Résumé – Le Rouge et le Noir
Un des plus beaux romans de la littérature française, Stendhal atteint la perfection avec cette histoire d’amour tourmentée à une époque où chacun se cherche sans vraiment se trouver.
L’histoire débute sous la Restauration. Et précisément à Verrières, une petite ville de province, dans les montagnes du Jura. Fils d’un charpentier autoritaire, Julien Sorel tire son imagination de ses lectures. Il est fasciné par Napoléon. Lui aussi rêve de victoires. Il rêve d’une carrière militaire. Il rêve de gloire…»
Stendhal a publié Le Rouge et le Noir en 1830. Ce roman est sombre, violent. Il dévoile une société encore traumatisée par la Révolution…
L’histoire:
Julien Sorel, fils de charpentier a dix-neuf ans. D’origine modeste, sa condition le prédestine aux travaux de force. Mais Julien Sorel, avide d’ambitions, rêve de gloire et s’évade dans la littérature. Il s’y découvre une passion pour Napoléon et se verrait bien épouser une carrière militaire. Mais sur les conseils de l’abbé Chélan, le curé de son village, il envisage d’entrer au séminaire.
Grâce à ce même abbé, qui l’a pris en sympathie et qui lui a enseigné le latin, Julien est engagé par Monsieur de Rénal, le maire légitimiste de la ville. Ce dernier, l’engage comme précepteur pour ses enfants. Timide et indocile dans un premier temps, Julien ne tarde pas à s’accoutumer à sa nouvelle vie et tombe sous le charme de Mme de Rênal. Il devient son amant. Grâce à la tendresse qu’elle lui manifeste Julien connaît alors un bonheur passager. Ce bonheur est interrompu par la maladie du jeune fils de Mme de Rênal, qui se croit punie par Dieu ; tandis qu’à l’inverse cette crise morale décuple l’amour de Julien. Le soir même, une lettre anonyme adressée à M de Rênal dénonce cet adultère et oblige Julien à fuir. Ce départ ne modifie en rien l’amour profond que lui porte Mme de Rénal, et qui ne se démentira pas.
Julien, lui, décide de se rendre au séminaire de Besançon. Après son apprentissage au sein de la bourgeoisie, Julien passe à présent des moments pénibles au séminaire jusqu’à ce que l’abbé Pirard lui propose de devenir le secrétaire du Marquis de la Mole. Julien quitte le séminaire, puis rend une dernière visite de nuit à Mme de Rénal. Il part ensuite pour Paris abandonnant derrière lui une femme plus passionnée que jamais.
A Paris, le marquis de La Mole, remarque très vite l’intelligence et la personnalité hors du commun de Julien . Ce dernier est à la fois fasciné et plein de mépris vis-à-vis de ce monde aristocratique qu’il découvre. Lors d’un bal donné à l’hôtel de Retz, Julien scandalise de jeunes aristocrates et s’attire l’admiration de Mathilde de la Mole (la fille du Marquis). Elle ne tarde pas à s’éprendre de lui. Après un rendez vous nocturne où Mathilde se donne à lui; elle le congédie comme un domestique, lui avouant que son imagination l’a trompée.
Ayant gagné la confiance du Marquis, Julien est chargé d’effectuer une mission secrète : transmettre le compte rendu d’une réunion de conspiration à laquelle il a assisté en tant que secrétaire. Après avoir rempli sa mission, Julien rencontre le prince Korasoff, dont il s’était fait un ami. Sur ses conseils, il entreprend de séduire la Maréchale, Madame de Fervacques. Rendue jalouse, Mathilde de la Mole se rend compte qu’elle est amoureuse de Julien. Elle lui avoue qu’elle est enceinte et prévient son père de son souhait d’épouser son secrétaire. Julien est immédiatement convoqué par le Marquis. Il parviendra à le calmer et Mathilde réussira à convaincre son père de la laisser épouser Julien. Le marquis fait anoblir Julien, qui devient ainsi le Marquis Sorel de Vernaye, et lui permet d’obtenir un brevet de lieutenant.
Julien s’apprête à épouser Mathilde de la Mole, lorsqu’une lettre de madame de Rênal adressée au Marquis de la Mole dénonce l’ambition et l’immoralité de son ancien amant. Julien, ivre de colère, se rend de Paris à Verrières, entre dans l’église et tire en pleine messe sur son ancienne maîtresse, sans toutefois la tuer.
Emprisonné, rendu à sa solitude, Julien se rend compte qu’il n’a jamais cessé d’aimer Mme de Rênal. Il médite sur sa destinée et mesure l’étendue de la vanité de ses efforts de réussite sociale. Jugé, il est condamné à mort. Malgré les interventions pressantes de ses deux maîtresses, il renonce à faire appel. Son exécution capitale précède de quelques jours la mort de Mme de Rénal.
6 février 2009
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