Lundi 8 Décembre 2008 0h40mn 37s
Auteur : djilali Benbrahim (IP: 41.201.101.215 , 41.201.101.215)
E-mail : bendji1er@yahoo.fr
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Commentaire:
A propos de KEBCH EL AID.
A toi fares, et re bienvenu parmi nous;
-C’est un jeune père de famille qui adore emmener sa petite famille pique niquer en pleine nature à chaque fois qu’il en a l’occasion. Un jour, alors qu’ils étaient en pleine compagne ; ses enfants de six et de quatre ans s’approchèrent d’un jeune berger qui gardait son troupeau pas loin de l’endroit où ils avaient campé, et comme ils sympathisèrent, ils lui offrirent un bon sandwich comme il n’en a jamais mangé ainsi que de la limonade et des friandises. Le berger était très touché par la gentillesse et la bonté de ces enfants et surtout surpris de voir que les parents ne s’opposaient pas du tout à tous ces cadeaux offerts en toute spontanéité. Comme renvoi d’ascenseur il décida d’offrir aux mômes un petit agnelet d’à peine une semaine, en leur faisant promettre de bien s’occuper de lui et de lui donner le biberon dans un premier temps. Les enfants étaient aux anges car ils n’en espéraient pas tant.
Ils se relayaient pour donner le biberon à leur petit ; ils jouaient avec lui ; ils le laissaient gambader dans toute la maison malgré les objections de la maman qui était obligée de nettoyer derrière lui. Les chérubins se prirent d’affection de l’animal qu’ils choyaient et traitaient presque comme une personne ; ils le brossaient régulièrement ; ils mettaient des vitamines en gouttes dans son lait ; ils lui choisissaient des laitues comme dessert et le jour anniversaire de sa venue chez eux ils le tondirent et le parfumèrent. A l’apparition des cornes ils décidèrent de fêter l’événement en le prenant en photo pour en faire un poster. Ils invitèrent leurs petits copains et organisèrent une grande fête. Le temps passa, le mouton, qui vécut ainsi durant deux bonnes années, était devenu un beau et gros bélier avec de belles et grandes cornes. A une semaine de l’Aïd, le bélier fut ravi de l’approche de la fête car ; s’oubliant et se considérant comme membre de la famille ; il était impatient de voir le papa rentrer à la maison avec une –Ayada-(mouton destiné au sacrifice de l’Aïd.)
SAHA AID KOUM
8 décembre 2008
BENBRAHIM DJILALI, Fares El Ahlam