Poesie Populaire Algerienne
Samedi 14 Février 2009 18h01mn 00s
« alia mostefaoui »
HAREZ AOUICHA
Le cerbère de Ouicha
Auteur: Cheikh el-Hâdj Ben Qoraïchi
Interprète: Hâchemi Guerouâbi
Istikhbâr :
Grâces, grâces! Dieu Seul dispense la richesse ;
j’en appelle à Toi, ô mon Seigneur.
matla :
Que faire ? quel stratagème choisir ? Quelle ruse efficace opposer
à ce cerbère érudit du Hidjâz, venu au Maroc par désir de parade ? Il connaît, ô esprit vif, l’art de la navigation des Romains hostiles, instruit par tant de sages et de savants en astrologie,
courageux et plein d’audace, bien informé sur les ruses des femmes, buveur invétéré, et attiré par la compagnie des jeunes filles,
la passion de sa vie. Il parcourut le monde,
visitant villes et villages, à la recherches d’une gazelle.
Dès son arrivée à Azemour, il rencontra une fille élégante.
Vierge, superbe et gracieuse, jouant du luth
et chantant à faire chavirer [les cœurs ]
des mélodies sur un mode Higaz syrien, elle surpassait toutes les autres gazelles :
Lorsque le cerbère arriva, pétri!! de ruses, les envieux la lui vendirent
car ils me jalousaient cette perle tant convoitée.!
Le cerbère l’encercla de gardes en son palais,
élut domicile entre rivière et mer et s’appropria sa beauté.
La superbe gazelle le fascinait: il était conquis par sa beauté souveraine
qui l’avait soumis. Il plaça des gardes aux accès!.
refrain :
Ah! Qui voudra écouter ce qu’il advint entre l’amant,
Ouicha et le cerbère, cet érudit du palais ?!
machhad :
Grâces, grâces! Dieu seul dispense la richesse ;
j’en appelle à Toi, ô mon Seigneur.
Que faire ? Quel stratagème choisir ? Quelle ruse efficace lui opposer ?
Le diadème de Beauté s’en est allé
et je suis sans nouvelles d’elle depuis sept jours.
Mais voici qu’un messager se présente à moi
avec de bonnes nouvelles de la gazelle :
toujours au palais!! chez cet érudit arrivé au Maroc au point du jour ;
il l’enferme en son palais, subjugué par sa beauté,
sa chevelure, ses grains de beauté, ses yeux à l’iris noir et sa bouche…
Je lui dis, agacé: « Tous mes amis sont des aigles
mais notre vision diffère sur la plus majestueuse des jeunes filles
car, je l’admire, moi, lorsqu’elle lui accorde
quelques faveurs en le tourmentant,
lui montrant ainsi de quoi sont capables les Marocains. »
J’ôtais la djellaba pour endosser l’habit de Qadi ;
c’était une éloquente poétesses du Maroc,
jeune fille de dix-huit printemps.
C’était une belle adolescente déjà coquette.
Elle avait grandi dans mon intimité ;
toujours à mes côtés, elle ne pouvait se passer de moi.
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27 mai 2009 à 18 06 54 05545
merci mes amis c’est beau votre blog, bonne continuation