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« Tous pour ces sourses!!! »

 

 

Jeudi 26 Mars 2009 1h22mn 43s
Nouveau commentaire sur l’article #2362 « L’eau de Bloguie « 
Auteur     : Fadmiratrice (IP: 41.200.122.249 , 41.200.122.249)
E-mail     : fatimas75@hotmail.fr
Commentaire:

« Belle est cette eau !!! »


Buvons tous de cette eau douce
Et qui émane de bonne source
Les sourciers vous l’offrent tous
Lueur d’espoir,elle vous ressource
Excellents! ces humbles gens tous


Etant amateurs de plantes qui poussent

Sûr de l’eau,transparente et sans mousse
Toute personne l’ayant bue sera guérie
Crieurs vous garantissent sa magie
Epargnés seront les blogueurs de toutes maladie
Tranquilles seront ils à commencer par Maaradji
Tellement conscients,ils sont à Bloguie
Eblouissants sont ces modestes sougris


Expressifs et justes sont leurs écrits
Art et manière sont de taille dans cet abri
Utile est son apport,sa vocation est ainsi
-FADMIRATRICE-

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http://nadorculture.unblog.fr/2009/03/25/leau-de-bloguie/#comments

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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5 Réponses à “« Tous pour ces sourses!!! »”

  1. unami Dit :

    Chere Fadmiratrice,
    Je vois que tu aimes la poesie. Je t’offre ce poeme de Rimbaud, Le Bateau Ivre. Bonne lecture.

    Comme je descendais des Fleuves impassibles,
    Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
    Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,
    Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.

    J’étais insoucieux de tous les équipages,
    Porteur de blés flamands ou de cotons anglais [.]
    Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,
    Les Fleuves m’ont laissé descendre où je voulais.

    Dans les clapotements furieux des marées
    Moi l’autre hiver plus sourd que les cerveaux d’enfants,
    Je courus ! Et les Péninsules démarrées
    N’ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.

    La tempête a béni mes éveils maritimes.
    Plus léger qu’un bouchon j’ai dansé sur les flots
    Qu’on appelle rouleurs éternels de victimes,
    Dix nuits, sans regretter l’œil niais des falots !

    Plus douce qu’aux enfants la chair des pommes sures,
    L’eau verte pénétra ma coque de sapin
    Et des taches de vins bleus et des vomissures
    Me lava, dispersant gouvernail et grappin.

    Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème
    De la Mer, infusé d’astres, et lactescent,
    Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême
    Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;

    Où, teignant tout à coup les bleuités, délires
    Et rythmes lents sous les rutilements du jour,
    Plus fortes que l’alcool, plus vastes que nos lyres,
    Fermentent les rousseurs amères de l’amour !

    Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes
    Et les ressacs et les courants : je sais le soir,
    L’Aube exaltée ainsi qu’un peuple de colombes,
    Et j’ai vu quelquefois ce que l’homme a cru voir !

    J’ai vu le soleil bas, taché d’horreurs mystiques,
    Illuminant de longs figements violets,
    Pareils à des acteurs de drames très antiques
    Les flots roulant au loin leurs frissons de volets !

    J’ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies,
    Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs,
    La circulation des sèves inouïes,
    Et l’éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !

    J’ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries
    Hystériques, la houle à l’assaut des récifs,
    Sans songer que les pieds lumineux des Maries
    Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs !

    J’ai heurté, savez-vous, d’incroyables Florides
    Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux
    D’hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides
    Sous l’horizon des mers, à de glauques troupeaux !

    J’ai vu fermenter les marais énormes, nasses
    Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan !
    Des écroulements d’eaux au milieu des bonaces,
    Et les lointains vers les gouffres cataractant !

    Glaciers, soleils d’argent, flots nacreux, cieux de braises !
    Échouages hideux au fond des golfes bruns
    Où les serpents géants dévorés des punaises
    Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !

    J’aurais voulu montrer aux enfants ces dorades
    Du flot bleu, ces poissons d’or, ces poissons chantants.
    — Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades
    Et d’ineffables vents m’ont ailé par instants.

    Parfois, martyr lassé des pôles et des zones,
    La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux
    Montait vers moi ses fleurs d’ombre aux ventouses jaunes
    Et je restais, ainsi qu’une femme à genoux…

    Presque île, ballottant sur mes bords les querelles
    Et les fientes d’oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds.
    Et je voguais, lorsqu’à travers mes liens frêles
    Des noyés descendaient dormir, à reculons !

    Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses,
    Jeté par l’ouragan dans l’éther sans oiseau,
    Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses
    N’auraient pas repêché la carcasse ivre d’eau ;

    Libre, fumant, monté de brumes violettes,
    Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur [,]
    Qui porte, confiture exquise aux bons poètes,
    Des lichens de soleil et des morves d’azur ;

    Qui courais, taché de lunules électriques,
    Planche folle, escorté des hippocampes noirs,
    Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques
    Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;

    Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues
    Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais [,]
    Fileur éternel des immobilités bleues,
    Je regrette l’Europe aux anciens parapets !

    J’ai vu des archipels sidéraux ! et des îles
    Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur :
    — Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t’exiles,
    Million d’oiseaux d’or, ô future Vigueur ? —

    Mais, vrai, j’ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes.
    Toute lune est atroce et tout soleil amer :
    L’âcre amour m’a gonflé de torpeurs enivrantes [.]
    Ô que ma quille éclate ! Ô que j’aille à la mer !

    Si je désire une eau d’Europe, c’est la flache
    Noire et froide où vers le crépuscule embaumé
    Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche
    Un bateau frêle comme un papillon de mai.

    Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames,
    Enlever leur sillage aux porteurs de cotons,
    Ni traverser l’orgueil des drapeaux et des flammes,
    Ni nager sous les yeux horribles des pontons.

  2. aliamostefaoui Dit :

    [ L’Amour et la Mort ]
    Poèmes de Louise Ackermann

    À M. Louis de Ronchaud
    I
    Regardez-les passer, ces couples éphémères !
    Dans les bras l’un de l’autre enlacés un moment,
    Tous, avant de mêler à jamais leurs poussières,
    Font le même serment :

    Toujours ! Un mot hardi que les cieux qui vieillissent
    Avec étonnement entendent prononcer,
    Et qu’osent répéter des lèvres qui pâlissent
    Et qui vont se glacer.

    Vous qui vivez si peu, pourquoi cette promesse
    Qu’un élan d’espérance arrache à votre coeur,
    Vain défi qu’au néant vous jetez, dans l’ivresse
    D’un instant de bonheur ?

    Amants, autour de vous une voix inflexible
    Crie à tout ce qui naît : « Aime et meurs ici-bas ! »
    La mort est implacable et le ciel insensible ;
    Vous n’échapperez pas.

    Eh bien ! puisqu’il le faut, sans trouble et sans murmure,
    Forts de ce même amour dont vous vous enivrez
    Et perdus dans le sein de l’immense Nature,
    Aimez donc, et mourez !

    II

    Non, non, tout n’est pas dit, vers la beauté fragile
    Quand un charme invincible emporte le désir,
    Sous le feu d’un baiser quand notre pauvre argile
    A frémi de plaisir.

    Notre serment sacré part d’une âme immortelle ;
    C’est elle qui s’émeut quand frissonne le corps ;
    Nous entendons sa voix et le bruit de son aile
    Jusque dans nos transports.

    Nous le répétons donc, ce mot qui fait d’envie
    Pâlir au firmament les astres radieux,
    Ce mot qui joint les coeurs et devient, dès la vie,
    Leur lien pour les cieux.

    Dans le ravissement d’une éternelle étreinte
    Ils passent entraînés, ces couples amoureux,
    Et ne s’arrêtent pas pour jeter avec crainte
    Un regard autour d’eux.

    Ils demeurent sereins quand tout s’écroule et tombe ;
    Leur espoir est leur joie et leur appui divin ;
    Ils ne trébuchent point lorsque contre une tombe
    Leur pied heurte en chemin.

    Toi-même, quand tes bois abritent leur délire,
    Quand tu couvres de fleurs et d’ombre leurs sentiers,
    Nature, toi leur mère, aurais-tu ce sourire
    S’ils mouraient tout entiers ?

    Sous le voile léger de la beauté mortelle
    Trouver l’âme qu’on cherche et qui pour nous éclôt,
    Le temps de l’entrevoir, de s’écrier : « C’est Elle ! »
    Et la perdre aussitôt,

    Et la perdre à jamais ! Cette seule pensée
    Change en spectre à nos yeux l’image de l’amour.
    Quoi ! ces voeux infinis, cette ardeur insensée
    Pour un être d’un jour !

    Et toi, serais-tu donc à ce point sans entrailles,
    Grand Dieu qui dois d’en haut tout entendre et tout voir,
    Que tant d’adieux navrants et tant de funérailles
    Ne puissent t’émouvoir,

    Qu’à cette tombe obscure où tu nous fais descendre
    Tu dises : « Garde-les, leurs cris sont superflus.
    Amèrement en vain l’on pleure sur leur cendre ;
    Tu ne les rendras plus ! »

    Mais non ! Dieu qu’on dit bon, tu permets qu’on espère ;
    Unir pour séparer, ce n’est point ton dessein.
    Tout ce qui s’est aimé, fût-ce un jour, sur la terre,
    Va s’aimer dans ton sein.

    III

    Éternité de l’homme, illusion ! chimère !
    Mensonge de l’amour et de l’orgueil humain !
    Il n’a point eu d’hier, ce fantôme éphémère,
    Il lui faut un demain !

    Pour cet éclair de vie et pour cette étincelle
    Qui brûle une minute en vos coeurs étonnés,
    Vous oubliez soudain la fange maternelle
    Et vos destins bornés.

    Vous échapperiez donc, ô rêveurs téméraires
    Seuls au Pouvoir fatal qui détruit en créant ?
    Quittez un tel espoir ; tous les limons sont frères
    En face du néant.

    Vous dites à la Nuit qui passe dans ses voiles :
    « J’aime, et j’espère voir expirer tes flambeaux. »
    La Nuit ne répond rien, mais demain ses étoiles
    Luiront sur vos tombeaux.

    Vous croyez que l’amour dont l’âpre feu vous presse
    A réservé pour vous sa flamme et ses rayons ;
    La fleur que vous brisez soupire avec ivresse :
    « Nous aussi nous aimons ! »

    Heureux, vous aspirez la grande âme invisible
    Qui remplit tout, les bois, les champs de ses ardeurs ;
    La Nature sourit, mais elle est insensible :
    Que lui font vos bonheurs ?

    Elle n’a qu’un désir, la marâtre immortelle,
    C’est d’enfanter toujours, sans fin, sans trêve, encor.
    Mère avide, elle a pris l’éternité pour elle,
    Et vous laisse la mort.

    Toute sa prévoyance est pour ce qui va naître ;
    Le reste est confondu dans un suprême oubli.
    Vous, vous avez aimé, vous pouvez disparaître :
    Son voeu s’est accompli.

    Quand un souffle d’amour traverse vos poitrines,
    Sur des flots de bonheur vous tenant suspendus,
    Aux pieds de la Beauté lorsque des mains divines
    Vous jettent éperdus ;

    Quand, pressant sur ce coeur qui va bientôt s’éteindre
    Un autre objet souffrant, forme vaine ici-bas,
    Il vous semble, mortels, que vous allez étreindre
    L’Infini dans vos bras ;

    Ces délires sacrés, ces désirs sans mesure
    Déchaînés dans vos flancs comme d’ardents essaims,
    Ces transports, c’est déjà l’Humanité future
    Qui s’agite en vos seins.

    Elle se dissoudra, cette argile légère
    Qu’ont émue un instant la joie et la douleur ;
    Les vents vont disperser cette noble poussière
    Qui fut jadis un coeur.

    Mais d’autres coeurs naîtront qui renoueront la trame
    De vos espoirs brisés, de vos amours éteints,
    Perpétuant vos pleurs, vos rêves, votre flamme,
    Dans les âges lointains.

    Tous les êtres, formant une chaîne éternelle,
    Se passent, en courant, le flambeau de l’amour.
    Chacun rapidement prend la torche immortelle
    Et la rend à son tour.

    Aveuglés par l’éclat de sa lumière errante,
    Vous jurez, dans la nuit où le sort vous plongea,
    De la tenir toujours : à votre main mourante
    Elle échappe déjà.

    Du moins vous aurez vu luire un éclair sublime ;
    Il aura sillonné votre vie un moment ;
    En tombant vous pourrez emporter dans l’abîme
    Votre éblouissement.

    Et quand il régnerait au fond du ciel paisible
    Un être sans pitié qui contemplât souffrir,
    Si son oeil éternel considère, impassible,
    Le naître et le mourir,

    Sur le bord de la tombe, et sous ce regard même,
    Qu’un mouvement d’amour soit encor votre adieu !
    Oui, faites voir combien l’homme est grand lorsqu’il aime,
    Et pardonnez à Dieu !

  3. maaradji khaled Dit :

    Vous émanez de cette pure source qui fait du bien.
    Toujours ravi de vous lire!

    Epi de lumière pour cet espace;
    A vous,volontiers,je cède ma place.
    Unique dans votre combat éfficace.

    khaled maaradji

  4. Fadmiratrice Dit :

     »
    Mes respects à toi,un ami
    Je te dirai grand merci
    De me dédier cette poésie!
    Nous sommes présents ici
    De samedi à vendredi,
    Evasion de tous les soucis
    Se retrouvant à bloguie
    Tous Contents et ravi(es)
    Rédigeant de jolis écrits
    Entre fréres,soeurs et ami(es)
    Espérant lire tes recits
    Tu te mets dans l’oubli,
    A trop duré ton sursit
    Contribue dans cet abri
    Toi le grand sougri
    Ne sois pas insoumis
    Sois béni,un ami
    merci
    -Fadmiratrice-

    E

  5. Fadmiratrice Dit :

    Votre place est irremplaçable
    Vous frére inchibanisable
    Vos vers sont inégalables
    Votre empreinte est enviable
    Vous êtes sensible et adorable
    Votre poésie nous fait voyager
    Avec votre savoir qui ne vous est pas étrangé
    Les lire et les comprendre on se sent soulagé
    Vous qui êtes capable de tous les sujets
    Pour ce Royaume vous restez l’apogée
    Vous qui n’êtes au Blog jamais en congé
    Vous êtes la source mére
    Devant vous,on doit se taire
    Vous remplacer m’est chimère
    Et coagulent mes artéres
    A vous les écrits ,frére
    Et à nous les commentaires
    Dans ce jardin que vous embaumez
    Des bloggeurs,vous êtes le plus aimés
    De sagesse et bonté,vous êtes bien armé
    De tous les chemins que vous avez parsemés
    Vous devrez être le premier a être primé

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