La Voix étouffée

Jeudi 8 Janvier 2009 23h26mn 58s

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Auteur     : maaradji khaled (IP: 41.201.67.247 , 41.201.67.247)
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La Voix étouffée
Je ne veux  plus me nier, nier mes idéaux, mes besoins, mes attentes,mes combats justes.  Je veux être respectée, écoutée, entendue.  J’ai la rectitude de m’imposer, de dire: j’ai le droit de dénoncer, de penser, de crier,de me battre;  j’ai le droit d’Exister !  Je veux vivre debout, être en paix ,reprendre ma place dans ce monde.  Je veux grandir

encore plus, recouvrer ma place dignement, celle qu’on m’a usurpée.   Je veux faire rêver, faire rire, faire épanouir mes enfants nés sous la plus horrible des oppressions.  J’ai besoin d’air; j’ai besoin qu’on m’écoute avec égard.  J’ai besoin de décider pour moi, avec moi en fonction de mes besoins, de ce que je veux faire de mon Avenir.  J’en ai marre de vivre en fonctions des autres, pour être à moitié acceptée.  J’en ai marre de faire des courbettes, pour acheter des instants de paix pour ne pas être isolée.  Je choisis de VIVRE DIGNEMENT.  Je choisis de vivre mes croyances, mes ambitions, mes rêves, mes espoirs.  Je veux me vivre jusqu’au bout, telle que  je fus depuis la nuit des temps.  Je me réserve le droit de faire des choix, de me tromper, de recommencer, d’essayer encore car ma quête est la liberté.
Pendant la transition: j’accepte la souffrance, le sacrifice, la déception, la trahison.  J’accepte mon insécurité, mon désespoir vis-à vis de la haine d’un ennemi bestial. Mais je sais que mon bonheur est dans mon action juste. J’accepte ma colère contre les autres; on m’avait promis ;on m’a trahi par leurs promesses. J’admets ma colère contre moi, de m’être si longtemps fiée ,d’avoir cru à mes faux frères, à  un monde injuste et souillé.   Je suis en sevrage mais je sais qu’avec le temps ces sentiments de haine vont s’atténuer et peut être disparaître, remplacés par le pardon.  Je sais qu’avec le temps mon élite va reconnaitre ses erreurs…  Et qu’avec le temps,  je réunirai tous les enfants du monde de toutes les religions pour extirper la haine du berceau des prophètes ,JERUSALEM. Si on me le permettrais encore une dernière fois par la voie de la paix.
Entre temps,je reste l’épine dans le cœur de la haine et la rose dans celui de l’amour.
J’ai enfanté le peuple qui arrose de son sang et de ses larmes le sol foulé par les Prophètes.
Celui qui a peur de la mort vivra dans son attente sans jouir de la vie à laquelle il s’y accroche sans dignité.Et ce n’est pas le cas de la Palestine !