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« SVP,RESPECT AUX ENSEIGNANTS!!! »

Nouveau commentaire sur l’article #1918 « Les raisons de la crise de l’enseignement « 
Auteur     : Fadmiratrice (IP: 41.200.119.171 , 41.200.119.171)
E-mail     : fatimas75@hotmail.com
Commentaire:
« SVP,RESPECT AUX ENSEIGNANTS!!! »
Si nous sommes encore debout c’est grâce à ces honnêtes braves hommes et femmes qui veillent toujours au bon déroulement de leur noble tache combien compliquée de nos jours avec ces réformes répétées à tort et à travers sans bonne étude!!!


Si on a étoffé l’époque d’après guerre d’éloges c’était et pour les enseignants et pour les élèves;ces élèves qui vivaient la  misère étaient vraiment sages,éduqués et avaient une envie folle de s’instruire pour qu’un jour,ils contribueront à l’épanouissement de notre jeune pays.(ce qui n’est pas le cas de nos jours)
Nos enfants ne sont plus attirés par le savoir ni par l’éducation mais ils  le sont par la matière(l’argent et la richesse,et avec n’importe quel moyen!!!)
A mon humble avis,l’enseignant qui n’arrive pas à joindre les deux bouts !!!est loin de toute incrimination et si incrimination y en a, elle revient,et aux parents et à la société!!!Et si maintenant enfants sont à l’abri des fléaux et des maux de la société(rue) c’est grâce à l’école.Alors!Respectons et aidons nos enseignants qui continuent à enseigner et éduquer  pour arracher la liberté comme là si bien dit en poème notre ROI RABAH,jusqu’à ce que mort s’ensuive!!!
Si je vous semble arrogante,sachez que cette écrit n’est nullement venu de moi mais des circonstances de ma vie!!!!
-FADMIRATRICE-

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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9 Réponses à “« SVP,RESPECT AUX ENSEIGNANTS!!! »”

  1. kelouche Dit :

    Dis madame!

    Si des générations entières ne savent pas s’exprimer et encore moins écrire, et même si cela par miracle arrivait-il les élèves restent très dépendants et n’ont aucune autonomie et pas du tout proactifs même étudiants universitaires..en résumé ils restent élèves dépendant, jusqu’à leur graduation, d’un enseignant distillant un genre de savoir révolu moyennant une méthode toute aussi révolue…alors ne quémandez pas un hypothétique respect, par contre méritez-le si respect il y a, à commencer par une prise de position contre l’hécatombe de cerveaux dont vous êtes les premiers complices, ici bas devant dieu et les hommes – j’ai deux sœurs qui sont dans l’enseignement aussi, et je comprends plus que quiconque ce qui vous arrive –
    Je crois que tu ferais mieux de revenir, dans les rangs que vous savez si bien inspecter et observer puis réprimander les éternels élèves, lorsque ceux là ont de la misère à en faire des droits..Foutaise. Et pense à joindre les deux bouts ce ne sont pas les parents ni la société qui sont dans ta blouse et non sur ton estrade.
    Et si la société est pour quelque chose alors l’enseignant est pour beaucoup, par contre les parents, quant à eux ils passent moins de temps avec leurs enfants que les enseignants…Donc la société c’est vous qui la façonner avec votre savoir.
    Honnêtement je ne sais pas quoi dire de plus tellement j’en ai sur le cœur…

  2. Rabah Dit :

    Je me plie d’abord devant les circonstances vécues et vous n’êtes point arrogante.je situe le problème algérien au niveau des premières réformes de l’après guerre où il fallait commencer d’abord par la révolution culturelle , ce qui explique qu’il n’y a plus de salles de cinéma ,de théâtre ,..tous les hommes voués à l’art souffrent deux fois .Même ceux qui ont bénéficié des terres et des avantages ne portent pas leur bienfaitrice dans leur coeur et on continue malheureusement à leur allouer des avantages ….
    je tiens à m’excuser au près de monsieur Aissa en lui répliquant que l’éducation commence d’abord au niveau de la petite famille et si le père n’a pas de temps à consacrer à ses enfants alors pourquoi les enfanter ??? Ce qui explique aussi que l’école est devenue une garderie .J’ai longtemps entendu pendant nos vacances que l’école rassemblait les enfants.
    et il ne faut surtout pas attendre qu’on redonne la considération aux enseignants car tout comme la liberté .,la considération doit s’arracher et je me joins à mon ami Aissa pour inculper et éveiller l’enseignant .En attendant,je tiens à féliciter cette dame respectueuse en l’accompagnant en choeur pour reprendre le refrain : Respect aux femmes car comme le dit Benbadis :
    Si on éduque un homme ,on éduque un individu.si on éduque une femme ,on éduque un peuple.
    je crois madame Fadmiratrice que l’un de vos proches vous succèdera et me détrônnera et continuera sa lancée de si belle pour dire au monde que la culture doit être le coeur de tout un peuple et que la femme doit être le pivot.
    Merci

    Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup

  3. maaradji khaled Dit :

    Bonjour Fadimatrice!
    Je suis toujours ravi par l’enthousiasme exprimé par vos articles et vos commentaires qui dénotent votre sincérité, de par la spontanéité que je vous reconnais et admire.
    Mais croyez-moi ,quand j’ai lu le titre(je dis bien le titre) de votre commentaire sur l’article »les raisons de la crise de l’enseignement »,j’ai cru avoir manqué respect aux enseignants!(sourire). Je suis allé directement relire mon article quand même.Tout en étant certain que je n’ai jamais manqué de glorifier ,sans complisance aucune,leurs efforts consentis dans des conditions pénibles que personne n’ignore.
    Mon respect pour ces gens émane du savoir qu’ils m’ont transmis et de l’éducation que mes parents m’ont inculquée et qui allait avec insistance dans ce sens.
    Vous me trouvez toujours ravi devous lire.

  4. Fadmiratrice Dit :

    « Je dis Monsieur Kelouche, »
    De tous les fonctionnaires exérçants,s’il y’a quelqu’un qui comble son emploi du temps c’est bien l’enseignant,sans citer ses préparations et corrections quotidiennes chez lui,qui nécessitent davantage de temps et de sacrifices,et si le pauvre n’arrive pas à joindre les deux bouts je pense que c’est la même raison qui vous à pousser à être là ou vous êtes!!!
    On ne réprimande pas nos enfants qui sont certe victimes,mais ce n’est pas la faute à l’enseignant ou à l’école qui continue à accomplir sa pénible tache malgré vents et marées!!! ( et si les élèves restent dépendants et n’ont aucune autonomie comme vous le dites ce n’est pas dû à l’enseignant non plus,ce dernier qui ne fait qu’appliquer des derectives émanant de la tutelle!!!)cherchez!!!,vous allez trouver les vrais raisons de ce fiasco cher monsieur!!
    L’enfance n’est pas un vain mot qu’on sort,lorsqu’on veut séduire.
    Notre jeunesse à nous n’en peut plus de plonger la tête dans les sachets de colle et autres nombreux fléaux qui ternissent notre existence,elle en a marre,qu’on se le dise,de compter les passants sur les trottoirs et les jours d’une attente vaine qui se suivent et se ressemblent!
    Vous qui êtes à l’abri de tout celà,là où vous êtes!!! Notre pays à besoin de toutes ses compétences et de beaucoup de sacrifice afin de contribuer tant bien que mal à y remédier,chose que fait journellement notre RESPECTABLE CHEIKH ENSEIGNANT qui veille toujours à éduquer et à cultiver nos enfants,ces deux facteurs malheureusement négligés par des parents criminels préoccupés par d’autres choses peutêtre plus importantes que leurs progénitures!!!!
    Fraternellement votre,
    -FADMIRATRICE-

  5. Rabah Dit :

    Nous sommes tous sortis d’un même pétrin.

    Lundi 23 Février 2009 0h57mn 09s

    Nouveau commentaire sur l’article #1963 “Bannissons la médiocrité “
    Auteur : habiba (IP: 41.221.26.14 , 41.221.26.14)
    E-mail : imanhib@wanadoo.fr
    Commentaire:
    Quel dommage!Quel gâchis!

    Je ne connais pas ce monsieur,mais je voudrais lui dire combien ses propos m’ont indigné.

    Algérienne et fière de tous ceux qui se sont sacrifiés ,ces bacheliers qui ont laissé tomber leurs études et répondu OUI au devoir sans se poser de questions , relayés par de jeunes professeurs dont vous êtes le produit.Des jeunes qui se sont donnés à fond pour former des philosophes comme vous pour les dénigrer depuis les pays d’europe ou je sais où vous êtes exactement.Connaissant trop bien l’europe, je sais que si vous y êtes

    ,c’est sans doute parce qu’ils ont besoin de vous,et si on a besoin de vous ,c’est sans doute parce qu’on vous a bien formé ces profs dont vous n’avez aucun respect, mais qui croyez sont très bien vus et respectés par toute la société algérienne. men allamani harfan sartou lahou abden. J’espère que vous n’avez pas oublier votre langue.Nous sommes tous sortis d’un même pétrin.
    Réspect à tous les profs.

    Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup

  6. Rabah Dit :

    Respect de celui qui nous appris harf.

    Dimanche 22 Février 2009 22h08mn 42s

    “BENMOKHTAR Aomar”

    Nouveau commentaire sur l’article #1963 “Bannissons la médiocrité “
    Auteur : BENMOKHTAR Aomar (IP: 41.221.26.131 , 41.221.26.131)
    E-mail : lamimkhatri@yahoo.fr
    Commentaire:

    M.KELLOUCHE pense et dit que les professeurs et les instituteurs qu’il a eus n’étaient pas aussi bons que l’attestent “ceux qui les caressent dans le sens du poil”.C’est très facile de le déclarer d’aussi loin et maintenant. Que tout le monde sache,lui en premier,que pour arriver là où il est,il a fallu qu’il passe d’abord par les notions aussi minimes soient-elles,apprises d’une manière ou d’une autre par

    ceux-là mêmes dont il ne voudrait “pas entendre parler même par accident”.Moi qui pensait que des cadres s’exilaient pour se parfaire dans tous les domaines dont le respect de celui qui nous appris harf. INGRATITUDE QUAND TU NOUS TIENS!tout à fait l’opposé de SI RABAH pourtant “pétri dans la même pâte”

    Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup

  7. Rabah Dit :

    Bannissons la médiocrité

    Posté par Rabah le 22 février 2009

    Dimanche 22 Février 2009 16h59mn 47s

    Nouveau commentaire sur l’article #1953 “j’en ai quand même sur le coeur”
    Auteur : kelouche (IP: 70.49.93.71 , bas14-montrealak-1177640263.dsl.bell.ca)
    E-mail : kelouche_a@hotmail.com
    Commentaire:

    Écoutez pour construire il faut être altruiste envers les générations futures, il faut commencer avant tout abord par se situer dans un repère bien précis en termes de temps et des fois même tout reconstruire et pourquoi pas , et aussi ne pas se laisser guider par ses sentiments ou encore caresser untel ou untel dans le sens du poil, et dieu sait qu’il y en a quelques uns dans ce blog et c’est très regrettable, car il y a urgence en la demeure et il n’en est pas question de plaire à X ou Y, au détriment

    d’une aspiration à nation prospère. C’est l’avenir de nos enfants dont il s’agit, ceux-là même qui vont affronter la vie très bientôt et plus vite qu’on ne le pense, ceux-là qui porteront le flambeau lorsque nous deviendrons tous de vieux retraités, ou dégustateurs de tulipes par les racines.Dans le fond posez-vous la question, êtes vous confiants dans l’avenir? Pensez-vous que l’enseignement actuel (chronologie oblige-repère) est assez bon pour que ceux qui nous remplaceront très bientôt, seraient à la hauteur de nos espérances??Je n’attends pas de réponses ni de vous ni de personne d’autre, car aussi bien vous, moi que tous les autres, nous savons clairement c’est quoi et aussi le pourquoi, alors trouvons le comment, et arrêtons enfin de prôner la politique de l’autruche du maâliche.
    Les professeurs et les instituteurs que j’ai eu ne sont pas tous extraordinaires et ils n’étaient pas tous bons, et je suis loin d’être un cas unique, il y a ceux qui t’apprenaient ce qu’ils avaient à t’apprendre point à la ligne, il y avait ceux qui t’apprennent par contre à raisonner par toi-même à développer ton sens de l’observation, ton sens critique et de ne pas prendre tout pour acquis , mais il y avait aussi des touristes ceux-là qui viennent et qui repartent comme ils étaient venus des chronophages (mangeur de temps d’autrui) sans plus. En d’autres termes ceux qui laissent leurs empreintes et ceux que tu n’aimerait pas qu’on t’en parle même pas accident.
    Et ceux qui me connaissent savent de quoi je parle, merci Rabah pour ton commentaire, je sais que tu es de ma génération et que tu as pétri dans la même pâte que moi, je sais que tu es direct et que tu n’acceptes pas la médiocrité quoi qu’il arrive.

    Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup

  8. Rabah Dit :

    Je voue aux enseignants respect

    Lundi 23 Février 2009 3h25mn 27s

    Nouveau commentaire sur l’article #1970 “Qu’on cherche ailleurs les raisons !!! “
    Auteur : KELOUCHE (IP: 70.48.158.181 , bas10-montreal02-1177591477.dsl.bell.ca)
    E-mail : kelouche_a@hotmail.com
    Commentaire:
    Je ne sais pas pourquoi mon commentaire a suscité tant d’incompréhension et d’indignation voir même d’accusations non fondées à mon égard, je ne me suis jamais érigé ni en philosophe (dixit Habiba) ni en redresseur de tort, loin de moi l’idée de manquer de respect à mes professeurs, Ô combien chers à mon cœur, non chère sœur FADMIRATRICE.

    Et je n’avais pas la prétention non plus de m’en prendre à vous personnellement ni à aucun autre cheikh, ce serait une vraie agression et signe d’ingratitude découlant d’une quelconque frustration enfouie au fond de mon subconscient, mais il n’en est rien. vous me faites dire ce que je n’ai pas dit, et tous mes propos ne se voulaient en fait qu’une alerte pour des cœurs vaillants comme les vôtres vous qui êtes dans les lignes de front dans l’édification du pays, reprenant vos mots FADMIRATRICE, comme je l’avais signifié sans ouvertement le dire car m’adressant de manière générale, mes deux sœurs sont aussi enseignantes et je leur voue à elles et à leur métier beaucoup de respect comme je l’ai toujours fait , tiens ma femme aussi était professeur de lettres durant dix ans, et je connais ce que veut dire sacrifier ses loisirs et des fois ses propres enfants, pour compléter telle ou telle tache ou responsabilité scolaire à la maison, ou mieux encore d’enfanter, ma femme a failli accoucher de mon deuxième enfant en donnant un cours, ses contractions avaient commencées sans qu’elle s’en aperçoive, elle est rentrée chez nous à 5 heures et mon fils est né à 5heures 45, donc entre nous je suis à même de savoir ce que endure un professeur pas besoin de me le rappeler, je l’ai eu dans mon vécu en partageant la vie d’une enseignante, ce que je voulais tout simplement dire c’est que vous êtes pris dans un système qui ne vous laisse pas trop de liberté dans l’accomplissement de vos tâches conjugué à la démission mal gré bon gré des parents et de la société aussi , point final.

    Les professeurs que j’ai écorché par mégarde, ou qui se sont sentis visés (visées) qu’ils me le pardonnent, cela n’avait point été mon intention, car croyant bien faire. Et j’en conviens que certains passages prêtaient, malgré moi, à confusion.
    Fraternellement FADMIRATRICE & HABIBA ( tu n’as pas besoin de me connaitre pour dire ce que tu penses être juste, je t’en prie)

    Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup

  9. aliamostefaoui Dit :

    temoignage d’un ancien eleve

    on lisant ces deux Articles, en dessous, j’avais compris ce que voulais dire Mr Klouche en tant qu’ancien eleve et L’histoire est la, pour nous faire rappelé la grève de 1980 au Lycée Bouchareb Nacer!! demandez vous pourquoi a t-elle eut lieu?

    1990
    Témoignage d’un lycéen /
    D’un élève du lycée Monsieur le professeur
    Posté par Rabah le 10 août 2008
    http://nadorculture.unblog.fr/tag/mostefaoui-mohamed

    Cher Mohamed Jamais ,je n’oublierai le jour où tu as commencé à nous enseigner la langue française .Tu étais là,en face de tes élèves,modeste ;tu aimais à te considérer un des leurs. Tu nous disais que le français était une belle langue et l’arme du savoir .
    Tu nous disais qu’il n’ y avait pas d’idiots dans classe ;aujourd’hui ,on nous traite comme tels ;aujourd’hui l’un nous larde d’épigrammes ; »la yadjouz » nus disent-ils. Hier encore ,tu nous disais ; « il n’y a point de différence entre la fille et le garçon » car affirmais -tu « l’Algérie a besoin de vous »
    Aujourd’hui,ils nous disent que la mixité est illicite. Tu nous donnais la parole pour extérioriser nos inquiétudes .aujourd’hui,ils nous disent ; »si vous parlez ,vous serez exclu à la fin de l’année . Cher ami ,toi qui nous a appris les principes de la morale ,toi qu’on taxa de mécréant ,que puis-je te dire ? Sinon te souhaiter de vivre heureux .Nous aurons ,quand à nous ,perdu en toi un enseignant fier et convaincu.
    Alger républicain du 31 décembre 1990-14 piquet !L’hebdo des Lycées

    2008

    La douleur muette des enfants
    MALTRAITÉS PAR LEURS ENSEIGNANTS
    http://www.lexpressiondz.com/article/2/2008-07-01/54032.html

    Longtemps ignorée et considérée comme un épiphénomène, cette violence du verbe donne, aujourd’hui, du fil à retordre à tous les observateurs.
    «Bourricot!» Un terrible substitut à tous les vocables que souhaitent écouter les écoliers. Des milliers d’entre eux l’entendent comme un coup de tonnerre lorsque leur conduite n’est pas «conforme» aux attentes de leurs professeurs. Ces écoliers qui vivent dans le pétrin ressentent leurs souffrances, sans pouvoir autant le dire. Leur douleur est muette.
    Témoignage: «Mon enseignant au primaire était un tyran. Brillant que je fus, j’entendais ce mot pratiquement tous les jours.» Tel est l’unique souvenir que garde Meriem de son premier instituteur. Dix ans plus tard, elle est toujours hantée par cette peur bleue. Elle tremble quand elle se souvient de lui. Lui c’est Abdellah, un enseignant ayant déjà une quinzaine d’années d’expérience à son actif.
    «C’est plutôt un cumul des années dans l’enseignement…», rétorque Meriem qui perd son calme à l’évocation du nom de cet enseignant. Front ridé et plat comme celui d’un Maya et au visage soigneusement rasé, cet enseignant longiligne ne nie pas sa «tyrannie.»
    Il l’avoue sans gêne. «Ainsi, mes élèves se souviendront de moi», nous dit-il comme si un duel acharné l’oppose à ces chérubins fragiles mais aussi fragilisés. D’autres enfants, à l’instar de Ikram, craignent déjà pour leur avenir et celui de leurs camarades. «Pourquoi on nous traite ainsi?», s’est interrogée la fille de Bab El Oued. Dans quelques années, cet enfant aux yeux interrogateurs pourra répondre elle-même à cette question. De nos jours, elle ne fait que subir les affres d’un choc profond. Sa souffrance se lit dans ses yeux larmoyants

    Maltraitance, injure…
    Devant la gravité de ce phénomène préoccupant, les orfèvres en la matière tirent la sonnette d’alarme. Les avis sont identiques. Sollicité par L’Expression, le professeur Mustapha Khiati, président de la Fondation nationale pour la promotion de la recherche scientifique dans le domaine de la santé (Forem), a précisé que ce genre de propos proférés «équivalent une maltraitance.» Ce qui est gravissime, selon lui, est que cette «humiliation est devenue ordinaire dans notre pays, car, durant la tragédie nationale, la société algérienne était confrontée à une violence extrême».
    D’autre part, maître Noureddine Benissad, secrétaire général de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (Laddh), considère ce comportement des enseignants comme «une injure juridiquement sanctionnée par le Code pénal». L’enseignant risque-t-il de se retrouver derrière les barreaux en traitant son élève de bourricot ou d’un qualificatif similaire? Marquant une légère pause, Me Benissad reprend la parole. L’instituteur, selon lui, ne risque pas la prison. «Cela dépend de sa bonne ou mauvaise foi», ajoutera-t-il. Si les experts comprennent le comportement négatif des enseignants, certains écoliers ont du mal à expliquer le malheur qui leur arrive.
    A chaque maltraitance, ils sentent un déluge leur tomber sur la tête. Rencontrée au coeur de la capitale, Nadjet. S, une autre victime ayant boudé l’école dès l’âge de 16 ans, voulait tout dire.
    L’amère réalité à laquelle elle fait face est si profonde qu’elle n’arrive pas à trouver les mots. Assise sur un banc, la tête entre les mains, elle demeure statique plusieurs minutes durant. «…Pourtant on a rien commis de bestial pour qu’on soit traités d’animaux…», regrette l’adolescente native d’Alger. Elle donne l’impression de vouloir se venger de son instituteur au primaire, qui a fait de son avenir un prolongement d’un passé ténébreux. «Je veux uniquement que cette pratique cesse dans nos écoles», clame-t-elle.
    Admettant que «c’est toute la société qui est malade», le Pr Khiati enfonce le clou. Il souligne, sans ambages, que cette violence verbale utilisée par les enseignants peut «pousser» l’élève à l’abandon de l’école. L’exemple de Walid, habitant à Beaulieu (El Harrach) en est une illustration.
    Les faits de la scène remontent à l’année 2006. «Il était un élève moyen qui avait besoin de soutien pour concurrencer les meilleurs éléments de sa classe. Brusquement, ses résultats scolaires se sont dégradés. Ses parents ne savaient à quel saint se vouer. Ce sont ses camarades de classe qui les ont mis au courant en leur avouant que leur fils est quotidiennement traité d’immature, de fainéant…et d’âne», relate Ahlam, la psychologue de Walid.
    Deux ans plus tard, ce beau garçon ne va plus à l’école. A longueur de journée, il se trouve «scotché» devant l’écran. Il ne prononce le moindre mot que rarement et il a peur de tout le monde. «C’est un crime qu’a commis son enseignant. Walid a actuellement des troubles psychiques alarmants. Dès qu’il voit une craie, une blouse, une trousse, un manuel scolaire de son frère aîné, il tombe en sanglots», ajoutera-t-elle le regret dans l’âme.
    Ce petit enfant peut-il aujourd’hui rejoindre l’école? «Je l’espère mais…», lâche Ahlam, faisant un geste pour dire que l’état de Walid est si grave qu’il nécessite un suivi quotidien. Que pense cet enfant aujourd’hui à son 11e printemps? «Si je rencontre ce prof, je le tuerai…sans regrets», ne cesse-t-il de répéter pour dire toute sa colère contre son enseignant «irresponsable.» Cette maltraitance menant jusqu’à l’abandon de l’école a des conséquences néfastes. Nombreux parmi ces élèves «obligés de quitter leur établissement», sont devenus des délinquants.
    Des abonnés de la rue. Chiffres à l’appui, le président de la Forem a affirmé qu’en 2007, les services de sécurité ont enregistré 16 crimes de sang commis par des enfants. Un chiffre auquel les experts ne trouvent aucune explication.
    Pis encore, 94.000 autres ont été présentés devant la justice pour différents délits, une partie non négligeable parmi eux a fui l’école, car ils étaient, maltraités par leurs enseignants. Longtemps ignorée et considérée comme un épiphénomène, cette violence du verbe donne aujourd’hui, du fil à retordre aux sociologues, psychologues…et à d’autres experts.

    L’élève en échec humilié
    Ne pouvant accepter cette violence, les parents d’élèves souffrent autant que leur progéniture. Mère de quatre enfants, Malika, infirmière dans un CHU à Alger, endure le martyre. «Je n’arrive pas à dormir le soir», a-t-elle avoué. Les troubles que son fils Djamel vit actuellement sont causés par «celui, quand il prononce son nom, il veut que toute la planète cesse de parler afin de l’entendre», reconnaît cette maman ayant du mal à retenir des larmes chaudes. En fait, la réalité est amère. L’usage des qualificatifs peu nobles à l’encontre des écoliers est une «pratique dépourvue de sentiments.» «Bourricot est un terme que j’ai cru banni du vocabulaire des enseignants», nous a confié Lyès, sociologue et professeur dans une université française.
    A se fier à ses dires, les enseignants reproduisent sur leurs élèves les violences psychologiques et remettent en scène les dénis que leur infligèrent leurs propres éducateurs.
    «Bourricot», est devenu ainsi un nom de code que les instituteurs ne cessent d’utiliser, au grand dam de leurs élèves. La posture de l’éducateur est malheureusement, cette fois-ci, «celle du parent répressif.»
    En voici un exemple: «Ce dont cet élève a besoin, c’est d’un bon coup de pied aux fesses, qui agit comme un électrochoc. Il est encore très immature.» Cet instituteur apostrophé dans une école primaire à Kouba, «se valorise en dépréciant l’élève et se légitime de reproduire ainsi les humiliations qu’il a lui-même subies», en les affublant de «vertus» qu’il croit «thérapeutiques».
    Cet état d’esprit constitue le socle des violences légitimées dans le cadre de l’institution scolaire.
    L’idée de pouvoir humilier et sermonner «l’élève en échec» rassure certains enseignants ainsi confortés dans leur croyance. Sur sa lancée, M.Khiati a mis en garde contre le manque d’humanisme de la part des enseignants. A ce propos, il paraphrase Boubekeur Benbouzid, ministre de l’Education nationale ayant déclaré que 80% des enseignants du primaire n’ont pas eu leur Bac.
    D’autre part, la psychologue Ahlem.F. a prévenu contre le rôle négatif que peut jouer l’école si l’éducateur «abuse de son pouvoir». L’établissement scolaire «ne doit pas être un lieu d’enfer», a-t-elle souligné. L’élaboration d’une stratégie nationale intersectorielle est non seulement inévitable, mais relève de l’urgence, affirme le Pr Khiati.
    La mise en place de cellules de psychologie s’impose au niveau de tous les établissements scolaires, explique la psychologue. Quant à Me Benissad, il estime que l’enseignant doit avoir la culture du respect des droits de l’homme. «La juridiction vient en aval», poursuit le SG de la Laddh.
    D’une manière ou d’une autre, il s’agit d’examiner notre rapport à la violence qui nous porte à penser que le «bien» en éducation n’est guère l’usage de la brutalité correctrice contre des enfants mais de les protéger de toute violence.
    Enquête réalisée par Fouad IRNATENE

    Mes Respects aux Enseignants

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