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Gêne homme ???

8 avril 2009

Non classé

Mercredi 8 Avril 2009 1h37mn 26s


Auteur     : FRIOUI D (IP: 41.200.120.151 , 41.200.120.151)
E-mail     : anef@yahoo.fr

Texte :7
Gêne homme ???
Non !
Je suis un génome.
Un drôle de petit bonhomme.


Nulle crainte, nulle peur
Même si je viens d’ailleurs.
Ma mission, vous dîtes ?
Changer, modifier et même transformer.
Mais aucun dommage pour l’humanité,
La chaîne alimentaire nullement menacée.
Toute infime particule est soigneusement manipulée,
Tout  organisme intelligemment croisé.
Que
Si leurs caractères sont compatibles.
Tel un navire en temps de guerre,
Tel un panneau solaire,
Et clic ! et clac !
Je suis capteur.
Ce que je désire ?
Une planète saine,
Une nature pérenne.
Je suis inscrit dans une vision futuriste
Sans être ennemi des écologistes.
Si clair obscur s’oppose  à clair de lune,
Clair de terre rime avec planétaire,
Solidaires, humanitaire, égalitaires
Résonnent   et montent au firmament.
FRIOUI D

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À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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8 Réponses à “Gêne homme ???”

  1. Kader Abboub Dit :

    Scènes de …manèges et duo d’enfer !
    Le rideau s’ouvre sur une grande place inondée d’une lumière bleuissant le paysage fantomatique alentour. Un clair de terre baigne les objets et donne une apparence sépulcrale au décor. Une apparition sculpturale traverse la scène : déesse d’un autre âge, élégante à couper le souffle, la taille élancée enserrée dans un fourreau glamour dernier cri.
    En un mot et pas en dix, une vision troublante :
    - LADY DI : Dis Dodi, tu ne m’as pas encore dit ton dernier mot !
    - DODI : Des mots ? Encore des mots, toujours des mots. J’en ai dix de maudits mots dits et dix mots tus dans ma bouche cousue.
    - LADY DI : Je vois. Tu te fais encore désirer comme à ton habitude. Et moi qui avais naïvement cru que l’enfer allait te transformer en amoureux plus …chaud et plus empressé.
    - DODI : Je n’ai pas trouvé seulement 2 mots pour dire tous mes maux. De là à en trouver 10, je ne suis pas encore sorti de l’auberge.
    - LADY DI : De l’auberge ! T’es complètement givré ou quoi ? Nous avions quitté le RITZ à minuit, ce soir-là. Après avoir dîné de dix dindons dodus.
    - DODI : Tu parles d’un bon repas : dix dodus dindons dodus du dos, et bien arrosés ! J’en ai encore l’eau à la bouche : un goût et une saveur pérennes.

    A cet instant, un objet lumineux traverse la scène balayant le plancher d’un faisceau rougeoyant.
    - LADY DI en criant et gesticulant : Une souris ! My GOD ! Une souris ! Les draps m’en tombent ! Je suis toute nue !
    - DODI: Ce n’est rien, chérie. C’est une souris OPTIQUE, à la recherche d’une mémoire perdue. Viens dans mes …draps …te réchauffer !
    Et se tournant vers le public avec un coup d’œil complice :
    Ah ces nanas ! Même dans l’au-delà elles ont peur des souris …
    - Une voix d’outre-tombe : … « Des souris et des hommes !!!» (1)
    Dodi se retourna en ajustant ses capteurs pour mieux repérer le son. C’était John STEINBECK, à l’Est d’Eden (2) qui ruminait sa Fureur de vivre (3), attablé en compagnie de James Dean, devant « La Case de ‘l’oncle Tom. » (4)
    - LADY DI : Une souris est une souris ! Compatible ou pas, aveugle ou optique, cela reste une souris et j’ai peur. Tu m’ouvres tes draps ou je vais voir ailleurs .Je suis bien conservée moi tu sais ! Mon génome est au complet et je suis parée contre le clonage. Il me reste de beaux restes encore.
    - DODI ouvrant enfin ses …bras: Viens My lady ! Je l’ai chassée d’un simple Clic, ta souris. Le jour va bientôt se lever, rentrons !

    - LADY DI : Dis donc toi, tes draps sont très propres et… d’un blanc spectral. Tu n’aurais pas une autre femme là-bas ?
    - DODI : Encore des mots ! Toujours des mots ! Paroles …Paroles
    Et sur cet air amazigh de Da….LIDA, ils quittent la scène en amoureux bien transis par un matin frileux et blême. Deux amours d’ectoplasmes, bien serrés, enlacés et unis pour le meilleur et pour … le rire. Et avec plein de mots pour revenir… demain.

    ______________________

    1 -2 -3 : Titres de romans de John STEINBECK Kader ABBOUB
    4 : Roman de H. B. STOOVE

  2. Kader Abboub Dit :

    Drari….attitudes, Mots valises et bêê… attitude
    Poème dédié à toutes les femmes
    de l’ANEF.
    Elles avaient pris ce pli de venir, à chaque université
    Butineuses abeilles l’automne, ou cigales enchantées l’été.
    Sans se faire désirer, par un gentil SMS ou par un simple clic
    Le sac en bandoulière, traînant une valise de fringues chics.
    A Draria, le miracle opère et achève de les transformer :
    Sylphides impavides, mutines lutines ou fées réformées,
    Pour envoûter les mortelles créatures que nous sommes,
    Nous dispersant aux quatre vents, ou troublant notre génome.
    Nous chavirons béatement à leurs troublantes visions ;
    Et gare à celui qui de loin les rate et ne prend pas de décision
    Il ferait mieux d’aller voir ailleurs, à tort ou à raison.
    Et plutôt que de tourner en rond, comme une feuille morte
    Il a juste le temps d’ajuster ses capteurs pour retrouver la porte.
    Régler sa cadence, rentrer dans la danse et profiter de l’aubaine.
    Tel un vampire au clair de terre, mordre dans leurs veines,
    Où coulent un sang bleu de déesses et un nectar divin et pérenne
    Compatibles, le temps d’un soir de fête avec leur statut éphémère de reines.
    En toute amitié,
    Kader’ ABBOUB

  3. Kader Abboub Dit :

    Semaine de la langue française « du 16 au 23 mars 2009 »
    Texte original pour la dictée des adultes :
    « Brûleurs de rêves »

    Les lampions éteints, le village retournait peu à peu à sa morne léthargie. Le blafard clair de terre embrumait la vaste clairière, noyant les êtres et les bêtes dans un décor dantesque.
    Tus les ukulélés en fête attendant en fait le soleil, qui se faisait désirer. Leurs peaux loqueteuses défraîchies par la longue nuit débridée pendouillaient lamentablement.
    Chues les ânées de braise des bêtes de somme somnolant dans la nuit évanescente troublée par les clics de leurs chaînes. Les asiniens, lourdement chamarrés venaient de nulle part et allaient partout ailleurs par les chemins de traverses.
    Le long de l’ubac, le couple qui avançait vers cette ville ubiquiste allait bientôt se fondre dans l’anonymat d’une foule bigarrée. Leurs uvées dilatées dans la nuit épaisse fendaient les ténèbres denses qui peuplaient le paysage alentour de visions terrifiantes et ne cessaient de transformer les objets et les choses : des ulmacées étreignaient paresseusement dans leurs branches effeuillées des unaus édentés, des ulves, dans le lac suspendaient le vol agité des urubus, toutes lignes confondues en un noir d’encrier, qui criaient dans le noir, tenant par les cascabelles des uraeus sans sonnettes.

    Les amoureux arrivèrent enfin en vue de l’embarcation bercée par le clapotis des flots dans un borborygme étourdissant. Le flibustier attendait là, pour les guider sans GPRS ni capteurs, et les transborder dans les entrailles du vaisseau accoré à quai.
    Ils s’y faufilèrent, ombres furtives en quête d’une résidence uxorilocale, sésame d’une vie pérenne compatible avec l’idéal auquel ils avaient tant rêvé : beaucoup d’argent et beaucoup de beaux enfants aux frimousses d’ange et au génome complet.
    Les fesses de la nef, alourdies par les va et vient incessants des dames-blanches de pierreries chargées, tanguaient dans les derniers faisceaux lumineux qui caressaient mollement les rondeurs des reliefs alentour.
    Les matelots s’affairaient à lever l’ancre pour écrire une page nouvelle. L’aube jaillissante les surprit dans leurs manœuvres et gonflait leurs voiles d’un zéphyr matinal pour une traversée sans histoires.

    Kader ABBOUB

  4. Benmesbah Ali Dit :

    Un jour, au clair de terre, après x années de vie commune, elle m’a dit : « prends tes cliques et tes claques et va crécher ailleurs. Am vie n’est pas compatible avec la tienne et nos génomes doivent se séparer ». la clé a fait clic ! dans la serrure et me voilà dehors !
    Et moi qui pensais que notre amour était pérenne !
    Cette répudiation d’un autre genre va, dès lors, transformer ma vie et ma vision de la femme va complètement changer.
    Désormais je ne vais désirer qu’une chose : m’installer à proximité d’un capteur solaire et profiter de la chaleur artificielle puisque la chaleur humaine ne m’est plus accessible.

    Ali BENMESBAH

  5. Benmesbah Ali Dit :

    Il suffit parfois d’un clic et nous voilà visitant l’ailleurs au clair de terre.
    Décidément, internet à totalement transformé notre vision du monde. Ainsi désirer visiter le Louvre et ses œuvres pérennes devient un jeu d’enfant. Il suffit donc de cliquer sur cet objet compatible que l’on appelle souris et le tour est joué. Demain avec la vulgarisation des capteurs solaires il ne sera plus besoin de consommer de l’électricité pour se connecter sur internet et effectuer par exemple le séquençage du génome humain.
    Que de chemin parcouru depuis l’invention du papier

    Ali BENMESBAH

  6. Anonyme Dit :

    Texte :43

    La déception de clic

    Clic se fait vieux, il a tellement travaillé qu’il désire à présent se reposer et pourquoi ne pas se marier.
    D’ailleurs vu son âge, comment trouver une femme compatible à ses humeurs de vieillard.
    Il alla voir le chef du village qui lui proposa d’aller demander la main de la fille de clair de terre qui selon lui transformera sa vie.
    Encouragé par le sage du village, sa vision du mariage pérenne et s’accentue quand il la vit.
    Tel un capteur d’images, il faillit tomber à la renverse devant le charme et la beauté de la belle dulcinée.
    Mais pour une histoire de génome, clair de terre refusa la main de clic.
    Anonyme

  7. Anonyme Dit :

    Texte :46

    Souvenir d’enfance

    Je me souviens d’un souvenir d’enfance lointain et qui resurgit telle une vision dans ma mémoire à présent que j’y pense, et je désire vous le raconter.
    Je devrais avoir d’ailleurs avoir huit ans quand mon père qui était chauffeur au port avait chargé son camion de planches et l’avait garé devant notre villa. Et comme toujours mes sœurs et moi nous nous amusions à grimper et à jouer dans le camion en chantant la chanson de clair de terre et clair de lune.
    Ce jour-là , en courant sur les vieilles planches de récupération que l’on pouvait transformer en meubles d’occasion mon pied s’enfonça dans un clou rouillé et clic il traversa ma bottine neuve.
    C’étaient des petites bottines blanches avec une fermeture d’éclair au milieu et dont j’étais fière.
    Je sentis une douleur mais je ne voulais pas crier de peur d’être punie. Je dégagerais tant bien que mal ma bottine du clou. Je ne mis personne au courant.
    Vers le soir, mon pied gonfla et comme je craignais que le lendemain je pourrais plus les remettre, je décidai de ne pas enlever mes bottines et je dormais avec en prenant soin de les dissimuler sous ma couverture malgré une douleur pérenne. Et je trouvais tout ceci compatible.
    Au réveil, mon pied me faisait tellement souffrir que j’avais beaucoup de peine à marcher.

    Ma mère telle un capteur remarqua que je boitais. Elle me demanda ce que j’avais. Devant son insistance, je fondis en larmes de peur mais aussi de douleur tout en lui avouant ce qui m’est arrivé.
    Craignant le pire, elle m’enleva ma bottine et examina mon pied et là très vite mon père m’emmena à l’hôpital. Et là on l’interrogea sur mon génome et si je n’étais pas allergique à certains antibiotiques pour finalement me faire une injection antitétanique.
    Et depuis ce jour-là, je promis à mes parents de ne plus leur mentir ni leur désobéir.
    Cette histoire est incroyablement vraie, je l’ai vécue et je me surprends moi-même de l’avoir extraite de mes souvenirs après quarante six ans.
    C’est surement parce qu’elle m’a beaucoup marquée et secouée.

    Anonyme

  8. Anonyme Dit :

    Texte : 48

    Monologue d’un condamné.

    Un souffle, une inspiration, encore un souffle, un grand souffle qui vide entièrement mes poumons. Un dernier souffle qui m’ouvrira les portes de l’ailleurs. Un ailleurs que je ne connaissais guère, j’en entendais parler, je l’ai même imaginé, mais jamais vu d’aussi près. Un ailleurs que mon âme lasse, mes génomes, morts déjà, ont appris à connaitre, à sentir, froid et sombre.
    Un souffle, une inspiration, encore un souffle, un grand souffle qui vide entièrement mes poumons. Mais d’où vient cette lumière qui m’empêche de rejoindre cet ailleurs que je commence à désirer ?…Cliniquement, je suis mort, or ces machines, capteurs et tueurs de ma pauvre âme retiennent mon esprit sur terre. Laissez-moi partir, mon cœur a cessé de battre, vous le savez, mon cerveau refuse que vous lui insuffliez de cet oxygène inutile, incompatible au mien. Je veux partir, je n’ai pu vivre sans elle, je n’ai pu poursuivre, voire, transformer ma voix, sans elle ! Alors, faites-le, n’hésiter guère, il vous suffit d’un clic et me voilà libéré. La vie n’est point pérenne, je l’ai su depuis que son visage ne m’est plu en face, depuis que son corps m’est étranger depuis
    Un souffle, une inspiration, encore un souffle, un grand souffle qui vide entièrement mes poumons. Mon cœur est vide, son amour m’a comblé de tout espoir. Laissez –moi voler sur les cieux, je vous en prie. Je vois déjà le clair de terre. Il est d’un bleu doux de sa douceur, lumineux de son sourire, ses yeux m’invitent, me désirent, m’appellent. Je suis fatigué, ma vision est embrouillée, mais la lumière de plus en plus claire, blanche comme un ange, elle m’accueille, est-ce cela mon ailleurs ? Est-elle ici ? J’y vais…
    Un souffle, une inspiration, encore un souffle, un grand souffle qui vide entièrement mes poumons.

    Anonyme

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