Commentaire à modérer: « Ne pleure pas, mon petit ! »
Dimanche 21 Décembre 2008 15h31mn 45s
Auteur : djilali benbrahim
E-mail : bendji1er@yahoo.fr
A mon ami Khaled,
Quand on est poète on a forcement ses lecteurs et ses fans ; et il arrive que certains d’entre-eux se mettent à imiter leur maître, sans parvenir, bien entendu à l’égaler.Je réagis comme un enfant gâté qui, pour embêter ses parents, s’attaque au cadeau qu’on lui offre. Moi non plus je n’ai pas résisté à la tentation.Je sais que tu ne m’en voudras pas, et à la limite……J’adoooooooooore le…
Ne pleure pas, mon petit !
Pleure mon petit !
Mon petit ! Sèche tes larmes
Mon petit ! laisse toi aller
Et de l’espoir, fais ton arme.
Tu peux vraiment chialer.
De l’amour, orne ton monde.
Ton amour est moribond
Car ton bon cœur en abonde.
Ton regard furibond.
Ceux qui te font tant souffrir,
Tu peux te laisser mourir
Un jour, ils finiront par périr.
Tu as le droit de souffrir.
On les jettera dans l’abîme de l’oubli
Tu jetteras aux oubliettes
Pour que ton demain soit anobli.
Tes petits caprices d’amourettes.
Mon petit ! Aime et pardonne,
Mon petit ! Cesse de rechigner,
C’est Le Clément qui nous l’ordonne
Car vraiment tu me fais chier.
Aie pour noble et belle devise :
Aie surtout plein de devises :
« J’aime, jamais je ne méprise »
Et prépare ta grande valise.
N’oublie surtout pas les malheurs
Des autres ! Tu n’en a rien à fiche
De tes frères et de tes sœurs
Pense plutôt à ta miche
Qui crient et demandent secours
Qu’ils crient et qu’ils sautent
A ce monde inhumain et sourd.
Ca les regarde s’ils fautent
Petit ! Sors vite de ta léthargie
Petit ! Sors de ta tanière
Rebelle-toi, ne hais pas et agis.
Et apprends les bonnes manières.
Dis : ça suffit à la violence
Dis : Qu’arrive t il à mes ainés
Cette destructrice des consciences !
Ils veulent tous me parrainer !
Ta joie n’est pas dans l’éphémère ;
Ta joie n’a plus aucun effet ;
Elle réside au centre de ton cœur.
Elle est nulle et sans effets.
Souris au bonheur des autres ;
Souris ? Ces petites bêtes lestes
Alors, tu seras l’ange et l’apôtre.
Sont surtout porteuses de peste.
Petit ! Cours vite vers le savoir ;
Petit ! Reste Zen et détendu ;
Là où qu’il soit, c’est ton devoir.
Tu vivras sans malentendu
Apprends à bâtir ton destin
Apprends à gouter au festin
Par l’esprit, ensuite par les mains.
Tu aimeras sois en certain.
Fais du Coran ton Livre de main
Fais du courant d’air avec ton éventail
Mais apprends aussi des humains.
Mais ne joues pas les épouvantails
Des Prophètes et des Khalifes
Des profs et des enseignants
Ces hommes saints et admiratifs.
Il y’en a bien des fainéants
Goûte de l’esprit de l’universel
Goute moi donc ce bon vin
Dont la saveur est éternelle.
Crois moi ; c’est du divin
C’est du miel, cette merveille!
Cette merveille n’est pas du miel
Et ne fais jamais de mal à l’abeille.
Mais elle t’envoie droit au ciel.
Petit ! N’hésite jamais, ose
Petit ! N’hésite pas et fonce
Et prends le chemin des justes causes.
De la vie ; ne perds pas une once.
Le combat, qui s’arme du savoir,
Le combat, la paix, la guerre ;
Savourera le fruit de la victoire.
C’est des histoires de naguère.
Petit ! Sois philosophe et poète !
Petit ! C’est la poule qui fait les Zof
Lis : Qais, Hugo, Platon et Socrate.
Des poètes tu diras Bof !
Lis :Marx ,Engels et Lénine ;
Surtout ne lis rien du tout
Prends la rose et jette l’épine.
Tu verrais le mal partout.
Lis :Feraoun, Mammeri et Kateb.
Je ne connais pas tous ces Taleb
Va d’Ibn Khaldoun à Dib, Taleb….
Je n’y peux rien. Allah Ghaleb
Ce sont tes vaillants ancêtres
Ce ne sont pas ces vieilles litanies
Qui feront de ta vie un bien-être.
Qui supplanteront ta monotonie.
Sois généreux et impavide
Sois génial et fais le vide
Comme Tarek , Benboulaid
Mais reste tout de même intrépide
Le Ché ,Abdelkader, Didouche
Les Che win-gum et Fast-food
Nehru, Massinissa, Amirouche…
Nous font rêver d’Hollywood
N’oublie pas les épris de justice
N’oublie pas les épis de calice ;
Qui sont allés au suprême sacrifice ;
Qui, brassés donnent un délice
Hassiba, Ben Mhidi, Abane
Hassiba et les autres martyrs
Audin, Ali, Taleb Abderrahmane…
Ne pardonnent pas nos délires
Chante : Menguelet, Brel, Elhadj,
Chante la vie ; c’est de ton âge
Wahbi, Matoub, et tu deviendras sage.
Un jour viendra où tu seras sage.
Chante : Léo, Neruda,Dylan, Idir…
Chante : Léo bête à part..
Et tu sauras bien quoi nous dire.
Ribouldingue et Filochard
Petit ! Ne pleure pas pour un rien.
Petit ! Pleurer ; ne fait pas de mal ;
Souris, tu sèmeras plus de bien.
Et soulage les glandes lacrymales.
Aime, aime et bannis la haine ;
Aime, aime et chéris la vie ;
Toi, le bon cœur et l’âme saine.
Ceux qui t’aiment seront ravis.
Tu pleureras encore un seul jour
Essuie tes larmes un seul jour ;
Devant la tombe du père de ce cours ;
Devant ma tombe, fais un tour ;
Tu déposeras une gerbe de fleurs,
Tu y déposeras gerbe et RIHA
Tu souriras
Tu prieras ;
et s’effaceront à jamais tes pleurs.
Et tu liras la Fatiha.
K.Maaradji
D.Benbrahim.
21 décembre 2008 à 21 09 59 125912
Voici une détente, dédié à tous les élèves du monde
« Le président Bush intérroge les éléves à la classe »
Le Président George. Bush fait le tour des écoles primaires afin de rencontrer les jeunes futurs votants du pays. Il entre dans une classe et arrive au moment où l’institutrice est en train d’expliquer aux enfants le sens du mot tragédie. L’institutrice se tourne alors vers le Président et lui propose de diriger la discussion.
Ainsi l’illustre dirigeant demande aux jeunes élèves de lui trouver un exemple illustrant le sens du terme qu’ils viennent d’apprendre.
Un petit garçon se lève et dit :
- Si mon meilleur ami qui vit à côté de chez moi joue tranquillement dans la rue et qu’une voiture le renverse, ce sera une tragédie.
Bush secoue tristement la tête :
- Non, mon petit… Ce serait un accident !
Un léger silence s’installe dans la classe. Le président insiste;
- Qui veut proposer autre chose ?
Une petite fille se lève alors à son tour:
- Un bus scolaire transportant 50 élèves tombe dans le ravin, et tout le monde meurt dans la chute. Ça, c’est une tragédie !
Bush secoue la tête à nouveau:
- Non, petite, il s’agit là d’une grosse perte pour le monde…
Cette fois, c’est un lourd silence qui tombe sur le groupe. Bush s’impatiente légèrement:
- Allons, les enfants ! Il n’y a personne pour me donner un exemple sérieux de tragédie ?
Alors, le petit Tony du fin fond de la classe se lève:
- Si Air Force One alors qu’il transporte M. et Mme BUSH, est frappé par un missile et est pulvérisé en plein ciel, ça c’est une tragédie !
- Fantastique ! s’écrie le Président, le visage illuminé. Voilà une superbe illustration du mot tragédie ! Et peux-tu expliquer à tes petits camarades la raison pour laquelle ce serait une tragédie ?
- Parce que ça ne serait pas un accident et que ça ne serait sûrement pas une grosse perte !