Réactions Pavloviennes.
Auteur : Djilali Benbrahim
« Cher cousin de là-bas,
Je t’écris ces quelques lignes pour te faire savoir de mes nouvelles, qui sont en bonne et parfaite santé. Lors de ton dernier passage chez nous tu avais laissé tante Sekoura gravement malade, or, depuis, grâce à Dieu et l’la Yamna qui lui a administrée une de ses potions magiques, elle va beaucoup mieux. Seulement, depuis son rétablissement elle s’est remise à manger de la Pastèque en quantité industrielle et forcement, nous retombons dans le schéma classique : Diarrhée et vomissements ; si tu ajoutes à cela les ballonnements et les problèmes d’aérophagie de grand père, les rots répétés de Da Saïd qui se gave toute la journée d’oignon ainsi que les problèmes d’incontinence du petit Ouali, tu devineras facilement l’ambiance dans laquelle nous évoluions. Comme nous sommes et resterons quelque part un peu philosophe, nous dirons : « c’est dans le besoin qu’on reconnait ses amis »…
« Avant de terminer cette missive n’oublie surtout pas d’embrasser tout le monde par son nom, grands et petits. Je t’embrasse très fort et te passe le bonjour de ta tante Samia, de tes cousins Rachid et Hamid ainsi que les salutations de tous tes amis et copains qui ne cessent de demander de tes nouvelles. J’espère que cette lettre te trouvera à ton tour en bonne et parfaite santé.
Presses le Pas facteur car l’amitié n’attend pas.
Ton cousin d’ici. »
En consultant ce blog plein de vieux souvenirs et de photos en noir et blanc de l’époque de notre tendre jeunesse, je ne peux m’empêcher de faire un voyage abyssal dans le fin fond de mon subconscient pour scruter dans les tréfonds de ma mémoire des souvenirs qui me replongent dans l’enfance. Enfance où nous avions faits nos premiers pas dans l’écriture, apprenant à décrire de manière crue la vie quotidienne sans songer à embellir les phrases ni à étoffer le texte dans un style recherché. Qui de nous n’a pas eu un jour à faire l’écrivain public pour un ami ou un parent en se contentant de rapporter le plus fidèlement possible et dans ses moindres détails les vicissitudes de la vie, racontés simplement, sans fards ni dards.
Pavlov ! YA Pavlov !, Quand tu nous tiens par les…
Enfin, je tiens encore une fois à te féliciter pour le travail que tu fais. Travail que j’imagine ardu et pénible mais fort louable car il nous permettra, du mois je l’espère, de nous retrouver pour débattre de tout et de rien et, pourquoi pas de créer…j’allais dire, une dynamique nouvelle.
Djilali Benbrahim.
25 août 2008
BENBRAHIM DJILALI