RSS

28.Kaspar Hauser, l’énigme du XIXe siècle

31 mai 2009

Non classé

Cela s’est passe un jour/ Aventures, drames et passions célèbres
Kaspar Hauser, l’énigme du XIXe siècle
Par K. Noubi

Résumé de la 27e partie : Un juriste, von Feuerbach, mène l’enquête sur les origines de Kaspar et découvre qu’il est d’origine royale. Il meurt empoisonné.

Kaspar, lui, mène une vie paisible, chez les Meyer. Le professeur est sévère et il fait souvent des remontrances au jeune homme. Celui-ci supporte toutes les remarques et se garde de répliquer.
Les relations avec madame Meyer sont plus détendues et même marquées par de la tendresse. La brave femme s’occupe bien du jeune homme et lui donne toute l’affection et la chaleur humaine dont il a besoin. Un jour, dans un mouvement sentimental, il lui dit.
— Madame, me permettez-vous de vous appeler «maman» ?
La brave femme est surprise par la demande. Kaspar insiste.
— J’ai tellement manqué de l’affection d’une maman… toute ma vie, j’ai vécu seul, toute ma vie, j’ai été enfermé, et la seule personne que je pouvais voir était le geôlier qui m’apportait à boire et à manger !
Madame Meyer est émue jusqu’aux larmes.
— Bien sûr mon garçon…
Il se jette à ses pieds.
— Vous acceptez que je vous appelle «maman» ?
— Oui, oui…
— Vous voulez réellement être ma maman ?
— Puisque je te dis oui…
Il embrasse les mains de la brave femme, les mouille de ses larmes. Il est heureux, comme un enfant à qui on vient de faire un superbe cadeau.
Les enfants des Meyer s’entendent bien avec lui. Eux aussi veulent bien devenir ses frères. Il leur raconte des histoires, leur taille, avec une grande adresse, des jouets dans le bois. C’est toujours un garçon très doux et très serviable qui ne refuse jamais de rendre un service à son prochain, même si cela doit lui coûter de la peine.
Avec les Meyer, il est heureux, il a trouvé une vraie famille : il ne demande qu’à vivre en paix, et ne cherche même pas à rétablir la vérité sur ses origines. Un jour le professeur l’appelle et lui dit.
— Kaspar, tu es maintenant un grand garçon, il va falloir que tu penses à gagner ta vie.
— Aidez-moi à trouver un emploi, dit-il avec docilité.
— Que dirais-tu d’un travail de secrétaire au tribunal de la ville ? C’est un travail rémunéré qui va te passionner…
— Je l’accepte si vous pensez qu’il me convient !
— Il te convient, mon garçon… Kaspar commence le lendemain. Le travail lui plaît. C’est pour lui un élément supplémentaire d’intégration dans la société des hommes. (à suivre…)

K. N.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

Voir tous les articles de Artisan de l'ombre

S'abonner

Abonnez-vous à notre newsletter pour recevoir les mises à jour par e-mail.

Les commentaires sont fermés.

Académie Renée Vivien |
faffoo |
little voice |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | alacroiseedesarts
| Sud
| éditer livre, agent littéra...