Les types de contes :
Il existe différents types de contes (fantastiques, étiologiques, parodiques…). Voir la classification « Aarne-Thompson » qui regroupe tous les contes selon leur schémas narratifs : les contes d’animaux ; les contes proprement dits (y compris les contes merveilleux et les contes religieux) ; les contes facétieux ; les contes à formule (souvent des randonnées ou contes en chaîne).
Il existe en fait d’autres types de contes bien connus : les contes philosophiques (les plus célèbres sont ceux de Voltaire : Candide, Zadig…) qui sont des constructions destinées à illustrer un point de vue ; les contes fantastiques nés au XVIIIème siècle avec le Diable amoureux de Cazotte qui jouent sur la confusion entre l’ordre naturel et l’ordre surnaturel ; les contes explicatifs ou étiologiques qui donnent des explications fantaisistes sur des phénomènes naturels.
Dans la tradition orale, il existe tant de variantes d’un même conte que l’on ne pourra jamais retrouver le conte originel, s’il a jamais existé. Le conte parodique, lui, est un conte d’auteur. Il fait partie d’une œuvre, il en porte les marques caractéristiques, stylistiques en particulier ; il rencontre « l’équation personnelle » d’un écrivain.
Pour goûter tout le sel de la parodie, le lecteur doit connaître le texte du conte parodié.
Le conte parodique détourne, voire inverse, le contenu mais aussi la structure et la morale du conte traditionnel. Toutes les valeurs sont inversées : le loup devient doux chez Marcel Aymé, les diamants écorchent la bouche alors que les serpents glissent sans problème dans une parodie des Fées. Une véritable connivence s’établit ainsi entre l’auteur et le lecteur. Le plaisir de la dérision, du clin d’œil, a inspiré de nombreux auteurs jusqu’aux dessinateurs de BD et aux publicitaires.
DURAND Jean Baptiste
16 avril 2012 à 21 09 24 04244
Bonjour,
L’intérêt que vous portez au « Candide » de Voltaire m’incite à vous indiquer ceci :
Il y a deux ans une lecture attentive de la Correspondance de ce dernier (treize volumes à la Pléiade) m’a conduit à publier un livre dont le contenu ne cesse de me surprendre, dans la mesure où la mise en relation de 1300 extraits environ de cette même Correspondance et des événements historiques sous-jacents ne paraît pas pouvoir laisser place au moindre doute sur le caractère délibérément faussé de l’image qui nous a été donnée de ce personnage.
Je souhaiterais vivement que vous puissiez partager mon extrême surprise en consultant, si vous le voulez bien, le blog :
http://voltairecriminel.canalblog.com
Cette façon quelque peu abrupte de venir vers vous ne fait sans doute que rendre compte de mon propre désarroi, car, si je ne me trompe pas, un énorme travail de réinterprétation reste à faire, et non sans conséquences diverses…
Très cordialement à vous,
Michel J. Cuny