Jacques de Bourbon Busset était le nom de plume de l’écrivain et diplomate français, membre de l’Académie française, Jacques de Bourbon, comte de Busset [1]. Il est né le 27 avril 1912 à Paris et mort le 7 mai 2001 à Paris.
Biographie
Descendant des barons de Busset (branche aînée non dynaste des capétiens,issue des ducs de Bourbon), Jacques de Bourbon Busset est le fils de François de Bourbon, et de Guillemette de Colbert-Chabanais. Après des études au lycée Henri-IV, il entre à l’École normale supérieure en 1932. Reçu au concours du Quai d’Orsay, il devient attaché d’ambassade à la direction d’Europe. Jacques de Bourbon Busset participe comme officier à la Seconde Guerre mondiale. Fait prisonnier, il est détenu en Allemagne et tente par deux fois de s’évader. En août 1944, le général de Gaulle le nomme président de la Croix-Rouge française. Il entame alors une longue et brillante carrière diplomatique.
En 1948 il est nommé directeur adjoint du cabinet de Robert Schuman, ministre des affaires étrangères puis directeur de cabinet. En 1952 il devient directeur général des relations culturelles avec l’étranger. En décembre 1956, il décide de mettre fin à ses activités professionnelles pour se consacrer uniquement à sa passion : l’écriture. Inspiré par sa femme, Laurence Ballande, il rédige Le Livre de Laurence. Habitant le château du Saussay et maire de Ballancourt-sur-Essonne, il dirige l’exploitation du domaine agricole avec sa femme. Il devient président national du Secours catholique en 1961 et vice-président du Centre européen de recherches nucléaires (CERN) à Genève, dont il a activement participé à la fondation. Il participe aux travaux du Centre d’Études Prospectives fondé par Gaston Berger. Il fut également membre du jury du prix de littérature historique Hugues Capet de l’Association Unité Capétienne.
À partir de 1969, il se retire dans sa propriété en Haute-Provence à Salernes, où il écrit sans relâche en se montrant chantre de l’amour conjugal (L’Amour durable, Laurence de Saintonge) et d’une honnête franchise aux antipodes des attitudes ambiguës de la politique, comme autrefois Robert Schuman qu’il cite volontiers en exemple dans son Journal..
Il est élu à l’Académie française le 4 juin 1981. En 1984 sa femme Laurence meurt ; il revient alors s’installer à Ballancourt.
Il est le père de Charles de Bourbon Busset, également maire de Ballancourt depuis 1998.
21 mai 2009
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