Mercredi 1 Avril 2009 0h57mn 59s
Nouveau commentaire sur l’article #2397 « Je pars… »
Auteur : Djilali Benbrahim (IP: 41.201.85.123 , 41.201.85.123)
E-mail : bendji1er@yahoo.fr
Commentaire:
Je pars…
Reste…
Je prends le train pour un beau départ,
Tu ne prendras rien, sinon quelques coups
Car je ne veux pas être en retard.
Car tu ne voudrais certes pas être loup
Je suis convié au pays des merveilles
Tu es cordialement invité à un couscous.
Où le bonheur jamais ne sommeille.
Où les notables arrivent tous en burnous
Je pars, car partir est ma seule fête
Reviens, car tu n’as plus où aller
En ayant l’image d’une île en tête
Reste puisque tu es bien installé
Où on verra une splendeur fleurir,
Cale-toi et attends de mourir
Parée de soie et bercée par le rire.
Parée de mouise jusqu’à pourrir.
Je pars en prenant comme bagages,
Reste et surtout change de langage,
Les pensées et le rêves qu’on partage
Je te dis : trêve de bavardages.
Et que je dorlote pendant mes nuits
Surtout ne fais pas de promesses
Avec délicatesse et sans aucun bruit.
Que tu risques de regretter à confesse.
Je pars maintenant, il est déjà l’heure
Reste, surtout qu’il est déjà trot tard,
Et ma destination est une rare fleur.
Pour voyager et aller vers nulle part.
En son pré, la pluie lave mes soucis
On s’empresse, on crie détresse ;
Et par sa bise mes larmes s’essuient.
Juste un petit bisou, et c’est l’ivresse.
Je pars en empruntant un chemin
Reste et ne joue surtout pas au malin ;
Pavé de soleil pour tenir une main
Car c’est le soir et non plus le matin.
Et lire un poème qu’on n’a pas lu
Il est peut être temps que tu te reposes,
Dont les vers sont les temps non vécus.
Pour faire des choses que jamais tu n’oses.
Je pars, pour contempler un bel ange
Reste, puisqu’enfin tout s’arrange,
Qui sait admirer et jamais ne dérange.
L’ordre est revenu dans cette grange.
Je pars pour faire du rêve une réalité
Reste pour réaliser que tu vas crever ;
En voyant la joie dans toute sa sérénité.
Au lieu de boire, chanter et rêver.
Je pars pour boire une eau limpide
Reste pour boire du sirop d’ablette,
Au creux d’une main où rien n’est avide.
Et croquer du chocolat par tablettes.
Je pars là où le crépuscule et l’aurore
Reste là où tu peux faire des choses ;
Se confondent, et la vie existe encore.
Toi qui écris en vers et même en proses.
Je pars pour écouter une belle chanson
Reste pour dire et surtout versifier ;
Que le destin m’a déjà prédit le son,
Chante l’amour et la joie pour diversifier.
Une mélodie, de la douceur, enrobée
Une ode de toi, chantée pour nadorculture ;
Que j’empêcherai le temps de me dérober.
Ravirait la vedette aux plus belles sculptures
Khaled maaradji
Djilali Benbrahim.
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http://nadorculture.unblog.fr/2009/03/31/je-pars/#comments
1 avril 2009 à 12 12 45 04454
Vois-tu, cher Rabah ,combien est important et aimé notre blog.
Il a suffit qu’il ferme ses portes pendant trois jours qu’on a vu des partants,des restants,des arrivants,des revenants…
Moi,je suis parti,je n’avais rien à faire
Djilali est resté malgré qu’il soit ailleurs
Notre ami de loin,il appelle: »j’arrive! »
Fadimatrice est revenue même à une heure tardive.
Il est beau ce jardin,nous les aimons tous.Il est le meilleur,cet enfant de Sougueur dont la progéniture est Rabah,Djilali,Djamel,Fadimatrice,Alia,Kadda,Said,Tahar,Belmokhtar,Youssef,Unami,Fares,Nawel,Zohra,Khaled…Sans oublier nos fidèles lectrices et lecteurs.
Merci à toutes et à tous d’exister.
khaled maaradji qui ne vous quittera jamais.
1 avril 2009 à 14 02 17 04174
Je pars,je reviens,j’arrive et je reste !
Cher ami,Djilali!
J’accepte avec plaisir ton couscous
Je saluerai avec mérite tes invités en burnous
Mais j’ai bien de bels endroits où aller
Bien qu’avec vous je sois toujours bien installé.
Là,je te reconnais pas en semeur de désespoir
Jusqu’à m’ouvrir les portes d’un mouroir!
C’est vrai, des fois j’ai des écarts de langage
Mais me tais devant la sagesse de tes adages.
A mes promesses,j’y tiens même le couteau à la gorge
C’est mon caractère que, constamment, je forge.
Quand je me dis:c’est trop tard.Alors vient l’espoir
Pour me présager des bels horizons à voir.
Je suis quiet et mon coeur est plein de belles choses
Et sa porte pour Nadorculture n’est jamais clause
Si j’essaie de jouer le malin,ma nature surgit
Et tout le monde s’en aperçoit,car vite je rougis.
Oui du repos j’en ai vraiment grand besoin
Et je prendrai, de mes mots et de mes gestes,soin.
Je me plains parfois de aléas,des soucis de la vie
Mais restent intactes mes goûts et mes envies.
De la mort,j’en suis convaincu,elle a son heure
Mais je ne l’attendrai pas pour vous ôter le bonheur.
Je ne me prive pas de ce que m’offre la nature,
Y a pas que des tablettes de chocolat et de la confiture!
J’ai beaucoup de chance avec vous pour m’émerveiller
Car en vous écrivant et pour vous lire je reste éveiller.
Même si un jour je pars,je reviendrai à Nadorculture
Pour faire des belles chansons et de la bonne l’écriture.
C’est le jardin où jamais je manque d’inspiration
Et mes mots,pour vous tous n’ont pas, de date d’expiration.
khaled maaradji.
1 avril 2009 à 22 10 51 04514
Djamel, salut à toi et à tous les amis du blog ;
Comme je sais que tu aimes bien les Anagrammes, tautogrammes, et autres complications de la langue française, je t’envoie en cette veille d’élection une copie d’un discours de candidat telle que je l’ai reçue.. A première vue il peut sembler banal, pourtant à y regarder de plus près on se rend compte qu’il est fort intéressant. Il suffit juste de la lire une fois normalement et une deuxième fois de bas en haut.
Bonnes lecture et relecture.
Dans notre parti politique, nous accomplissons ce que nous promettons.
Seuls les imbéciles peuvent croire que
nous ne lutterons pas contre la corruption.
Parce que, il y a quelque chose de certain pour nous :
L’honnêteté et la transparence sont fondamentales pour atteindre nos idéaux.
Nous démontrons que c’est une grande stupidité de croire que
les corrompus continueront à faire partie du gouvernement comme par le passé.
Nous assurons, sans l’ombre d’un doute, que
la justice sociale sera le but principal de notre mandat.
Malgré cela, il y a encore des gens stupides qui s’imaginent que
l’on puisse continuer à gouverner
avec les ruses de la vieille politique.
Quand nous assumerons le pouvoir, nous ferons tout pour que
soit mis fin aux situations privilégiées et au trafic d’influences
nous ne permettrons d’aucune façon que
nos enfants meurent de faim
nous accomplirons nos desseins même si
les réserves économiques se vident complètement
nous exercerons le pouvoir jusqu’à ce que
vous aurez compris qu’à partir de maintenant
vous êtes avec le candidat de la « nouvelle politique ».
Djilali BenBrahim.