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La liberté d’ès pressions
Cela se passe, aux premières années de l’indépendance. Le président de la République ayant mit fin au multipartisme, il verrouilla le champ politique et instaura une police politique chargée de surveiller aussi bien les politiques que les citoyens.
Un jour, un ancien maquisard connu pour ne pas avoir la langue dans sa poche, alla au bain, comme chaque semaine, pour se décrasser et se relaxer, Seulement dés qu’il franchit le seuil de l’établissement le gérant l’accosta et lui conseilla de surveiller son langage et de se méfier pour leur éviter toute mauvaise surprise car des agents de la sécurité militaire étaient déjà sur les lieux. Notre homme rassura le gérant avec un sourire amusé et entra.
Une fois dans la salle chaude il s’allongea sur le sol chaud, le temps d’une forte sudation, avant de se faire masser. Subitement il fut pris d’un léger malaise, il eut quelques crampes au ventre, des contorsions et des ballonnements qui l’indisposèrent. Ne pouvant ni se retenir plus longtemps ni sortir dans la salle froide pleine de gens, il regarda autour de lui et constatant qu’il était seul dans la salle, il se dirigea d’un pas alerte vers le fond et s’assit sur une vasque, ou Jabia, pleine d’eau pour se soulager. Il laissa échapper un pet tellement fort qu’il remua l’eau de la vasque créant ainsi des borborygmes bruyants.
Ce qui ne devait être qu’un vent soulageant devint subitement, par la magie de l’écho et l’amplification des ondes, un vent de contestation comprimé, puisque sous pression, il résonna comme : °°°bulle bellla °°°bulle bellla°°°
Le légendaire inspecteur Tahar dirait : Quand tu ne parles pas…..
Djilali Benbrahim.
25 octobre 2008 à 23 11 40 104010
Toi,cher ami quand tu ne parles pas,on crève de tristesse!Rire…
( Ya sidi ,loin de toute comparaison avec ce monsieur que sa nature de (ya che…)lui fait changer de bouche dans toutes les circonstance pour plaire à….)