« Donner le coup de grâce »
Signification
Porter le coup fatal.
Origine
Parmi les supplices qui étaient autrefois infligés aux criminels, on trouvait le supplice de la roue. On attachait le coupable à une roue où se croisaient des solives obliques, et assemblées en leur milieu. Celles-ci portaient des entailles au niveau des jambes, des cuisses, du haut et du bas des bras. Le criminel, ligoté à cette croix, avait une pierre sous la tête. Le supplice pouvait alors commencer … Le bourreau se munissait d’une barre de métal et frappait violemment entre chaque corde, ce qui correspondait aux entailles des solives. Pour mettre fin aux souffrances du condamné, le bourreau portait quelques derniers coups dans l’estomac, puis en pleine poitrine. Ce dernier coup mortel était alors appelé « coup de grâce ». Après l’exécution, le criminel était attaché à une roue de carosse et était exposé au public pendant un certain temps. Aujourd’hui encore, le « coup de grâce » est le coup mortel qui est porté à un homme ou à un animal. On peut également employer cette expression au figuré, pour signifier qu’après plusieurs tentatives, un dernier essai a permis de remporter une victoire, de battre un adversaire. Ce sens métaphorique est d’ailleurs attesté depuis le XVIIIe siècle.
11 mai 2009
Non classé