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Le mythe

29 avril 2009

1.Contes

Le mythe :

Le Petit Robert : « Récit fabuleux, transmis par la tradition, qui met en scène des êtres incarnant sous une forme symbolique des forces de la nature, des aspects de la condition humaine ».



Pour certains auteurs, mythe et conte ne se distinguent pas : c’est le cas des frères Grimm pour lesquels il existe « une identité originelle » entre mythes et contes ou encore de Propp qui, dans sa Morphologie du conte, préfère parler de « conte mythique » plutôt que de conte merveilleux ; il précise : « le conte merveilleux, dans sa base morphologique, est un mythe ».

Mais il existe en fait des différences importantes :

D’abord, la plupart des héros de contes, contrairement aux héros mythiques (Hercule, Thésée, Romulus…) n’ont pas de nom propre mais des surnoms empruntés par exemple à des objets (Cendrillon, le Petit Chaperon Rouge…). Mais la différence entre mythe et conte s’avère beaucoup plus fondamentale que cela : Marthe Robert (Roman des origines et origines du roman) explique : « le Prince charmant a beau naître sous les auspices les plus favorables à l’acquisition d’un format épique, jamais il ne devient Oedipe, ni Moïse, ni Judas ; jamais il ne fonde Rome ou l’empire de Cyrus, jamais il n’attache son nom à un lieu sacré, à une action mémorable ou à une quête réussie au bénéfice de la communauté ». Le héros du conte aspire à « rentrer au plus vite dans le rang en fondant un royaume sans Histoire ».

Les aventures des personnages des contes merveilleux, si elles sont miraculeuses, sont aussi toujours présentées de façon ordinaire, comme pouvant arriver à n’importe qui. Les faits les plus extraordinaires sont racontés comme des événements banals. C’est exactement l’inverse en ce qui concerne le mythe : « on peut dire que le sentiment dominant transmis par le mythe est le suivant : cette histoire est absolument unique ; jamais elle n’aurait pu arriver à quelqu’un d’autre ni ailleurs ; ces événements sont prodigieux, terrifiants et ne pourraient absolument pas s’appliquer à de simples mortels, comme vous et moi. » Bettelheim, Psychanalyse des contes de fées, Robert Laffont, 1976. Le mythe requiert la croyance dans la société où il a cours.

D’autre part, la conclusion, dans les mythes, est presque toujours tragique alors qu’elle est presque toujours heureuse dans les contes merveilleux (sauf notamment dans le Petit Chaperon Rouge de Perrault que Bettelheim ne considère pas comme un conte de fées mais comme un conte de mise en garde essentiellement pour cette raison). 

 

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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