Mercredi 4 Février 2009 20h13mn 37s
« alia mostefaoui »
Auteur : alia mostefaoui
E-mail : aliam2000@yahoo.fr
L’avènement du livre électronique: simple transition?
Article paru dans
Apprendre avec le multimédia, où en est-on?
sous la direction de Jacques Crinon et Christian Gautellier
éditions Retz, 1997.
Introduction
Le livre électronique n’est plus aujourd’hui un objet de science-fiction, ni un gadget technologique réservé à quelques amateurs curieux de nouveauté. Il a fait son apparition aux devantures des librairies, figure sur les catalogues des éditeurs les plus réputés et attire les visiteurs sur les stands des divers salons du livre. Il se donne à lire sur disquette, sur CD-Rom ou en ligne sur Internet. On peut le parcourir sur écran ou l’imprimer chez soi pour le lire sur papier. Les bibliothèques, y compris la première d’entre elles, la Bibliothèque Nationale de France, ont commencé à lui faire toute sa place sur leurs étagères virtuelles.
Son développement s’appuie sur les commodités qu’il offre par rapport au livre imprimé et sur les progrès techniques qui rendent sa consultation et sa lecture de plus en plus confortables. Avec lui se referme l’époque ouverte par l’invention de Gutenberg qui a vu la domination de l’imprimé révolutionner notre rapport à l’écrit et aux textes, renouveler notre accès à la connaissance et bouleverser notre vision du monde. L’ère du numérique dans laquelle nous sommes entrés n’effacera pas d’un coup ces trois siècles de culture du livre, mais elle produira des effets aussi profonds que ceux qui, de la première Bible imprimée au nouveau roman, ont façonné notre pensée et notre sensibilité.
Les métamorphoses du texte
L’histoire de l’écriture montre comment, à chaque étape, la modification des supports d’écriture a influencé la nature des textes eux-mêmes. Dans notre culture occidentale, la naissance de l’alphabet a eu pour effet de linéariser l’écriture en la calquant sur la chaîne parlée. Les écritures dites « boustrophédon » ou les phylactères de certaines peintures du Moyen-Âge témoignent de ce mimétisme entre l’écrit et l’oral. Avec l’invention du codex, l’écriture rompt avec la linéarité et exploite la dimension tabulaire de la page. L’oeil circule plus librement et s’affranchit de la lecture à haute voix.
La naissance progressive du livre, avec ses nouveaux outils de lecture (pagination, division en chapitres, table des matières, index, etc.), introduit une troisième dimension: le volume. Le livre ne se donne plus désormais seulement à lire, il peut aussi se consulter. L’encyclopédie en est l’expression la plus achevée. Ces diverses transformations ont eu une profonde influence sur notre rapport au savoir, elles ont façonné notre culture du livre.
L’apparition de l’informatique pourrait bien constituer dans cette évolution des supports du livre une coupure épistémologique[1] qui se manifeste de deux façons. D’une part la lecture d’un livre sur écran d’ordinateur prive le lecteur de l’appréhension physique de son volume. Le texte est réduit à une surface lisse sans profondeur. Le livre n’est plus un objet que l’on tient dans la main. Il forme un dispositif mouvant au sein duquel le lecteur doit inventer de nouveaux repères. La rassurante ordonnance du livre classique fait place à un labyrinthe dans lequel il risque de se perdre sans instruments d’orientation.
D’autre part le texte lui-même, privé d’un support solide, se trouve dématérialisé, virtualisé. Les lettres de l’alphabet codées par des nombres dans un système binaire sont inaccessibles à la lecture sans machine. Seul l’ordinateur peut lui redonner une forme déchiffrable et intelligible au lecteur. Cette particularité lui confère certaines caractéristiques originales:
- il peut prendre forme dans diverses typographies et/ou mises en page à l’aide d’une simple commande.
- il peut faire l’objet d’un programme de lecture informatique (recherche d’occurrences et de contextes par exemple).
- il peut être soumis à un affichage dynamique qui lui confère une dimension temporelle.
- il peut être généré par un programme d’ordinateur.
- il peut être délocalisé, c’est à dire diffusé et lu au même moment en plusieurs endroits géographiquement éloignés.
Il faut noter cependant que ces possibilités ne s’appliquent qu’à des textes numérisés en mode texte. Il existe en effet un autre mode de numérisation, le mode image, qui se contente de reproduire une page préalablement éditée sur un support papier classique. Dans ce cas, aucune manipulation textuelle n’est possible. C’est ainsi que la Bibliothèque nationale de France a entrepris de numériser une partie de son fonds.
Du livre papier au livre numérique
Comme le montre le tableau suivant, l’introduction de l’électronique modifie profondément chacun des trois pôles de la chaîne de production/réception du livre.
Auteur Éditeur Lecteur
1 papier papier papier
2 papier papier numérique
3 papier numérique papier
4 papier numérique numérique
5 numérique papier papier
6 numérique papier numérique
7 numérique numérique papier
8 numérique numérique numérique
La première combinaison défini le livre traditionnel.
La deuxième est celle d’un lecteur numérisant pour lui-même un texte édité sur papier.
La troisième représente la situation d’un éditeur utilisant l’informatique pour saisir un texte et/ou le mettre en photocomposition.
Dans la quatrième, un lecteur lit sur écran un texte écrit sur papier, mais édité sur un support numérique.
Dans la cinquième un écrivain écrit sur son ordinateur un texte qu’il imprime pour envoyer à son éditeur qui l’éditera sur papier.
La sixième situation diffère de la précédente par la numérisation par le lecteur du texte imprimé.
La septième est celle d’un édition papier avec de moyens électroniques d’un texte écrit sur ordinateur.
La dernière correspond à une utilisation de l’informatique à toutes les étapes du processus.
Le livre électronique proprement dit suppose un texte édité sur un support numérique et lisible sur un écran.
Les premiers pas de l’édition électronique
Le livre électronique n’a pas encore atteint sa maturité comme nouveau média. Le poids des habitudes culturelles et celui des contraintes économiques entraînent un certain attentisme dans le monde de l’édition. Comme cela avait été le cas lors du passage du livre manuscrit au livre imprimé, le livre numérique tel que le conçoivent encore la plupart des éditeurs ne fait que reprendre sur un nouveau support le modèle du livre classique. D’ailleurs peu d’entre eux se sont lancés dans la diffusion de textes sur disquettes ou CD-Rom, craignant l’étroitesse du marché et, sans doute, les copies clandestines. Ils y viennent cependant peu à peu.
On trouve aujourd’hui trois types de produits que l’on peut classer par ordre croissant de sophistication.
Le premier degré est celui du texte numérisé « brut », c’est à dire sans outil de lecture associé. Il peut se présenter en mode image ou en mode texte. Dans cette catégorie, on trouve des textes diffusés sur disquette, CD-Rom ou sur Internet, qui ont été numérisés par des amateurs, des chercheurs ou des éditeurs universitaires. Ce sont presque toujours des textes libres de droit, souvent des textes rares, difficiles à trouver en librairie ou en bibliothèque. L’informatique ici remplace avantageusement le microfilm qui nécessitait un dispositif de lecture encombrant. Si de nombreuses bibliothèques ont entrepris de numériser leur fonds, c’est aussi pour en assurer la sauvegarde. Tous les livres édités à partir du XIXème siècle sont menacés de disparition à cause de l’acide contenu dans la pâte à papier. Les numériser, c’est les sauver à faible coût d’une mort certaine. Dans certaines bibliothèques américaines, la plupart des livres communiqués au public sont des rééditions papier de livres numérisés. L’autre atout du livre électronique, c’est sa facilité de diffusion. Dans le domaine de la littérature anglo-saxonne, l’association Gutenberg s’est ainsi donné pour objectif de publier sur Internet 10000 titres en anglais de la littérature mondiale d’ici l’an 2001. En France, le ministère de la culture et de la francophonie a lancé le projet européen de Bibliotheca Universalis avec des objectifs comparables, tandis que l’Association des Bibliophiles Universels a entrepris le même travail pour le domaine francophone.
Le deuxième type de produit est représenté par l’édition d’un texte ou d’un corpus de textes accompagnés d’outils de recherche et de lecture. À la différence du premier niveau qui n’utilisait l’informatique que comme support de diffusion de textes destinés à être imprimés ensuite (comment lire Proust sur écran dans l’état actuel de la technologie des écrans?), l’édition se fait ici dans la perspective d’une lecture savante et non linéaire. Des programmes informatiques permettent d’effectuer sur les textes des travaux qui « à la main » seraient trop coûteux en temps de travail. On peut ainsi établir des concordances, des index, des tables de fréquences lexicales, produire des graphes d’analyse factorielle, etc. Un bon exemple des ces possibilités est fourni par les travaux de l’Institut National de la Langue Française[2] ou ceux d’Étienne Brunet[3] qui utilisent la base de données FRANTEXT, une collection de près de 3000 ouvrages numérisés couvrant une période qui va du XVème siècle jusqu’à nos jours. Les éditions Hachette ont coproduit avec l’INaLF un CD-Rom[4] contenant 300 ouvrages extraits de la Base FRANTEXT. C’est un excellent outil pour les chercheurs, mais aussi pour les étudiants et même les élèves[5].
Le troisième niveau est celui d’un texte destiné à être lu sur un ordinateur. Compte tenu de la médiocrité des écrans actuels, l’abandon du support papier ne se justifie pour un livre que si la perte de lisibilité qu’il entraîne est compensée par d’autres atouts. La vrai nouveauté du livre électronique est donc dans l’utilisation de nouvelles techniques qui ont pour noms: hypertexte, interactivité, réseau et multimédia.
Du texte à l’hypertexte
La technique de l’hypertexte consiste à relier entre eux des fragments de textes qui peuvent être appelés et apparaître instantanément sur l’écran d’un simple clic de la souris sur un mot ou une icône. Une illustration élémentaire de ce système peut être fournie par l’édition électronique de textes littéraires. A chaque appel de note, le lecteur n’a plus besoin de se reporter en bas de page ou en fin de chapitre, il clique sur un mot difficile ou un nom propre et instantanément le texte de la note s’affiche à l’écran. Cette commodité de consultation des textes ne constitue cependant que le premier degré de l’hypertexte. Car la note elle-même peut faire appel de la même façon à une autre note ou à un autre texte et ainsi de suite à l’infini. L’organisation hiérarchique du texte est ainsi soumise à des renversements qui l’annule. L’ensemble des textes s’organise en réseau et se donne à lire de façon non linéaire. Dans le cas d’une édition savante, sur le modèle des éditions de la Pléiade par exemple, il est possible d’offrir au lecteur non seulement le texte d’un écrivain, mais toute une documentation textuelle ou iconographique susceptible de l’éclairer[6]. Le dispositif hypertextuel met ainsi le texte en relation avec son contexte et son inter-texte. Quelques éditeurs[7] ont déjà commencé à publier ainsi les textes classiques, le mouvement ne fera que s’accentuer dans les prochaines années.
Les métamorphoses du lecteur
En offrant au lecteur la possibilité de naviguer dans les textes et d’échapper aux contraintes de la linéarité, l’hypertexte sollicite la collaboration du lecteur et fait de lui un partenaire actif. Certes, toute lecture est construction d’un sens par un individu lecteur, et chaque lecture produit un sens singulier. Mais l’hypertexte y ajoute une nouvelle dimension. En faisant du lecteur une partie prenante de la constitution du texte lui-même, il lui confère un statut nouveau. Deux lecteurs d’un même hyperlivre ne liront jamais le même texte. Chaque cheminement particulier dessine les contours d’un texte unique parmi l’ensemble des textes possibles. Cette activité du lecteur peut être illustrée dans trois directions.
La première est celle de ce que Jacques Virbel a appelée l’annotation dynamique »[8]. Les activités d’annotations, de prise de notes, de citations ou de réécriture se trouvent grandement facilitées par le support électronique. Que ce soit sur le poste de lecture assistée par ordinateur de la Bibliothèque nationale de France ou sur des livres électroniques à vocation pédagogique comme les classiques électroniques Larousse, le lecteur de livre électronique peut aisément et sans dommage couper des extraits d’un texte pour les coller dans un autre , souligner des passages ou marquer des pages qui seront retrouvés automatiquement par l’ordinateur, écrire dans les marges, pratiquer des renvois d’un texte à l’autre, produire des commentaires et les attacher au texte original.
Ces activités de lecture dite « savante » ne sont pas réservées aux seuls universitaires; elles devraient aussi être offertes à tous les jeunes lecteurs. Elles aboutissent à inscrire les traces de la lecture dans une activité d’écriture qui s’articule au texte original et qui pourra être prolongée et augmentée par d’autres lecteurs à venir.
Le lecteur peut être sollicité d’une autre façon encore dans les oeuvres de fiction interactive[9]. Encore peu nombreuses en France, mais bien représentées aux États-Unis[10], ces hyperfictions sont issues des jeux d’aventure sur ordinateur. Dans les meilleures d’entre elles, la narration est savamment déconstruite pour faire place à un genre nouveau qui se donne à lire comme un espace à parcourir au gré des humeurs, des envies ou des curiosités du lecteur. À chaque page s’ouvrent de nouvelles pistes que le lecteur est libre de choisir au risque de se fourvoyer dans les pièges tendus par l’auteur. Chaque choix de lecture reconfigure l’ensemble du dispositif narratif, chaque décision du lecteur fait avancer la construction du livre.
Cependant c’est sans doute sur les réseaux informatiques que cet échange entre les rôles d’auteur et de lecteur est le plus fécond et le plus novateur. Grâce à Internet, il est possible d’envisager des hypertextes « répartis », c’est à dire des textes écrits en collaboration entre plusieurs auteurs qui peuvent se trouver aux quatre coins du monde, et que le réseau réunis. Ainsi se forment des communautés de lecteurs/scripteurs autour d’une thématique particulière ou d’une fiction collective. Le travail d’écriture peut se faire par simple échange de courrier ou par forum de discussion. Il peut aussi s’inscrire dans des structures, dans un cadre, qui contribuent à lui donner forme. C’est de cette façon, par exemple, que fonctionnent les MUD (Multi Users Dungeon) et les MOO (MUD Object Oriented) qui réunissent des partenaires d’écriture échangeant textes et images au sein d’une fiction collective dans la lignée des jeux de rôles[11]. En France, certains sites Internet proposent des ateliers d’écriture dans lesquels chacun est invité à contribuer à l’écriture d’une fiction interactive en réseau, formée des productions des participants[12].
Quand le texte devient dynamique
Une autre dimension du livre électronique concerne la prise en compte de la temporalité dans la constitution de texte. Elle a jusqu’à présent été explorée dans deux directions: la génération automatique et les textes animés.
La génération automatique de textes est un domaine encore assez peu exploré. Il s’agit de fournir à l’ordinateur des programmes capables de créer de nouveaux textes à partir de bases de données textuelles et de règles de production capables de les assembler. Les résultats très spectaculaires ouvrent de nouvelles perspectives au livre électronique. Ici le texte ne préexiste pas au programme qui l’engendre. Il se constitue dans le seul temps de sa lecture. S’il n’est pas imprimé ou enregistré, il retourne au néant d’où il est sorti dès que le lecteur éteint sa machine[13].
L’animation de textes quant à elle est l’aboutissement d’un courant poétique qui cherche à prendre en compte la dimension matérielle du support d’écriture dans la constitution du fait poétique. Les calligrammes, l’utilisation de la typographie pour produire des effets visuels trouvent ici un prolongement dans les techniques d’animation. En apparaissant puis disparaissant, en se déplaçant, en se métamorphosant, le texte poétique inscrit la lecture dans une dimension temporelle et lui confère une dynamique comparable à celle de la musique ou du cinéma[14]. En France, cette nouvelle forme poétique réunit quelques poètes autour de la revue électronique ALIRE.
Du texte au multimédia
Le livre électronique, enfin, ne saurait se limiter au texte. Comme dans les albums de l’édition traditionnelle, on y trouve des images ou des photos, mais aussi des dessins animés, des séquences vidéo et du son. L’informatique, en effet, permet de réunir sur un même support de stockage et de consultation des médias jusqu’alors séparés. Cette dimension multimédia contribue à sa manière à reconfigurer le livre et la lecture. Dans la lecture d’un texte imprimé, le lecteur, par un processus encore mal connu, traverse en quelque sorte les signes sur la page pour accéder à la représentation mentale de ce qui y est raconté, décrit ou expliqué. En passant de la page à l’écran, le livre électronique se donne moins à lire qu’à regarder ou à écouter. Ce n’est sans doute pas un hasard si, dans la période de transition où nous sommes, la plupart des éditeurs proposent des adaptations numériques d’albums ou de bandes dessinées. L’écriture multimédia est encore balbutiante. Il est normal qu’elle cherche ses références dans des genres éditoriaux qui ont fait leurs preuves sur le papier. Un exemple réussi de synthèse des apports du texte, de l’image de synthèse, de la vidéo et du son est fourni par Le livre de Lulu[15], un bel album électronique pour enfants. On peut prédire sans se tromper que le multimédia sera le mode majeur de l’édition électronique. Face à un écran d’ordinateur équipé d’enceintes acoustiques, le lecteur, surtout s’il est jeune, se fait spectateur. Qu’il s’agisse de fictions ou de documentaires, il s’attend à ce que l’informatique fasse aussi bien ou mieux que le cinéma ou la télévision. Le texte seul lui paraît étrangement muet et immobile. Il a besoin qu’on lui parle, qu’on lui montre des images qui s’animent, qu’on le berce de sons et de couleurs. Le livre électronique doit être un spectacle mis en scène, un nouvel opéra s’adressant à tous les sens.
Conclusion
Le livre électronique, on le voit, a un bel avenir devant lui. Mais l’examen de ses caractéristiques et des effets qu’il produit dans le champ de la lecture/écriture conduit à penser que l’expression qui le désigne encore ici n’est peut-être plus tout à fait adéquate à sa vrai nature. En passant du papier au support numérique, le livre est en proie à une véritable mue. Ce qui en sortira au terme du processus engagé n’aura que peu de rapports avec ce que l’on appelle aujourd’hui un livre. L’interactivité, le multimédia et les réseaux excèdent de toutes parts les frontières qui le définissaient jusqu’à présent. Ces nouvelles possibilités entraînent un glissement d’ampleur comparable à celle que Roland Barthes avait mise en évidence dans le passage de la notion d’oeuvre à celle de texte[16]. Du livre-objet, on est passé au livre-bibliothèque, au livre-monde, à l’hyperlivre, au cyberespace. Le livre électronique n’est donc plus ici qu’un syntagme provisoire et éphémère, une étiquette commode posée sur un objet virtuel aux caractéristiques mal définies. Seul l’avenir lui donnera un nom.
——————————————————————————–
[1]ANIS (J.) et LEBRAVE (J.-L.) (dir): Texte et ordinateur, les mutations du Lire-Ecrire, Editions de l’espace européen, La Garenne-Colombes, 1991, 1993.
[2]Institut National de la Langue Française, 52, boulevard de Magenta – 75010 Paris.
[3]Auteur, entre autres, du logiciel HYPERBASE, Université de Nice.
[4]DISCOTEXTE 1, coproduction C.N.R.S./INaLF-Hachette Supérieur. Cf. DE BIASI (P.-M.): « La recherche Plein texte: L’utilisation du CD-Rom de base de données textuelles DISCOTEXT 1″ in Littérature n° 96 « informatique et littérature », déc. 1994
[5]À une échelle plus modeste, le CNDP diffuse une collection (Logitexte) de textes numérisés accompagnés d’un logiciel de lexicométrie.
[6]CLÉMENT (J.): « Hypertexte et édition critique: l’exemple des romans de Céline », in Texte, n° 13/14 (1993), Toronto, 1994.
[7]On peut citer par exemple la collection des classiques électroniques Larousse, la collection des hyperlivres des éditions Ilias, la collection d’oeuvres complètes des éditions Academia.
[8]VIRBEL( J.): « Annotation dynamique et lecture expérimentale: vers une nouvelle glose? », in Littérature n° 96 « informatique et littérature », déc. 1994
[9]CLÉMENT (J.): »L’hypertexte de fiction, naissance d’un nouveau genre? » in VUILLEMIN (A.) & LENOBLE (M.) (dir.): Littérature et informatique: la littérature générée par ordinateur, Artois Presses Université, 1995.
[10]Exemples pour la France: Fragments d’une histoire, de Jean-Michel Lafaille, éditions ALIRE, 20% d’amour en plus, de François Coulon (à paraître). Pour les États-Unis (Éditions Eastgate Systems): Afternoon, a story de Michael Joyce, Victory Garden de Stuart Moulthrop.
[11]Hotel MOO (http://www.stg.brown.edu/projects/hypertext/landow/HTatBrown/hotelmoo.html)
[12]La souris à plumes (http://horslimites.gulliver.fr/souris/)
[13] BALPE (J.-P.): « Un roman inachevé–Dispositifs » in Littérature, n° 96, Larousse, décembre 1994.
[14] BOOTZ (Ph.): « Poésies en machinations », in Littérature, n° 96, Larousse, décembre 1994.
[15]Le livre de Lulu, un CD-Rom édité par Flammarion, 1995.
[16]BARTHES (R.): Le bruissement de la langue, Seuil, 1984.
4 février 2009
Non classé