Trois (03) questions à…..
El Kebich Mahmoud Directeur de la publication de l’écho de Tiaret
L’écho de Tiaret, un hebdomadaire local
Le journal l’écho de Tiaret est hebdomadaire local (diffusé une fois par semaine). Il est un journal de proximité qui a pour objectif de rester au plus prés des intérêts de son lecteur. Il s’adresse à une communauté géographique délimitée. Dans le but de satisfaire les réels besoins précis du lecteur Tiaretien qui veut être en lien avec sa communauté,être informé sur son environnement proche (son cartier,sa ville,son pays), comprendre certains évènements,acquérir des connaissances , consulter les informations d’un service. C’est la raison pour laquelle nous avons pensé à un journal hebdomadaire local qui doit répondre aux besoins variés du lecteur Tiaretien
Permettre au lecteur d’être au courant de ce qui se passe dans, la ville et les communes
Fonction de lien social susciter le débat et intéresser les lecteurs à engager un débat franc pour le bien être de la société. Pour permettre au lecteur de prendre connaissance et d’analyser l’action des décideurs et de susciter la critique de façon positive et négative. Fournir au lecteur des informations pratiques d’écho social joue le rôle de caisse de résonance de la société
El Kebich Mahmoud Directeur de la publication de l’écho de Tiaret
« Le journal est né d’un défi »
Ce jeune diplômé universitaire a franchi le pas pour devenir éditeur et donner à sa région le moyen de se parler, de raconter son quotidien, d’évoquer son passé et d’imaginer son futur. Ainsi est né l’écho de Tiaret, une attente et une revendication moult fois exprimée
L’écho de Tiaret:
Comment est née l’idée de créer un journal consacré à la région
Mahmoud El Kebich: l’écho de Tiaret est né a partir d’un défi et besoin constaté. Je tiens a dire que malgré les foisonnements de titre de la presse nationale, il n’existe pas un journal qui fait de l’information de proximité son créneau. On parle de la région quand un évènement de portée nationale s’y déroule. La république région des quotidiens nationaux n’évoque que des généralités. La proximité est un concept qui reste à ancrer dans les mœurs des éditeurs de journaux. Il faut dire que le plus gros tirage e France est réalisé par un quotidien régional
E.T.Mais c’est un défi difficile à réaliser dans la conjoncture médiatique actuelle
Non, il suffit seulement de croire en ces chances et en ses capacités. Je suis convaincu que la conjoncture médiatique comme vous le dites le permet. Il existe aujourd’hui un foisonnement de titres, le cham e radiophonique et télévisuel sont appelés à s’ouvrir
Partant de ces données il suffit seulement de présenter au lecteur n produit correct pour le voir adopté et surtout devenir pour lui un outil de communication. Un journal n’est pas une somme d’articles à monter sur un nombre de plages donné. C’est une tribune, un outil de communication et un élément moteur dans la société. Il ne s’agit pas de concevoir un journal comme une entreprise commerciale mais de le penser comme un moyen permettant l’émancipation de la société. La mission d’un journal a évolué depuis l’apparition du Net et des NTIC et cela, le lecteur comme le journaliste ou l’éditeur doivent le comprendre. Est-ce qu’un camion qui écrase un piéton du coté de Rawalpindi pourrait intéresser un lecteur de Tiaret ou de Rechaiga. La est la grande question que doivent se poser les éditeurs pour comprendre les exigences et les attentes du lecteur Algérien
E.T donc parés, pour la grande aventure
Suffisamment conscient plutôt, pour la vivre de concert avec les lecteurs. L’Algérie est engagée aujourd’hui dans une dynamique de réconciliation nationale mise en place par le président de la république. Cette société qui s’est regardée, durant toute une décennie de chiens de faïence a beaucoup de choses à dire. Elle veut se parler, se retrouver, pour mieux effacer les stigmates du passé,les haines et les malheurs. La politique de développement engagée par M.Abdelaziz Bouteflika a besoin d’une adhésion populaire pour aboutir. L’effort qu’il fournit ne doit pas être en vain. Et pour faire de cette dynamique un pas vers l’avenir et le futur il faut en parler en associant le peuple, les habitants de cette Algérie si chère à tous ses enfants. Aujourd’hui en lançant l’écho de Tiaret je pense apporter une contribution à la grande œuvre de réconciliation. Il existe tellement de belles choses dans le pays qu’il faut en parler pour magnifier sa grandeur
L’écho de Tiaret, saura parler de la steppe, de ses habitants, il saura parler de Jaques Berque et d’Ibn Khaldoun, il saura parler du rural comme du citadin. Il y a un effort de renouveau et de conscience affiché par les autorités locales. Le journal vient pour compléter ces tentatives pour donner à la région un nouvel essor.
Ahmed Tiareti
L’écho de Tiaret -Hébdomadaire régional d’informations générales -N)00 semaine du 27 juillet au 02 aout 2006.
26 août 2008
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