Mardi 14 Avril 2009 18h04mn 28s
« alia mostefaoui »
Né dans un petit village colombien, Gabriel Garcia Marquez sera élevé par ses grands-parents maternels. Après ses études secondaires, il étudie le droit mais la littérature retient toute son attention. Il lit beaucoup et
commence à écrire. Il devient journaliste et écrit ses premiers contes. Ses activités journalistiques le rendent célèbre mais également indésirable pour le gouvernement colombien, en particulier à cause d’un texte (réédité en 1970 sous le titre Récit d’un naufragé) où il aborde le sujet du trafic de drogue en Colombie. En 1955, il est envoyé en Europe et voyage dans de nombreux pays jusqu’en Union soviétique. Puis il revient en Colombie où il se marie. Installé à Mexico, il écrit Les Funérailles de la grande mémé, en 1962. C’est la publication de Cent ans de solitude cinq ans plus tard qui va le rendre célèbre dans le monde entier.
Garcia Marquez soutient activement les mouvements révolutionnaires latino-américains et affiche sa sympathie pour Fidel Castro. Après le nouveau succès de son roman Chronique d’une mort annoncée, il reçoit le prix Nobel de littérature en 1982 pour l’ensemble de son œuvre. En 1986, il est l’un des fondateurs de l’École Internationale de Cinéma et de Télévision (EICTV) de Cuba. Vivre pour la raconter est le premier volume de ses mémoires.
Cent ans de Solitude est le roman le plus connu de Gabriel Garcia Marquez. Il y retrace l’épopée, sur un siècle, de la famille Buendia fondatrice du village imaginaire de Macondo. Garcia Marquez pensait à ce roman depuis l’âge de 17 ans. Considéré comme un chef d’œuvre universel pour sa portée humaniste, on parle de réalisme magique pour qualifier son style
14 avril 2009
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