Espace libre Journée mondiale de la traduction
Par maître EL’KEBICH Mohammed Benlarbi
« La contribution du traducteur /interprète à la communication et facilitation de la circulation des biens et des personnes sociaux économiques »
Le fléau horrible que nous vivons,n’est il pas le résultat d’avoir négligé l’importance de traduction et l’interprétation de la pensée des uns et la transmission de l’idée des autres!
« c’est en servant la langue qui nous unit que nous servions le mieux la paix » Selon un écrivain occidental célèbre,après avoir lu la traduction des grands thèmes du coran,il constatât: »Si tel est L’Islam,ne sommes-nous pas tous musulmans? »
L’interprète traduit et transmis notre religion,nos lois et jurisprudences,notre langage juridique,nos légendes,nos traditions,nos coutumes,nos passions et habitudes,il est notre précieux mandataire auprès des étrangers à notre langue. Il est des hommes parmi les traducteurs-interprètes ,qui jadis,ont pu être mesurés à la hauteur de grands savants de l’histoire pour avoir réussi admirablement à nous transmettre ,par la traduction et l’interprétation,la connaissance des sciences,arts,lettres,coutumes,traditions ,religions,le savoir universel et la pensée des uns au profit des autres,sans lesquels,nous saurions,aujourd’hui,aborder les problèmes de
la Communication et affronter le défi de la mondialisation qui avance dans un grand mouvement et climats en contradiction ,tout simplement par le manque d’une véritable communication linguistique et un sincère dialogue entre les communautés dont le traducteur/interprète en est le principal acteur.
Peut être aussi ,les professionnels de cette passionnante profession qui se rencontrent pour célébrer cette journée mondiale de la traduction ,tout d’abord ,pour se connaitre ,se renconnaitre et mettre les langues qu’ils connaissent au service des communautés. Aussi ,de par les travaux de réflexion des uns et le raisonnement des autres;on apprend mieux notre profession de traducteur –interprète et que nous sommes toujours des apprentis et apprenants les uns des autres. EXPOSE
De par l’intense circulation des biens et des personnes sociaux économiques à travers le monde en général et entre les deux rives de la méditerranée en particulier où l’on constate la présence d’une forte communauté linguistique étrangère vivant au sein d’une autre communauté dans un etat de droit où toute personne humaine exerce ses droits et obligations que lui confère le principe figurant dans la « déclaration universelle des droits de l’homme . »entre autres le droits l’interprétation et à la traduction.
Principe des droits sacrés de la défense dont le traducteur –interprète en est le principal vecteur. C’est le cas actuel des personnes en déplacement contractante dans un partenariat ,en cours de conclusions d’affaires conventions ou contrats bilatéraux touriste ou en relations commerciales internationales,des émigrés,immigrés,réfugiés,déportés,demandeurs d’asile admis dans un hôpital,détenus dans des établissements pénitentiaires,internés dans des champs concentration,placés sous contrôle judiciaire.
Ainsi que toute personne ,partie civile,accusée prévenue ou victime,détenue,en liberté provisoire ou en citation directe,demandeur ou défendeur et en attente d’un procès judiciaire qui ne peut être équitable sans l’assistance d’un traducteur/interprète JUDICIAIRE ASSERMENTE ayant toutes les qualités de compétences requises aux fins de garantir la traduction et l’interprétation,pendant toutes les étapes de la procédure,civile ou pénale et à partir de l’enquête préliminaire ou la requête introductive d’instance jusqu’au procès final et quel que soit le degrés de juridiction ,sa compétence d’attribution ou territoriale elle devra être jugée dans une langue qu’elle puisse comprendre et y répondre à l’aide d’un auxiliaire de la justice dénommé »traducteur/interprète judiciaire « désigné souvent d’office par la juridiction pénale ou d’assises ou choisi par la partie la plus diligente en matière civile,le tout dans le but de garantir les droits sacrés de la défense,ainsi qu’en matière de. Qu’est ce qu’un traducteur et quelle est sa mission?
Le traducteur judiciaire est un professionnel qui restitue dans une langue,le sens d’un document juridique ou administratif (acte,arrêt,jugement,ordonnance,conclusions,contrat ou exploits)rédigés dans une autre langue;il y énonce dans ses moindres subtilités ,le message véhiculé par le texte ,manuscrit ou imprimé qu’il devra décoder et déchiffrer,tout en respectant le génie des deux langues dans les quelles il traduit,que ce soit au niveau de la forme du sens ou de l’idées et plus particulièrement au niveau de la propriété des mots et du style judiciaire dans le seul but d’obtenir une phase lumineuse ;car cette concision qui ,dans un jugement un arrêt ou un contrat bilatéral ou synallagmatique,est la qualité première dans le labeur d’un traducteur professionnel. La présentation de la traduction doit être de qualité bonne,les termes justes ,claires et agréables aux lecteurs,supposés justiciable,juriste,ministère ,ambassades,un service étranger,entreprise ou encore un organisme international ou société multinationales.
En perfectionnement constant en droit comparé,le traducteur/interprète devra posséder les premières notions nécessaires,notamment en terminologie juridique conçu dans une langue donnée l’est souvent en référence à bun system juridique déterminé.Ceci peut s’éclairer par l’exemple du droit musulman ,quoique dans certains cas objectif et subjectif dans d’autres,actuel et immuable par la communauté musulmane,est inspiré essentiellement du coran et de la loi traditionnelle,reste différent du droit français qui lui s’appuie sur des textes fondateurs comme la constitution alors que le droit anglais est essentiellement fondée sur la jurisprudence et la coutume. A Ainsi la traduction d’un arrêt,d’un jugement d’un acte ou d’un contrat,supposée destinée à un lecteur qui peut être un juriste ou un particulier qui raisonne sur une base juridique différente(droit civil français sur la filiation,la succession ,mariage,divorce Ets…)’code algérien sur la famille,mariage filiation ,divorce,succession Ets.),( organisation judiciaire en France),( organisation judiciaire au pays du maghréb),(droit régissant les contrats de société et de partenariat dans le système notarial anglais),(système notarial français),(système notarial au pays de Maghreb).En somme tout ce qui trait l’économie mixte dans la circulation des biens et des personnes parmi des partenaires intercommunautaires,dans un monde en plain mouvement vers une mondialisation qui avance!
Qu’est ce qu’un interprète? La profession d’interprète est,quant à elle,différente de celle de traducteur puisque l’interprète effectue,dans le cadre de ses attributions,des tâches courantes d’interprétariat lors de procès judiciaire,de conférence,congrès colloques,séminaire,tables rondes,symposiums guides touristiques et délégations officielles;il est un spécialiste de la communication orale et doit être doté d’une formation adéquate,soutenue par la parfaite connaissance d’une ou de plusieurs langues et idiomes ainsi que de culture générales étrangères vastes,lui permettant ainsi de restituer dans toutes leurs nuances les questions,réponses,discours,débat oraux ,plaidoiries réquisitions d’avocat général de procureur représentent le ministère public,interrogatoires préliminaire au niveau de la police judiciaire ou d’information devant le juge d’instruction Ets….
Aussi,Il doit posséder une solide expérience dans le domaine ,un niveau de technicité flexible,un sens de réflexe développé,permettant de transmettre simultanément la pensée de l’orateur vers la compréhension l’auditeur,restent les conditions requises,d’une mémoire infaillible,d’audibilité de visibilité ainsi qu’une articulation phonatoire parfaite et un niveau linguistique à la mesure de celui qui parle es celui qui écoute. Au cours de l’exercice de sa profession,le traducteur interprète doit accomplir sincèrement et fidèlement sa mission et d’exercer loyalement la profession avec probité et bonne fois .Il s’oblige de garder,en tout lieu ,le secret professionnel,il s’engage d’accomplir son devoir professionnel et de respecter la déontologie que lui impose sa conscience professionnelle ».
Au cours d’un procès judiciaire,de négociations serrées,de conversation,entretiens,ou discussions,il doit prendre note ,avec l’attention la plus scrupuleuse de probité et de neutralité,le débat et d’éviter le contre sens qui pourrait porter préjudice aux intérêts des parties;car très souvent le sort ,d’un individu,d’un groupe ou de toute une société ,dépend de l’efficacité de la traduction ou de l’interprétation.En aucun cas ,il ne pourra agir sous l’empire de l’influence d’une quelconque passion de la haine ,vengeance,méchanceté,crainte,cupidité ou sentiment d’affection à l’égard de quiconque à même vis- avis des ces proches ou col légionnaires Conclusions
L’état des lieux analysés ci-dessous soulève.en premier lieu,la question de la formation adéquate des traducteurs interprètes,plus particulièrement dans le domaine juridique . Quoique la formation dispensée actuellement par l’université ne nous donne que le principe et l’esprit théorique de la profession ,sans lesquels nous ne saurions aborder les difficultés inhérentes à la traduction et l’interprétation que nous auront à affronter au cours de l’exercice de notre cariére.En effet ,il a été donné de constater,en pratique,un manque de formation dans le domaine de traduction et l’interprétation juridiques …Je pense qu’il nécessaire à la génération actuelle des traducteurs /interprète de se cultiver,en permanence,en droit comparé .Pour ce faire ,une grande avidité intellectuel,une patience constante et un entraînement juridique ,sont indispensables.
D’autre part ,une parfaite maîtrise de la langue maternelle est requise à coté d’une plus ample possession d’une culture générale bilingue,étendue .Le traducteur interprète devra savoir utiliser d’une manière rationnelle et efficace,les moyens multiples dont il dispose qu’il s’agisse de source documentaires,orales(idiomes),écrites (manuels,dictionnaires) ou techniques logiciels,télécopie ,télévision ,fax;Internet Ets…le traducteur est donc un professionnel a part entière,parfaitement outillé qui ne saurait se confondre avec un simple bilingue ou trilingue autrement dit l’interprétariat/traduction est un véritable métier alliant savoir l’intellectuel savoir faire dire et réfléchir. En seconde lieu,pour ce faire,les pouvoirs publics doivent se pencher sur les problèmes de l’aide à la recherche scientifique,dans le domaine de la terminologie et la néologie traductive,de production intellectuelle ,de bibliographies,de formateurs qualifiés ,des équipements modernes exigés par la nouvelle technologie en la matière.L’octroie de bourses ,envisager des stages pratiques et des séminaire à l’étranger,dans des écoles ou instituts spécialisés en matière de traduction et d’interprétation .(Genève),(Bruxelles),(envers),(Londres),(Paris),(Beyrouth),(Tanger) et faire tout ce qui favorise l’instauration d’une véritable politique de formation continue dans le domaine de la traduction et l’interprétation .
Par maître EL’KEBICH Mohammed Benlarbi -Traducteur interprète officiel auprès de la cour de justice Tiaret(Algérie)
-Président du bureau de la chambre régionale des traducteurs interprètes officiels. -Membre de l’Association internationale des traducteurs interprètes arabes.
-Membre de
la S.F.T (société française des traducteurs. -Membre de
la F.I.T (fédération internationale des traducteurs)
L’écho de Tiaret :Hébdomadaire régional d’informations générales -N°12 du 3 novembre au 06 décembre 2006
4 octobre 2011 à 10 10 45 104510
C´est quand la prochaine?