Fiche de lecture du dernier roman lu
Titre de l’ouvrage |
Nedjma |
Auteur |
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Année de parution |
1956 |
Editeur |
Editions du seuil |
Genre littéraire |
Roman |
J’écris ce que j’ai compris du livre que j’ai lu
Nedjma , c’est l’ amour d’enfance ;c’est la femme éternelle ,c’est l’Algérie .
C’est aussi l’obsession du passé ,la quête de l’inaccessible et la résurrection d’un peuple .Enfin Nedjma ,c’ est la femme patrie
Que représente pour vous le livre en général ?
Tout au début ,le livre ne présentait pour moi qu’une source de savoir mais par la suite ,et à force de lire ,c’est devenu une habitude ou presque un besoin
Faites – vous la différence entre un livre publié en Algérie et celui publié à l’étranger ?
Je crois que ce qui fait la différence entre un livre et un autre ,c’est l’auteur et le thème traité et non pas le lieu de sa publication .pour moi je lis beaucoup de livres publiés en algerie ,parce qu’ils sont disponibles que les autres livres .
Pratiquez-vous la lecture en dehors de votre travail ? Si oui à quelle fréquence ?
Oui ,en lisant quelques pages d’un livre avant de dormir et en lisant le journal le matin .
Pendant votre scolarité ,vous a-t-on encouragé à lire ?
Malheureusement ,je n’ai pas eu cette chance d’être encouragée dans le milieu scolaire .Mais en voyant dès mon enfance mon père qui ne cessait de lire ,j’ai fini par aimer
Nom : …………………………………… Prénom :………………………………………………….
Date et lieu de naissance : 15-10-1983 Lieu de naissance : Souguer
Etat civil : Célibataire
Adresse : …………………………………………………………………………………………………………………………..
Courriel : ………………………………………………@……………………………Téléphone
Diplômes |
Date d’obtention |
Lieux |
Baccalauréat |
Juin 2002 |
Sougueur |
Licence en traduction |
Juin 2006 |
Tiaret |
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Nombre de romans lus : onze (11)
Titres
1. Les romans d’Assia Djebar
2. Le retard d’Eve
3. La grande maison
4. L’incendie
5. Le métier à tisser
6. Qui se souvient de la mer ?
7. Un été africain
8. Le vent du sud
9. La femme de pierre
10. Le dernier jour d’un condamné
11. Nedjma
Nedjma – Kateb Yacine
Extrait
Mustapha tourne le dos à Mourad, et s’assied sur un ponton… «Elle était revêtue d’une ample cagoule de soie bleu pâle, comme en portent depuis peu les Marocaines émancipées ; cagoules grotesques ; elles escamotent la poitrine, la taille, les hanches, tombent tout d’une pièce aux chevilles ; pour un peu, elles couvriraient les jambelets d’or massif (la cliente en portait un très fin et très lourd)… Ces cagoules dernier cri ne sont qu’un prétexte pour dégager le visage, en couvrant le corps d’un rempart uniforme, afin de ne pas donner prise aux sarcasmes des puritains… Elle m’a parlé en français. Désir de couper les ponts en me traitant non seulement comme un commissionnaire, mais comme un mécréant, à qui l’on signifie qu’on n’a rien de commun avec lui, évitant de lui parler dans la langue maternelle. Pas voulu que je l’accompagne en tramway… Le couffin n’était pas si lourd… J’aurais pu la suivre jusqu’à la villa, si elle ne m’avait vu au moment de descendre ; du tramway, je l’ai vue gravir un talus, disparaître ; puis mon regard s’est porté au sommet du talus. Elle avait ôté sa cagoule ; je l’aurais reconnue entre toutes les femmes, rien qu’à ses cheveux… » Mustapha interrompt sa rêverie, sans quitter le ponton, le regard attiré par l’eau. La nuit tombe ; Mourad n’a pas fini de parler ; il dit qu’il était le seul des trois à se trouver tantôt à la gare… Voyant Rachid s’approcher à son tour du ponton, Mourad gaffe encore, avec une sorte d’insistance :
— je ne peux expliquer décidément ce que le voyageur avait de ridicule et d’attristant ; c’était peut-être, comme Mustapha, un collégien en rupture de ban…
Le voyageur est en effet un étudiant. Il a, dans la petite poche de sa veste, un billet de cinq cents francs plié en huit, et un papier indiquant l’adresse d’une parente.
Mais ce n’est qu’une tante paternelle qu’il n’a jamais vue… Il s’est renseigné ; la tante habite à Beau séjour.
30 janvier 2009
Non classé