraîne un voisin avec lui. Mais il le perd en cours de route et c’est tout seul qu’il se rend au lieu du rendez-vous : le jardin public de la petite ville. Il est quinze heures trente, quand le professeur Meyer sortant à la fenêtre l’aperçoit.
— Tiens, dit-elle, Kaspar revient….
Mais elle remarque aussitôt qu’il a une démarche étrange : il titube, comme s’il avait bu.
Le professeur est prêt à s’emporter et il sort pour aller à la rencontre du jeune homme. Celui-ci vient vers lui. Si tout à l’heure, il titubait, il semble maintenant prêt à s’écrouler.
— Kaspar !
— Professeur….
— Que se passe-t-il, mon garçon ?
Le jeune homme marche en se tenant le flanc. C’est alors que le professeur aperçoit la tache de sang sur la chemise.
— Kaspar, tu es blessé !
— Oui, professeur… Un homme, il m’a frappé avec un couteau…
— Je croyais que tu étais chez le pasteur !
— Non, jardin… jardin public…
— Et qui est cet homme qui t’a frappé ?
— Un homme… il m’a donné une bourse… Je l’ai prise, mais il a pris un couteau et il m’a frappé… J’ai laissé la bourse tombée et je me suis enfui…
L’effort le fatigue. Il veut encore parler mais il ne peut pas. Il tombe dans les bras du professeur, évanoui. (à suivre…)

K. N.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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