C News :Quels ouvrages avez-vous publiés ?
Nora Aceval :
L’Algérie des contes et légendes (Hauts plateaux de Tiaret) ;mon premier recueil chez Maisonneuve et Larose (2003),puis contes et traditions d’Algérie chez Flies France (2005),et contes du Djebel Amour illustré par Elène Usdin au seuil
(2006).J’éprouve de la tendresse pour ce dernier ,car il contient des contes de nomades transhumants ,mais mon conte préféré c’est herbe verte (Achb El- Khadhar)une petite nomade qui a le don de faire pleuvoir sur son passage et qui se retrouve loin de sa tribu parmi les ogres .Un conte rare ,exceptionnel par le sens et par le style .Ces versions viennent de ma tribu maternelle les Ouled sidi Khaled ,qui pratiquèrent le nomadisme avant de se sédentariser complètement à Tousnina .Ma mère connut vite cette vie de transhumance .Ma tante continue de me le raconter .C’est incroyable !je garde des souvenirs vifs de la vie sous la tente chez ma grand-mère Messaouda .Oui ,je connais je connais bien la vie sous la tente et tous les éléments qui la composent .J’ai également publié des albums pour enfants Le loup et la colombe (Seuil,2008) illustré par Michel Galvin ,le prince tisserand :un conte oriental (Editions du Sorbier ,2007)illustré par Laureen Topalian sous formes de miniatures persanes .Hadidouène et l’âne de l’ogresse (Seuil,2007)avec Christophe Merlin ,L’élève du magicien :un conte du Maghreb (Editions du Sorbier,2007)avec Emre Orhun et d’autres ouvrages collectifs ,je pense à paroles immigrées(l’Harmattan ,2008),coécrit avec mon ami Bernard Zimmermann originaire d’Oran .Nous avons relevé des paroles d’immigrés d’un foyer de travailleurs. Manière de renouer avec la mémoire de nos anciens qui se sont exilés et qui ont durant toute leur vie travaillé ,participé à l’économie de la France .Vous voyez où le conte conduit ? j’ai participé sous la direction de Leila Sebbar ,au livre Mon père (Chèvre –feuille étoilée ,2007)ouvrage collectif .Entre autres .Il ya les actes de colloques auxquels j’ai participé .on en trouve les références sur mon site .
C.News N°17 Septembre 2008
21 décembre 2008 à 11 11 30 123012
Mes chers amis, vous écrire par cette voie n’est très aisé pour moi, toutefois lorsque le temps me le permet grâce à vous je vais à Trézel ou Sougueur me promener. Merci à vous!
Et lorsque je sens les larmes sur mes joues sillonner c’est que j’ai découvert un trésor, dans vos lignes, caché. Ce matin j’ai lu le poème de l’enseignant à ses élèves… Un hommage d’humanité que chacun devrait lire, graver dans sa mémoire, dans le marbre, broder sur les étendards à élever chaque matin dans le préau, la cour, de chaque école. Pour une humanité meilleure et non guerrière…
Nora Aceval