Auteur : fares el ahlam (IP: 41.201.65.209 , 41.201.65.209)
E-mail : faridafares@yahoo.fr
URL :
Commentaire:
Salut à tous.
Demain c’est l’Aïd, viande à volonté ! Attention cependant aux indigestions.
A djillali pour qui un mouton ou un veau c’est synonyme de côtelettes ou de steaks ; je lui dis fais gaffe à ta ligne de mannequin.
A Maaradji son râtelier présente des défectuosités à revoir avant le jour J.
A Kadda Allahoum ; amateur de bonne chair , l’ogre qui dévore tout et qui ne grossit jamais, vas-y doucement.
Toi Djamel, pas trop de brochettes, pense à la ligne que tu dois garder.
Les amis non cités ne sont pas sans reproches : ils sont tous voraces. Seulement, chers amis, savez -vous ce que vous ingurgitez ? Savez- vous qu’il y a mille et une raisons d’écarter la viande de notre menu ? Vous n’êtes pas sans savoir qu’ à l’origine l’alimentation prescrite à l’homme (par Dieu) ne comptait pas de viande ? Ce n’est qu’après le déluge, alors que toute végétation était détruite que l’homme reçut la permission d’en faire usage. Chassé du paradis, pour gagner son pain en cultivant un sol maudit, l’homme reçut alors de son créateur la permission de manger « l’herbe des champs ». La céréale, les fruits et les légumes, sont donc les aliments que Dieu nous offre, et ils constituent le régime le plus sain et le plus nourrissant. La viande n’a jamais été le meilleur aliment, mais elle est doublement sujette à caution depuis que la maladie chez les animaux est devenue si fréquente : ceux qui suivent un régime carné ne se rendent pas compte de ce qu’ils mangent. S’ils pouvaient voir l’animal vivant et connaître la qualité de sa chair, ils s’en détourneraient souvent avec dégoût. N’en déplaise à Djillali, souvent c’est des bêtes malades qui sont abattues pour ne pas en subir des pertes. Souvent les animaux sont amenés de loin au marché et souffrent le martyre avant d’y arriver. Pris dans de verts pâturages, on les entasse dans des camions sals et insalubres et on les prive d’eau et de nourriture pendant de longues heures. Enfiévrées, épuisées, ces pauvres bêtes sont conduites à la mort et les hommes se régalent de leur chair.
Devant ce constat, n’est-il pas mieux de revenir aux aliments sains et délicieux que nous offre la nature à travers sa végétation riche et variée ?
Non kadda ! Ne fais pas cette tête là ! Je vois d’ici Djillali dire « « mais de quoi il se mêle ce Zorro des temps modernes ?? » » Non !! Ce n’est pas pour vous dégoûter des belles côtelettes et du gigot rôtit. Moi-même je ne suis pas un végétarien pur et dur. Seulement, n’ayant pas une juste conception des principes de la santé, et nos tables, souvent chargées de friandises indigestes, et étant loin d’être des modèles de tempérance et de modération, alors je vous dis à tous, persuadés que la ruée sur le pauvre KABCH est inévitable, BON APPETIT, et SAHA AID KOUM.
FARES EL AHLAM
8 décembre 2008
Fares El Ahlam