Les raisons de la crise de l’enseignement

 

 

Mardi 17 Février 2009 19h08mn 17s

Nouveau commentaire sur l’article #1094 « COURRIER « 
Auteur     : maaradji khaled (IP: 41.201.120.168 , 41.201.120.168)
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Commentaire:
« Un homme qui enseigne peut devenir aisément opiniâtre, parce qu’il fait le métier d’un homme qui n’a jamais tort. » Montesquieu.

Ce serait la pire des ingratitudes de nier la compétence de notre corps enseignant ,et à tous les niveaux. Bien sûr je n’ignore pas les exceptions.
Le problème ne réside pas uniquement au niveau de l’enseignement qui est un élément d’un ensemble constitué de plusieurs collectivités et d’autres paramètres dont il dépend directement.

Dans le contexte actuel des choses,il serait insensé, voire malhonnête d’incriminer les enseignants(es).
A mon humble avis, l’enseignement est victime, comme tant d’autres secteurs, de la crise morale que traverse la société.Celle-ci a perdu tous ses préceptes en s’engouffrant dans un délabrement et une clochardisation sans précédent. Cet état de fait se répercute sur la famille, l’enfant  et étouffe le rôle de l’école….
En plus,les institutions ne donnent plus aucune considération à l’éducation en général du fait qu’elles sont régentées, pour la plupart, par des gens qui n’ont pas goûté au savoir ou qui y étaient exclus par le fait de leur  non- prédisposition à savourer ce délice.
La valeur qu’on est obligé d’attribuer au Savoir n’existe presque plus.
Et s’il y a des fils qui tiennent encore, c’est grâce à l’abnégation des enseignants(es) qui ne baissent pas les bras face à tout ce qui ne peut générer que le découragement.
Des élèves qui n’ont plus le respect de rien et de personne, phénomène engendré par la démission de la cellule de base,la famille. Ces enfants se trouvent noyés dans une société qui n’a de soif  que pour ce qui est matériel en y accédant par tous les moyens, et où l’ordre communautaire n’existe pas…
Comment voulez-vous remédier à ce drame ,alors que celles et  ceux, qui sont censés inculquer le savoir, la morale,le civisme à tous les paliers de la société, ne soient plus RESPECTES.
Si le monde est monde,la place de l’enseignant(e) doit être sur le plus haut podium qui puisse exister.
Donc, il faudrait un climat  général où l’enseignement influe sur la société et non celle-ci,  majoritairement ignorante de la connaissance sur tous ses aspects, l’étouffe. Cela n’est pas tâche aisée,mais l’espoir existe !
Ce qui est en mon pouvoir, c’est dire aux parents encore soucieux du devenir de leur progéniture, donc du pays, d’encourager ,d’épauler, de répondre à l’appel de ces combattants(es) intrépides qui essaient de conserver la noblesse de ce métier contre vents et marrées.

Si je prends Sougueur comme échantillon, les héritiers des Benaïssa, Ait Mouloud, Mzad, Charef,Gacemi,Taleb,Mahmoudi,Khatmi…ne sont-ils pas capables de relever tout défi ?

Je réponds OUI sans hésiter ,mais faudrait-il qu’ils soient dans un milieu sain et doté de moyens adéquats à l’enseignement digne de ce nom.

Khaled Maaradji