Lisez Les Déliquescences, poèmes décadents d’Adoré Floupette (1885), pastiche d’Henri Beauclair et Gabriel Vicaire. Cette charge contre les Symbolistes fournit malgré tout un excellent aperçu de leur doctrine. La préface que Floupette donne à ses Déliquescences imite avec bonheur l’expression absconse à laquelle une excessive recherche lexicale condamne parfois les Symbolistes. Qu’on en juge :
Archive | 21 mai 2009
La doctrine.
21 mai 2009
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La doctrine. Le Symbolisme renoue avec les aspects les plus ésotériques du Romantisme, mais proclame surtout sa dette à l’égard de Baudelaire. Rimbaud, connu un peu plus tard (« passant considérable », dira Mallarmé), avait, dans sa Lettre à Paul Demeny (1871), orienté la poésie vers la recherche d’une langue qui soit « de l’âme […]
Le symbolisme
21 mai 2009
e symbolisme correspond à une réaction contre le matérialisme scientiste, dont la forme littéraire triomphante au XIXème siècle est le naturalisme : celui-ci est accusé de ne proposer qu’une vision mécaniste de l’homme et de l’univers, enclose dans une description objective. C’est au contraire à la suggestion que s’attacheront ces jeunes poètes qui partagent encore […]
Le rôle du narrateur
21 mai 2009
objectif : la dissertation littéraire Émile Zola écrit dans Le naturalisme au théâtre : « [Le roman naturaliste] est impersonnel, je veux dire que le romancier n’est plus qu’un greffier, qui se défend de juger et de conclure. » Le roman naturaliste que vous avez lu vous permet-il de justifier cette affirmation ?
La question du style
21 mai 2009
Il nous serait facile de choisir l’un des nombreux passages où se manifeste le lyrisme de Zola, notamment ceux qui trahissent son tempérament épique (voyez, par exemple, notre page sur les champs lexicaux). Préférons néanmoins l’examen d’une page qui se veut manifestement documentaire et devrait donc ignorer « l’effarement sublime » du style :
Naturalisme et création littéraire
21 mai 2009
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Naturalisme et création littéraire Avouant sa dette à l’égard de l‘Introduction à la médecine expérimentale de Claude Bernard, Zola présente son Roman expérimental comme une simple compilation d’extraits de cet ouvrage et écrit : « Le plus souvent, il me suffira de remplacer le mot « médecin » par le mot « romancier » pour rendre ma pensée […]
L’influence du milieu
21 mai 2009
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Pour cet autre credo de la doctrine naturaliste, Zola rejoint le réalisme de Balzac ou de Flaubert : l’écrivain entreprend de traverser tous les milieux de la société du Second Empire, et, pour chacun d’eux, amasse une documentation colossale. Celle-ci n’est pas que livresque : il fait un voyage en chemin de fer pour se […]
L’expérimentation scientifique : l’hérédité
21 mai 2009
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L’hérédité est la pierre angulaire des Rougon-Macquart. Passionné par sa lecture du Traité philosophique et physiologique de l’hérédité naturelle du Dr Prosper Lucas (1850), Zola y vit une confirmation de ses conceptions déterministes de l’espèce humaine et l’occasion de composer une Comédie humaine inédite.
La doctrine naturaliste
21 mai 2009
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Le refus de la psychologie Reprocher à Zola, comme on l’a fait souvent, son ignorance de la psychologie, tient du non-sens. Une certaine profondeur lui est interdite, sans doute, mais le romancier entend surtout représenter des êtres mus par leur sang, dominés par leurs instincts, exprimant en cela sa conception mécaniste de l’humain.
Le naturalisme
21 mai 2009
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« Posséder le mécanisme des phénomènes chez l’homme, montrer les rouages des manifestations intellectuelles et sensuelles telles que la physiologie nous les expliquera, sous les influences de l’hérédité et des circonstances ambiantes, puis montrer l’homme vivant dans le milieu social qu’il a produit lui-même, qu’il modifie tous les jours, et au sein duquel il éprouve […]
L’impersonnalité
21 mai 2009
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Charles-René-Marie Leconte de Lisle (1818-1894) Les Montreurs (Poèmes barbares, 1862) D’origine réunionnaise, Leconte de Lisle supporte mal l’échec des aspirations sociales du Romantisme. Réfugié dans le pessimisme, il s’emploie dès lors à explorer le fonds du patrimoine humain en évoquant les civilisations hellénistiques et barbares.
« L’Art pour l’Art ».
21 mai 2009
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« L’Art pour l’Art ». Dans le vieux débat du beau contre l’utile, les Parnassiens se sont prononcés, contre les Romantiques, pour l’absolue gratuité de l’art : « L’art est-il utile ? Oui. Pourquoi ? Parce qu’il est l’art », note Baudelaire (Les Drames et les romans honnêtes, 1857). C’est refuser l’engagement du poète dans […]
Le beau /Le Fou et la Vénus
21 mai 2009
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Du fait de la nature religieuse donnée à l’Art, la création artistique apparaît souvent chez Baudelaire comme un véritable combat. «L’étude du beau est un duel où l’artiste crie de frayeur avant d’être vaincu», note-t-il dans Le Confiteor de l’artiste (Petits poèmes en prose). Tiré de ce même recueil, l’apologue ci-dessous vous permettra de caractériser […]
Le Beau.
21 mai 2009
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Le Beau. Profondément déçus dans leurs aspirations révolutionnaires, les Parnassiens ont manifesté le souci de sortir l’Art de l’arène politique et, plus généralement, des visées sociales que lui assignait le Romantisme. Leur célébration du Beau trouva dès lors un équivalent acceptable dans la beauté plastique de la statuaire hellénique, dont la chaste perfection, alliée […]
Le Parnasse
21 mai 2009
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e mont Parnasse est, dans la mythologie grecque, le lieu de résidence d’Apollon et des neuf Muses. L’usage métonymique de ce nom pour désigner une assemblée de poètes est déjà ancien lorsque l’éditeur Alphonse Lemerre publie à partir de 1866 une anthologie de poésie moderne qui prend le nom de Parnasse contemporain. Le mot désigne […]
Les citations de Jacques de Bourbon Busset
21 mai 2009
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Les citations «L’amour vrai suscite la haine. On le reconnaît à cela.» [ Jacques de Bourbon Busset ] – Extrait de Tu ne mourras pas «Pour certains la mise à la retraite est plus cruelle que la mort d’un être cher.» [ Jacques de Bourbon Busset ] – Extrait de Tu ne mourras pas
Jacques de Bourbon Busset
21 mai 2009
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Jacques de Bourbon Busset était le nom de plume de l’écrivain et diplomate français, membre de l’Académie française, Jacques de Bourbon, comte de Busset [1]. Il est né le 27 avril 1912 à Paris et mort le 7 mai 2001 à Paris.
Le bonheur
21 mai 2009
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Le bonheur, souvent, se construit au détriment de quelqu’un, et ce n’est plus le bonheur. Le vrai bonheur est de mettre son bonheur dans le bonheur d’un autre. [Jacques de Bourbon Busset] Extrait de Tu ne mourras pas
21 mai 2009
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