Jeudi 11 Décembre 2008 20h29mn 10s
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Auteur : djilali Benbrahim (IP: 41.201.78.2 , 41.201.78.2)
E-mail : bendji1er@yahoo.fr
Au Royaume de BLOGUIE
Un jour, notre bon Roi DAGOB…EUH Pardon, notre bon Roi DARABAH de BENINSTIT régnant en maître absolu sur tout le globe.. Euh sur le blog -Décidément !- décida de mettre fin à la gabegie et à la médiocrité qui
consumaient petit à petit le sérail. Il fit venir son premier vizir le Marquis de KALAHOUM pour le charger de réunir la cour et d’envisager les réformes nécessaires à la bonne marche des affaires de l’Etat. Or, ce dernier, en fomentateur averti voyait d’un mauvais œil tout changement à l’ordre établi, et convoqua aussitôt son complice BENDJI, qui rêvait depuis un bail de faire un retour fracassant au bercail.
Le temps passa et aucun changement ne pointait à l’horizon. Notre grassouillet Roi, de plus en plus déprimé, ne quittait plus son éventail croyant ainsi chasser avec les mouches les mauvais esprits qu’elles amenaient. En désespoir de cause ; il fit mander la Belle Fée d’AL pour rendre au royaume son lustre d’antan ; malheureusement, cette dernière se déclara incompétente face à l’énorme gageure et conseilla à son Roi de requérir du chef de l’armée de prendre ses devants pour éviter un coup d’état qui se profilait à l’horizon.
DARABAH se souvint alors d’un vieil ami, un sage moine Zen, complètement consacré à la dévotion et aux contemplations et méditant très fort les lies que charrient les fleuves du mal, ces grands cours du révérendissime chef spirituel ; Mr De Beau De LAIR.
Il ordonna donc au chef de la cavalerie, la Comte FARES, général de corps d’armée, de se rendre à la tête d’une délégation au fin fond des Indes pour escorter le MAARADJIK, seul capable de le conseiller et déjouer les complots se tramant en coulisses. Le général Farés choisit ses meilleurs hommes en les équipant qui de camail, qui de mézail ; et les forces d’élites eurent droit à des casques à ventail. Le commandant en chef de forces armées, très collet monté, se chargea personnellement du choix des chevaux de selle en contrôlant lui-même les poitrails et les frontails pour s’assurer de visu de la qualité des toutes les sangles harnachant les montures.
Entre temps, le rusé Marquis de KALAHOUM chargea un énuque dévoué d’espionner pour son compte et de le tenir informer dans les moindres détails des faits et gestes se déroulant au palais. Ce dernier, plus muet qu’une carpe et plus silencieux qu’une tombe, se déplace tel un fantôme, scrutant les coins et recoins du château. Et comme son maître l’avait fait passer pour un sourd muet, en le présentant à la châtelaine ; on ne se méfia point de lui. Il se dissimulait derrière le vantail de la porte entrouverte de la sultane, et faisait semblant de ne s’intéresser qu’à son travail, entretenant ainsi les hautes fenêtres, vitrail par vitrail, et astiquant l’émail des beaux ouvrages en céramiques décorant le salon.
Et c’est ainsi que le fureteur finit par apprendre qu’une alliance se préparait entre le tonitruant Duc TAHART, seigneur du Duché de DZARITE qui se proposait de donner sa fille ROSE au neveu du Roi, et la Reine BYBA, qui, pour sceller l’union, acceptait de le gratifier d’un chédail sophistiqué pour remettre sur pied son exploitation agricole qui battait de l’aile.
BENDJI comprenant que l’alliance qui se préparait le desservirait alla voir la comtesse AS du VAL et lui offrit un beau manteau muni d’un gros fermail en or massif. Il espérait ainsi retrouver les bonnes grâces du Roi qui ne refusait jamais rien à cette noble et belle Dame.
Les bonnes nouvelles qui parvinrent au palais détendirent l’atmosphère et le Roi de BLOGUIE, magnanime comme toujours, pardonna à BENDJI sa faiblesse et sa veulerie passagère, en lui décernant la plus haute distinction de l’ordre du mérite National ; et en le consacrant BENDJI1ER, Chevalier de la Couronne ; tout comme il ferma l’œil sur la pusillanimité du fidèle Marquis de KALAHOUM qu’il chargea, pour clore l’incident, des préparatifs des festivités à venir. Ce dernier ne se faisant pas répéter, promulgua un édit obligeant les caravansérails à se refaire une beauté et à ouvrir leurs portails à tous. Les enclos à bétail devaient être repeints et consolidés et les bobtails vaccinés. En vue des battues qu’ils allaient organiser pour chasser quelques biches au milieu des harpails, les trémails devaient être contrôlés et vérifiés avec soins.
Le Vicomte ABIDJAM, champion de monde en titre de cross moto, supervisa personnellement les préparatifs du grand concours du trial organisé par la fondation NADORCULTURE.UNBLOG.FR qu’il préside ; et placé sous le haut patronage de FAKHAMATIHI. Le meilleur motard devant recevoir comme trophée un rutilant trial.
Le tocsin annonça l’arrivée d’une délégation étrangère conduite par son Excellence l’Ambassadeur OMBEN, chef de la légation de la lointaine Amérique, venu en ami, les valises pleines de présents et les poches pleines de projets, présenter ses lettres de créances au monarque. La rumeur se propagea telle une trainée de poudre informant les sujets du Roi de l’intention de l’élégant diplomate, habillé d’un chandail tissé par des fils argentés, de transformer le grand fourneau abandonné de la cité en fabrique de trénail ; cette cheville permettant de fixer les traverses des rails, et ceci pour peu que l’on agrandisse un peu son aspirail.
Une fois la voie ferrée installée, elle relierait l’empire au port le plus proche qui verrait enfin un des siens prendre le gouvernail d’un navire de guerre battant pavillon BLOGUOIS.
L’ambiance était festive, les enfants faisaient des bêtises avec leur attirail, les flâneurs le tour des foirails, les mordus de la pétanque jouaient aux boules en se disputant le mail, même les fleurs ravies exhalaient leurs belles senteurs aidé en cela par l’aiguail.
La belle DZIRIA, native de NADEFLEURS, spécialiste en art gastronomique et connue surtout pour son «Mini-rôti d’agneau sur son nid de galette de pommes des champs » ; mijota des mets délicieux à faire baver le strict général, réputé pour sa rigueur en régime alimentaire. Le cordon bleu prépara une délicieuse sauce à l’ail et aux piments où baigne un curry d’agneau aromatisé au rougail ; ainsi qu’un plat destiné aux amateurs de fruits de mer puisqu’elle savait mieux que quiconque tirer le corail des coquilles Saint-Jacques et les préparer avec finesse pour le bonheur des fins gourmets.
Le sommelier chargé des vins et liqueurs fit refaire le soupirail obstrué de la cave et entreprit de préparer des cocktails.
Alors que tout le monde se préparait à rejoindre la salle des dégustations où s’affairaient avec effervescence les domestiques chargés du service, le Roi reçut un faire part qui le fit blêmir. Il convoqua en toute urgence les blogueurs attitrés pour une réunion restreinte.
Une fois réunis, le Souverain demanda d’abord à ses ministres d’avoir une tendre pensée pour leur vénéré maitre mélomane Van Mou L’Oud Baron de TIKIDOUNT, allongé sur son grabat ; loin de la liesse qui anime la contrée. Le Cheick Calais de l’ Emirat d’AZIZI se chargea de la récitation du cantique.
DARABAH, essaya d’escamoter discrètement une larme qui roula sur sa pommette joufflue, et décida d’affranchir son conseil au sujet de l’objet du conclave.
-J’ai fait faire une discrète enquête par « un ami » sur mon ministre de la guerre, le général FARES, comte d’EL AHLAM et j’ai finalement découvert qui il est en réalité…
Croyez moi mes amis, ce que j’ai découvert est tout simplement épouvantail !! Euh excusez mon émotion, je voulais dire épouvantable !…Vous ne devinerez jamais ce que m’a apprit l’ami. AIE AIE AIE !!!
Sur ces entrefaites ; il y’eut déconnexion et depuis il est impossible d’afficher la page.
Djilali Benbrahim
11 décembre 2008 à 22 10 40 124012
bsr monsieur djillali
je viens de lire votre article « au royaume de Bloguie ».
je vous dis tout simplement que j’ai beau etre specialiste en art gastronomique comme vous le dites mais je n’égalerai jamais votre fine plume.
cependant je porte a votre connaissance que j’ai jamais été fane de mini-roti ni de nid de galette de pommes des champs.
ceci dit j’admire vos ecrits et je prends bcp de plaisir a vous lire.
et a vous voir gesticuler quand vous parlez assis à meme le sol juste au coin de la porte du cinema nadore pour ne pas dire de la piscine.
l’oeil du vicomte supervise les préparatifs je dois aller terminer de tirer le corail des coquilles.
a plus dziriya