Jeudi 12 Mars 2009 21h55mn 24s
Nouveau commentaire sur l’article #2194 « Tu n’es pas facile à oublier,Mohamed. »
Auteur : aliamostefaoui (IP: 81.22.89.71 , 81.22.89.71)
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Mohamed en 1980-89
Extraits de quelques articles
« Oh ! sage lecteur cet amant est amoureux de la vie, nous moisissons comme lui, à petit feu , nous succombons à l’ennui , ou allons-nous ? qu’adviendra-t-il de nous lecteur ami
A ceux qui luttent et refusent de mourir ainsi, à tous ceux qui sont nés pour vivre je dédie ces cris.
Suez ! courez ! tuez vous et vos enfants pour le béton, bande de fous pourquoi faire des salons, alors que désormais votre vie est sans saveur, sans horizons ? chaque chose en son temps, nourrissez,éduquer,soigner d’abord vos enfants. Edifier les hommes avant le béton , eux le véritable moisson. Les hommes ulcéreux,malades,fatigues,illettrés,essoufflés à quoi serviraient les maisons somptueuses. »
« villes sans culture, sans livres, sans sport,sans théâtre,sans fleurs,sans lumière. les télévisions orientées vers le Caire, feuilletons sans sens, sans fin,Histoires à dormir debout, assis……….
Les jeunes s’éternisent aux cafés,respirent …le football marmelade assaisonnée au RAI somnifère, enfin la drogue ultime gouffre ou l’on se perd……………
Yen a marre ! y en a marre de dire y en a marre ! sahitou ! ça va ?çà ne va pas ? comme-ci comme ça . Fatigues, lassés,affamés on se quitte le soir. On bouffe chez soi un film sans joie, on se couche mais on ne dort pas. au matin le refrain : çà va ?
………………La réalité est la .je défie qui ne me croit pas. Le mal se propage, crevons l’abcès !
Mohamed Mostefaoui
Sougueur 1982
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13 mars 2009 à 3 03 03 03033
Encore d’actualité. C’est vrai que les ecrits ne meurent jamais. Sougueur des annees 80 decrites dans ces bribes de poemes eparses ressemble beacoup au Sougueur actuel. Rien n’a changé. Sauf peut etre Mohamed qui y est absent. Physiquement seulement. Ceux qui ecrivent ne meurent jamais. Ils reviennent a la vie chaque fois qu’on les lit, tel le sphynx qui renait de ses cendres!
Repose en paix mon frere Mohamed. Tu revais d’un Sougueur epanoui. D’une jeunesse instruite et engagée. Helas, ce n’est pas pour demain. Qui du poete ou du politique est capable de changer les choses? Bien sur quand il s’agit des choses, c’est le politique. Mais qu’en est-il de l’humain? -si humain existe encore- Le poete s’y sent chez lui. Car il parle du coeur au coeur, du coeur au cerveau et jamais l’inverse. Car le poete n’est pas cerebral. Il est naif. Il est guidé par cette meme naivete infantile, mais tellement creative. Souvenez-vous: Le monde n’est vivable qu’a travers les yeux d’un enfant et le poete est cet eternel enfant, qui refuse de viellir, qui refuse de pourrir. Mohamed, tu n’es pas mort. Six pieds sous terre Mohamed. Tu « freres » encore (pour reprendre un autre grand enfant celebre).