A mes enfants
A mes enfants
J’ai cinq jolies tourterelles
Et deux merveilleux pinçons.
Ils adorent le bleu du ciel
Et excellent dans le dessin et la chanson.
Ils préfèrent vivre dans l’union
Pour que la vie soit du miel.
Ils se méfient de l’illusion
Mais apprécient le réel.
Ils aiment la générosité,
Refusent la vanité,
Le mensonge et la méchanceté.
Ils respectent la franchise
Et rejettent la sottise.
Ils recherchent la vérité
Bannissent la malhonnêteté.
Ils côtoient le pauvre, le malheureux,
S’éloignent des imbus et des véreux !
Cependant, ils sont frêles comme les papillons,
Ou ,les roses au printemps.
Que Dieu tout Puissant.
Leur porte aide et les protège longtemps
Avril2002
Monsieur Ait Mouloud Mouloud
À propos de Artisan de l'ombre
Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie
Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme .
Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali …
Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère .
Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains.
Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui
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9 avril 2009 à 3 03 52 04524
A tous ceux qui aiment leurs enfants, je vous offre ce joli poème de Victor Hugo, « Elle avait pris ce pli » (Ecrit pour sa fille Leopoldine)
Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin
De venir dans ma chambre un peu chaque matin ;
Je l’attendai ainsi qu’un rayon qu’on espère ;
Elle entrait et disait : bonjour mon petit père ;
Prenait ma plume, ouvrait mes livres, s’asseyait
Sur mon lit, dérangeait mes papiers, et riait,
Puis soudain s’en allait comme un oiseau qui passe.
Alors, je reprenais, la tête un peu moins lasse,
Mon oeuvre interrompue, et, tout en écrivant,
Parmi mes manuscrits je rencontrais souvent
Quelque arabesque folle et qu’elle avait tracée,
Et mainte page blanche entre ses mains froissée
Où, je ne sais comment, venaient mes plus doux vers.
Elle aimait Dieu, les fleurs, les astres, les prés verts,
Et c’était un esprit avant d’être une femme.
Son regard reflétait la clareté de son âme.
Elle me consultait sur tout à tout moments.
Oh ! que de soirs d’hivers radieux et charmants
Passés à raisonner langue, histoire et grammaire,
Mes quatre enfants groupés sur mes genoux, leur mère
Tout près, quelques amis causant au coin du feu !
J’appelais cette vie être content de peu !
Et dire qu’elle est morte ! hélas ! Dieu m’assiste !
Je n’étais jamais gai quand je la sentais triste ;
J’étais morne au milieu du bal le plus joyeux
Si j’avais, en partant, vu quelque ombre en ses yeux.
Les Contemplations, « Aujourd’hui » (Livre IV), 1856