JOURNAL INFO SOIR Le dossier du jour Edition du 26/2/2009 |
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l Faute de téléphone et d’Internet, les Algériens utilisaient principalement la lettre postale pour communiquer entre eux. Pour avoir des nouvelles de ses proches, demander un renseignement ou déposer un quelconque dossier, seule une enveloppe timbrée pouvait faire l’affaire. A l’époque d’ailleurs, le nombre de lettres envoyées quotidiennement était tellement important que les facteurs éprouvaient toutes les peines du monde à les transmettre à leurs destinataires à temps. Il faut dire aussi que les services des ex-PTT manquaient de moyens : certains bureaux de poste ne disposaient même pas de véhicule de service. Pour acheminer le courrier, on faisait appel à des chauffeurs de taxi, voire à des particuliers dans certaines régions du pays. Résultat : pour avoir des nouvelles de ses proches, il fallait attendre des semaines et parfois des mois. Pour autant, rares sont ceux qui s’impatientaient au point d’aller demander des explications au facteur qui, il faut bien le souligner, jouissait d’un grand respect. De plus, la patience était, à l’époque, une seconde nature chez l’Algérien. Mais tout a changé depuis. Aujourd’hui, à l’ère de l’Internet et du téléphone mobile, l’on ne supporte même pas de rester une journée sans nouvelles de ses proches. Au moindre appel non décroché, on s’alarme et on s’inquiète. C’est fou comme on a changé… K. I. |
L’âge d’or de la lettre postale
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29 mai 2009
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