Jeudi 5 Mars 2009 23h15mn 03s
« merwane.b »
IL était une fois ,au fin fond de
la SIBERIE
IL était une fois ,au fin fond de la SIBERIE, un village de chasseurs ,ou le chef avait une femme très belle ,très jeune,dont ils était amoureux fou….
La saison de chasse ayant été très fructueuse ,il charge son traineau de toutes les fourrures pour aller les vendre à la ville voisine.Les peaux étant d’une très belle qualité ,il put les échanger à un bon prix ,acheter tout ce qu’il fallait pour la survie de son village et le bien être de chacun,car c’était un homme juste et bon.
Après ces achats,il lui resta une peau de renard blanc et vit,dans un coin du magasin ,un miroir en métal poli.
Dans son village ou l’on vivait depuis des millénaires sous tente, il n’y avait jamais eu, de mémoire de chasseur ,aucun miroir.
Aussi pensa -t-il faire plaisir à sa femme ,qui était comme vous le savez « belle comme un rêve », en échangeant la peau de renard contre le miroir de métal poli
Il revint au village , distribua les vivres et les objets ramenés de ville équitablement être tous les chasseurs,ne gardant pour lui que le miroir enveloppé dans sa chemise,qu’il déposa aux pied de sa femme
Celle ci se pencha sur le paquet ,ouvrit la chemise,reconnut l’odeur de son mari,s’arrêta stupéfaite,éclata en sanglots,puis prit son manteau,ses raquettes de neige et s’enfuit sans un mot jusqu’au village de sa mère.
Cette dernière s’étonna de la visite de sa fille.Celle-ci entre deux sanglots murmura:
-mon mari ne m’aime plus.Il est parti à la ville comme chaque année,vendre ses fourrures .Comme chaque année depuis toujours,il a rapporté tout ce qu’il fallait pour le village.Il n’a oublié personne.
Mais dans sa chemise ,il a ramené un femme merveilleuse,très jolie,séduisante comme un matin de printemps.Elle avait même son odeur,je l’ai reconnue .
C’est bien le signe qu’il ne m’aime plus .
Sa mère qui était une femme d’expérience,car elle avait beaucoup vécu ,lui dit:
-Viens avec moi ,je veux voir qui oserait être plus belle que ma fille.Plus belle que le reve d’un rois!
je veux voir,
Arrive au village des chasseurs ,elle entra sous la tente du chef ,reconnut la chemise de son gendre ,l’ouvrit,se pencha,regarda et éclata de rire ,en disant à sa fille
-Tu n’as rien à craindre ma chérie,elle est vieille et moche.
OUI? ON NE VOIT SES PROBLEMES… QU’AVEC SES PROPRES YEUX.
Merwane B
élève au lycée Ibn Rostom de Tiaret
6 mars 2009 à 10 10 22 03223
Bonjour
beau conte de fée, c’est votre creation?
aux prochains
bon courage
6 mars 2009 à 10 10 23 03233
Le lobe de l’oreille, l’orteil et la jambe
Un sultan avait sept filles. Six avaient épousé de preux chevaliers, la septième avait choisi un idiot surnommé le Teigneux car il se coiffait d’une panse de brebis. Aussi ce dernier poussait-il le ridicule jusqu’à chevaucher un âne galeux, à l’envers, en le tenant par la queue. Un jour, le roi voulut éprouver ses gendres. Il fit semblant d’être malade et réclama, pour sa guérison, du lait de lionne. Les six chevaliers, fiers et imbus de leur personne, filèrent ensemble en crachant sur le Teigneux qui fut obligé de prendre un autre chemin. Ils ignoraient que c’était le grand roi Haroun Rachid, contraint de vivre ainsi car Dieu lui avait prescrit sept années de malheur.
Plus loin sur la route, un miracle se produisit et le grand saint, Sidi Abdelkader, apparut au roi déchu. Il lui offrit une outre remplie de lait de lionne, le métamorphosa en magnifique chevalier, et disparut.
Sur le chemin du retour, Haroun Rachid rencontra ses six beaux-frères qui n’avaient pas réussi à trouver le lait. Ils ne le reconnurent pas. C’est alors qu’il leur proposa de leur donner le lait contre un bout du lobe de l’oreille de chacun. Ils acceptèrent et Haroun Rachid garda les six lobes dans une musette. Au retour, le sultan fut satisfait de ses six gendres et déçu du septième. Ce dernier avait repris son aspect de Teigneux et s’en revenait les mains vides chevauchant son âne.
La fois d’après, le sultan exigea pour sa guérison une pomme qui se trouvait dans le jardin de la terrible ogresse Allia Bent-Mansour sekna cheg sebaâ bhour (« Alia la fille de Mansour qui habite au-delà des sept mers »). Les six, comme à leur habitude, prirent la route ensemble espérant croiser le chemin du chevalier. Le Teigneux de son côté rencontra le saint qui, cette fois, lui dit :
- Tiens ! Voilà deux fois sept perdrix. Tu découvriras, au bord des océans un aigle géant qui te les fera franchir sans se poser. Pour qu’il accomplisse la traversée, tu lui offriras à manger une perdrix à chaque étape.
Ainsi, le roi déchu suivit les conseils du saint. A l’aller, tout se déroula dans les meilleures conditions. L’aigle reçut comme convenu une perdrix après avoir franchi chacun des sept océans. L’aigle le déposa dans le jardin d’Allia Bent-Mansour, il y cueillit une pomme et s’en retourna. Comme pour l’aller, il offrit à l’aigle les perdrix. Mais à la septième et dernière étape la perdrix lui échappa des mains et tomba dans l’eau. Sans hésiter Haroun Rachid sortit son couteau et se trancha un bout de chair, derrière le genou. Il le mit dans le bec de l’oiseau qui dit, écoeuré :
– Hum ! Cette viande est salée, que m’as-tu donné ?
– De ma chair, car j’ai perdu la perdrix.
– Reprends ta chair, et estime-toi heureux. Cette négligence aurait pu te coûter la vie.
Le roi recolla en hâte le morceau sur sa jambe. L’aigle le mena à bon port. De nouveau, sous l’apparence d’un chevalier, il proposa l’échange aux six, qui avaient échoué, et obtint de chacun un bout du cinquième orteil qu’il mit également dans la musette.
Arriva le moment où Haroun Rachid réalisa que les sept ans de malheur venaient de s’achever. Il se présenta au sultan. Il se fit reconnaître sous sa véritable identité et confondit ses six beaux-frères en montrant leurs lobes d’oreilles et leurs bouts d’orteils qu’il sortit de la musette. Haroun Rachid fut rétabli dans ses honneurs et son épouse recouvra sa fierté. De ces miracles, il resta trace. Ainsi les humains ont le lobe plus petit que le reste de l’oreille et le cinquième orteil plus petit que les autres. Quant à notre jambe, elle présente un creux derrière notre genou. C’est la partie qui fut tranchée pour nourrir l’aigle. Et le mollet est plus gros car c’est à cet endroit que le morceau fut recollé en hâte par le héros.
6 mars 2009 à 10 10 31 03313
Une vielle légende indienne raconte qu’un brave trouva un jour un
oeuf d’aigle et le déposa dans le nid d’une « poule de prairie ».
L’aiglon vit le jour au milieu d’une portée de poussins de prairie
et grandit avec eux.
Toute sa vie l’aigle fit ce qu’une poule de prairie fait
normalement. Il chercha dans la terre des insectes et de la
nourriture. Il caqueta de la même façon qu’une poule de prairie.
Et lorsqu’il volait, c’était dans un nuage de plumes et sur
quelques mètres à peine.
Après tout, c’est ainsi que les poules de prairie sont censées
voler.
Les années passèrent. Et l’aigle devint très vieux. Un jour,
il vit un oiseau magnifique planer dans un ciel sans nuage.
S’élevant avec grâce, il profitait des courants ascendants,
faisant à peine bouger ses magnifiques ailes dorées.
« Quel oiseau splendide ! » dit notre aigle à ses voisins.
« Qu’est-ce que c’est ? »
« C’est un Aigle, le roi des oiseaux, » cacqueta sa voisine.
« Mais il ne sert à rien d’y penser à deux fois. Tu ne sera jamais
un aigle. »
Ainsi l’aigle n’y pensa jamais à deux fois.
Il mourut en pensant qu’il était une poule de prairie.
Vous est-il arrivé de penser, vous aussi, que vous étiez
une poule de prairie ?
Pensez-y à deux fois…