Lundi 9 Février 2009 20h34mn 42s
http://bonjourdesougueur.unblog.fr/2009/02/02/ecrivons-sur-ces-monuments-du-bled/
Auteur : trezelienne (IP: 41.221.26.187 , 41.221.26.187)
E-mail : trezelienne@yahoo.fr
Commentaire:
Trézel ,du temps des CHAREF!
Parler des Charef ,des Ait Mouloud et de beaucoup d’autres Trézeliens,c’est parler du temps où le sacrifice était la seule monnaie . Le sacrifice était réellement une valeur et un principe de vie.Au fait,de nos jours ,à Sougueur et ailleurs ,qui accepte de faire un sacrifice?En effet,au lendemain de l’indépendance,ces gens là, les Charef ,les Ait Mouloud et les autres ,pris d’un amour fou pour l’Algérie et pour Trézel leur ville natale ,ont décidé courageusement de relever le défi de faire de Trézel un milieu
instruit,intellectuel et ouvert sur le monde.
Ils (les Charef kadour ,Mohamed et les autres) se sont alors interdits de continuer leurs études à l’université (bacheliers qu’ils étaient,réussissant dans la pauvreté) pour prendre en charge le sort de Trézel. Et ces jeunes trézéliens,les Charef Kadour ,Mohamed et les autres n’avaient rien à envier aux français de l’époque ni du point de vue intellectuel, ni du point de vue comportemental.
Charef Kadour, Mohamed et les autres étaient beaux,galants ,élégants et toujours bien mis. D’ailleurs dans la foule, on reconnaissait Mr l’instituteur, à son allure ,à sa prestance et à son cartable dont il ne se séparait presque jamais.Au fait,de nos jours ,à Sougueur et ailleurs à quoi reconnait-on un instituteur?
Leurs gestes et interventions n’étaient que des leçons de morale et des exemples à suivre.Du temps des Charef kadour ,Mohamed et les autres,l’éducation civique et religieuse n’était pas une leçon du programme scolaire seulement mais une théorie de la vie de tous les jours.Au fait,de nos jours,à Sougueur et ailleurs pourqoui enseigne-t-on l’éducation civique?Au boulot, les Charef Kadour,Mohamed et tous les autres étaient sérieux, dévoués et ponctuels. Toujours avant l’heure, ils préparaient la classe, allumaient le poêle s’il le fallait et attendaient les élèves.Au fait ,de nos jours à Sougueur et ailleurs, le maître attend-il ses élèves?..Les Charef Kadour ,Mohamed et tous les autres étaient très attentifs à tout ce qui pouvait concerner ,de pré ou de loin, Trézel et les trézéliens.Ils ,les Charef Kadour ,Mohamed et tous les autres, ne travaillaient pas pour s’enrichir mais pour servir l’autre. Cet autre qui fait partie d’eux mêmes.De l’argent,ils n’en parlaient presque pas.Au fait ,de nos jours ,à Sougueur et ailleurs,pourquoi travaille-t-on?Ils travaillaient consciencieusement et réussissaient tout ce qu’ils entreprenait.Leur amour du travail, leur capacités aidant, ils devinrent des enseignants chevronnés et ont formé des élèves prêts à affronter l’avenir.Au fait, de nos jours,à Sougueur et ailleurs qui aime le travail?Il y eut donc l’émergence de beaucoup de cadres de l’éducation. En effet, Mr Charef Kadour maîtrisant la pédagogie était à lui seul un institut de formation.Mr Charef Mohamed, encyclopédie ambulante, dévoreur de livres qu’il était ,il ne laissait aucune question en suspens.Mr Ait Mouloud, excellait en musique et apportait une note de gaité à Trézel et aux trézeliens.Au fait ,de nos jours, à Sougueur et ailleurs,qui peut apporter une note de gaité à son entourage?Enfants de familles modeste Charef kadour et Mohamed ,de père autodidacte (on raconte que pendant la guerre, loin de chez lui ,Si Abdelkader voulut écrire une lettre à sa famille mais ne sachant ni lire ni écrire il demanda alors à un compagnon instruit de lui apprendre à lire et à écrire.ce qui fut fait.Belle leçon de morale,comme quoi la volonté est source de miracles!) grandissaient dans l’amour de l’école et du savoir.Charef kadour ,Mohamed et tous les autres s’efforçaient de transmettre cet amour à tous les trézeliens.Au fait ,de nos jours, à Sougueur et ailleurs,qui aime l’école?Et, aprés l’école, les Charef Kadour ,Mohamed et beaucoup d’autres rejoignaient l’école coranique pour apprendre le coran. Le taleb, malgré les moyens dérisoires, s’occupait de chacun de ses élèves de manière attentionnée et était respecté de toute la famille.En guise de reconnaissance, les parents tenaient à apporter au cheikh une galette et du café (de nos jours,on fait la fête avec des gâteaux aux amandes, de belles tartes aux fruits exotiques même quand les résultats à l’examen sont de o% de réussite!) à chaque khetma de l’enfant c.a.d à chaque réussite de leur enfant. D’où l’intérêt que portaient les parents à l’éducation de leurs enfants .Au fait ,de nos jours, à Sougueur et ailleurs, le parents voient-ils l’instituteur? Trézel du temps des Charef Kadour ,Mohamed et les autres jouissait ‘un beau jardin public .Les trézéliens sachant apprécier les belles choses faisaient tout pour le protéger,pour que la nature soit belle.Au fait de nos jours,à Sougueur et ailleurs,qui sait apprécier les belles choses?Enfin c’étaient là quelques leçons de morale puisées à la hâte dans une Histoire dont chaque jour est une leçon de morale.On ne peut tout dire à Feriele85 de Charef Kadour ,Mohamed, AitMouloud et de tous les autres et j’invite les jeunes algériens et trézéliens particulièrement à dépoussiérer les archives pour déterrer les grandes qualités d’autrefois et pour enterrer les grands maux d’aujourd’hui Une trézélienne
9 février 2009
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