j’ai bien aimé le livre « ce que le jour doit à la nuit » de yasmina khadra
c’est un roman de 413 pages édité chez « Julliard »
écrit par un ancien officier supérieur de l’ALN sous le pseudonyme de « Yasmina Khadra » en mémoire du nom de sa femme.
le résumé qu’en donne la critique litteraire
- Yasmina Khadra nous offre ici un grand roman de l’Algérie Coloniale entre 1936 et 1962: une Algérie torrentielle, passionnée et douloureuse – et éclaire d’un nouveau jour, dans une langue splendide et avec la générosité qu’on lui connait, la dislocation atroce de deux communautés amoureuses d’un même pays.
Salué dans le monde entier comme un écrivain majeur, Yasmina Khadra est l’auteur, entre autres, de « à quoi rêvent les loups », « les hirondelles de kaboul », « l’Attentat (prix des libraires 2006) » et « Les Sirènes de Bagdad ». son oeuvre est traduite dans trente quatre pays .
l’Attentat est en cours d’adaptation à Hollywood et les hirondelles de kaboul sera porté prochainement à l’écran par le cinéma Français.
mon opinion
je l’ai dévoré d’une seule traite.
c’est un roman qui vous remue au plus profond de vous même .
et il met en évidence tous les éléments qui portent en germe la révolution Algérienne.
25 janvier 2009 à 11 11 52 01521
J’ai lu, il y a un mois, le dernier livre de Yasmina Khadra. Et il m’interpelle encore… En effet, on en sort pas indemne. Son héros continue à vous questionner sur la complexité du personnage (qui n’est autre que nous même). Un ouvrage à lire absolument si l’on ne craint pas d’être remis en cause à chaque page. Au Héros, je ne cessais de dire « Vas-y! Lance-toi!… » car j’étais dans une « logique ». Toutefois, m’habitait le sentiment que l’écrivain se jouait de moi en conduisant Younes dit Jonas sur d’autres sentiers d’une complexité déroutante. Complexité, qui n’est autre que celle qui pousse l’être humain sur des voies qu’il n’a pas conscience de choisir forcément… Pas de bons ou héros d’un côté et de méchants ou lâches de l’autre. La réalité nous l’apprend chaque jour. La victime d’aujourd’hui peut devenir le bourreau de demain.
Dès les premiers mots, on est happés. Aux dernières pages, il est difficile de ne pas pleurer…
Nora Aceval