Tu ne prendras rien, sinon quelques coups
Car tu ne voudrais certes pas être loup
Tu es cordialement invité à un couscous.
Où les notables arrivent tous en burnous
Reviens, car tu n’as plus où aller
Reste puisque tu es bien installé
Cale-toi et attends de mourir
Parée de mouise jusqu’à pourrir.
Reste et surtout change de langage,
Je te dis : trêve de bavardages.
Surtout ne fais pas de promesses
Que tu risques de regretter à confesse.
Reste, surtout qu’il est déjà trot tard,
Pour voyager et aller vers nulle part.
On s’empresse, on crie détresse ;
Juste un petit bisou, et c’est l’ivresse.
Reste et ne joue surtout pas au malin ;
Car c’est le soir et non plus le matin.
Il est peut être temps que tu te reposes,
Pour faire des choses que jamais tu n’oses.
Reste, puisqu’enfin tout s’arrange,
L’ordre est revenu dans cette grange.
Reste pour réaliser que tu vas crever ;
Au lieu de boire, chanter et rêver.
Reste pour boire du sirop d’ablette,
Et croquer du chocolat par tablettes.
Reste là où tu peux faire des choses ;
Toi qui écris en vers et même en proses.
Reste pour dire et surtout versifier ;
Chante l’amour et la joie pour diversifier.
Une ode de toi, chantée pour nadorculture ;
Ravirait la vedette aux plus belles sculptures
Djilali Benbbrahim.
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2 avril 2009
BENBRAHIM DJILALI