Vendredi 27 Mars 2009 21h15mn 06s
Auteur : maaradji khaled (IP: 41.201.98.103 , 41.201.98.103)
E-mail : maaradjik@yahoo.fr
Je pars…
Je prends le train pour un beau départ,
Car je ne veux pas être en retard.
Je suis convié au pays des merveilles
Où le bonheur jamais ne sommeille.
Je pars, car partir est ma seule fête
En ayant l’image d’une île en tête
Où on verra une splendeur fleurir,
Parée de soie et bercée par le rire.
Je pars en prenant comme bagages,
Les pensées et les rêves qu’on partage
Et que je dorlote pendant mes nuits
Avec délicatesse et sans aucun bruit.
Je pars maintenant ,il est déjà l’heure
Et ma destination est une rare fleur.
En son pré, la pluie lave mes soucis
Et par sa bise mes larmes s’essuient.
Je pars en empruntant un chemin
Pavé de soleil pour tenir une main
Et lire un poème qu’on a pas lu
Dont les vers sont les temps non vécus.
Je pars, pour contempler un bel ange
Qui sait admirer et jamais ne dérange.
Je pars pour faire du rêve une réalité
En voyant la joie dans toute sa sérénité.
Je pars pour boire une eau limpide
Au creux d’une main où rien n’est avide.
Je pars là où le crépuscule et l’aurore
Se confondent, et la vie existe encore.
Je pars pour écouter une belle chanson
Que le destin m’a déjà prédit le son,
Une mélodie,de la douceur, enrobée
Que j’empêcherai le temps de me dérober.
Khaled maaradji
Voir tous les commentaires sur cet article:
http://nadorculture.unblog.fr/courrier/#comments
1 avril 2009 à 0 12 00 04004
Lyrics | Jacques Brel lyrics – J’arrive lyrics
1 avril 2009 à 0 12 57 04574
Je pars…
Reste…
Je prends le train pour un beau départ,
Tu ne prendras rien, sinon quelques coups
Car je ne veux pas être en retard.
Car tu ne voudrais certes pas être loup
Je suis convié au pays des merveilles
Tu es cordialement invité à un couscous.
Où le bonheur jamais ne sommeille.
Où les notables arrivent tous en burnous
Je pars, car partir est ma seule fête
Reviens, car tu n’as plus où aller
En ayant l’image d’une île en tête
Reste puisque tu es bien installé
Où on verra une splendeur fleurir,
Cale-toi et attends de mourir
Parée de soie et bercée par le rire.
Parée de mouise jusqu’à pourrir.
Je pars en prenant comme bagages,
Reste et surtout change de langage,
Les pensées et le rêves qu’on partage
Je te dis : trêve de bavardages.
Et que je dorlote pendant mes nuits
Surtout ne fais pas de promesses
Avec délicatesse et sans aucun bruit.
Que tu risques de regretter à confesse.
Je pars maintenant, il est déjà l’heure
Reste, surtout qu’il est déjà trot tard,
Et ma destination est une rare fleur.
Pour voyager et aller vers nulle part.
En son pré, la pluie lave mes soucis
On s’empresse, on crie détresse ;
Et par sa bise mes larmes s’essuient.
Juste un petit bisou, et c’est l’ivresse.
Je pars en empruntant un chemin
Reste et ne joue surtout pas au malin ;
Pavé de soleil pour tenir une main
Car c’est le soir et non plus le matin.
Et lire un poème qu’on n’a pas lu
Il est peut être temps que tu te reposes,
Dont les vers sont les temps non vécus.
Pour faire des choses que jamais tu n’oses.
Je pars, pour contempler un bel ange
Reste, puisqu’enfin tout s’arrange,
Qui sait admirer et jamais ne dérange.
L’ordre est revenu dans cette grange.
Je pars pour faire du rêve une réalité
Reste pour réaliser que tu vas crever ;
En voyant la joie dans toute sa sérénité.
Au lieu de boire, chanter et rêver.
Je pars pour boire une eau limpide
Reste pour boire du sirop d’ablette,
Au creux d’une main où rien n’est avide.
Et croquer du chocolat par tablettes.
Je pars là où le crépuscule et l’aurore
Reste là où tu peux faire des choses ;
Se confondent, et la vie existe encore.
Toi qui écris en vers et même en proses.
Je pars pour écouter une belle chanson
Reste pour dire et surtout versifier ;
Que le destin m’a déjà prédit le son,
Chante l’amour et la joie pour diversifier.
Une mélodie, de la douceur, enrobée
Une ode de toi, chantée pour nadorculture ;
Que j’empêcherai le temps de me dérober.
Ravirait la vedette aux plus belles sculptures
Khaled maaradji
Djilali Benbbrahim.
1 avril 2009 à 1 01 32 04324
1 avril 2009 à 1 01 36 04364
A vous frére Khaled, bloggeurs et bloggeuses.
« Je reviens…! »
Je reviens vers le train de l’espoir
Que je ne veux pas quitter un soir,
Je suis conviée au blog des éveillés
A qui la conscience n’est pas ensommeillée
Je reviens,car revenir est mon seul objectif,
En ayant ce joli espace,mon nid adoptif
Où on verra les Bloggeurs se nourrir,
Parés de joie et de beau sourire
Je reviens en prenant comme adage,
«Les pensées et les rêves,on partage »
Et que je chérisse pendant mes journées
Avec fidélité ,soirée et matinée,
Je reviens à l’heure,et c’est déjà l’heure,
Et mon itinéraire est vers les bloggeurs.
En leur esprit,culture crêve l’abcès,
Et par son immensité,personne ne peut effacer
Je reviens en prenant une déstination
Pavée de clarté pour écrire des expressions,
Et apprecier un écrit, du jamais vu,
Dont les lignes sont le ton voulu
Je reviens admirer ces femmes et ces hommes
Qui se donnent pour cet abri,au maximum;
Je viens pour faire de Nador une célébrité
En contempelant une liésse avec sincérité
Je reviens pour arroser une fleur
Aux doigts d’une main d’un cultivateur,
Je viens là où la culture et sougueur
Se complétent,et la vie sera meilleur
Je reviens pour apprendre la Raison
Que le déstin ne prédit pas de TRAHISON !
Un réspect ,de l’amabilité,enjolivé
Que j’empécherai le temps d’achever
-FADMIRATRICE-
1 avril 2009 à 7 07 58 04584
Khalil Gibran
La Liberté
Et un orateur dit, Parle-nous de la Liberté.
Et il répondit : Je vous ai vu vous prosterner aux portes de la cité et dans vos foyers, et vous vouer au culte de votre propre liberté, Comme les esclaves qui s’humilient devant un tyran et le louent, alors qu’il les anéantit. Oui, dans le bosquet du temple et dans l’ombre de la citadelle, j’ai vu les plus libres d’entre vous porter leur liberté comme un joug ou des menottes. Et mon cœur saigna en moi ; car vous ne pouvez être libre lorsque vous forgez une chaîne du désir même de la liberté, et quand vous ne cessez de parler de la liberté comme d’un but et un accomplissement.
Vous serez libre en vérité non pas quand vous jours seront sans tourments et vos nuits sans un désir ou un chagrin, Mais d’avantage quand ces choses étrangleront votre vie, et que pourtant vous vous élèverez au-dessus d’elles, nu et sans entraves. Et comment vous élèverez-vous au-delà de vos jours et de vos nuits, à moins que vous ne rompiez les chaînes que vous-même, à l’aurore de votre entendement, avez fixé autour de votre âge mûr ?
En vérité ce que vous appelez liberté est la plus solide de ces chaînes, bien que ses anneaux scintillent au soleil et éblouissent vos yeux. Et à quoi voulez-vous renoncer dans votre quête de la liberté, si ce n’est à des parcelles de vous même ? S’il existe une loi injuste que vous voudriez abolir, cette loi fut écrite de votre propre main sur votre propre front. Vous ne pouvez l’effacer en brûlant vos tables de la loi, ni en lavant le front de vos juges, même si vous déversiez sur eux la mer toute entière.
Et s’il existe un despote que vous voudriez détrôner, voyez d’abord si l’image de son trône érigée en vous est détruite. Car comment le tyran peut-il régner sur les affranchis et les fiers, s’il n’existe une tyrannie dans leur propre liberté et une honte dans leur propre fierté ?
Et s’il existe un tourment que vous voudriez dissiper, le siège de cette crainte est dans votre cœur et non dans la main du tourment. Vraiment, toutes les choses se meuvent dans votre être en une continuelle étreinte fatale ; ce que vous désirez et ce que vous redoutez, ce qui vous attire et ce qui vous répugne, ce que vous poursuivez et ce que vous voulez fuir.
Ces choses se meuvent en vous comme la lumière et l’ombre, en couples enlacés. Et quand l’ombre se dissipe et disparaît, la lumière qui persiste devient l’ombre d’une autre lumière.
Et telle est votre liberté qui, quand elle perd ses entraves, devient l’entrave d’une plus grande liberté.