Edito Elections sénatoriales…
Par Djilali Benbrahim Qui de nous ne s’est pas tordu de rire au moins une fois ,en voyant le téléfilm algérien « Carnaval fi dachra ».Le talentueux Ariouet a interprété avec brio le rôle du maire d’une
bourgade de l’intérieur du pays .Tout en se marrant ,les gens racontaient dans le détail les péripéties vécues par « Si Makhlouf » reconnaissaient que le réalisateur du film avait tapé dans le mille ,car le comportement du maire et des ses adjoints n’avait rien de surréaliste .Le film se termine par un éclat de rire tonitruant ,puisque se rendant compte qu’il avait perdu la bataille contre le clan adverse ,le maire envisage de se présenter aux élections présidentielles .
Je parie que si le sénat existait lors du tournage du film, »Si Makhlouf « aurait bénéficié d’une promotion fulgurante en devenant Sénateur voire même Président du Sénat , et pourquoi pas Président de
la République par intérim?
Quittons maintenant le monde de la fiction et revenons aux choses sérieuses et pragmatiques pour dire qu’être sénateur n’est pas une mince affaire .Les responsabilités sont lourdes et difficiles à assumer. Nous serions tous fiers de voir un de nos élus devenir le deuxième homme dans la pyramide de l’état et en se faisant élire président du sénat. Mais pour ce faire , il faudrait que ces dernièrs prennent réellement conscience des enjeux et portent aux cimes, parmi leurs pairs, le condidat poids lourd le plus représentatif , digne de siéger au sein de cette auguste institution qu’est le conseil de la nation . Ils doivent faire abstraction ,ne serait -ce que pour un moment , des batailles rangées ,clivages , jeux de coulisses … et transcender toute considération personnelle ou partisane au profit de l’intérêt général en renonçant définitivement à cet esprit qui chuchote a l’oreille « Ghir hna fi hna !! ».
L’écho de Tiaret: Hebdomadaire régional d’informations générales /N° 12 du 30 novembre au 06 décembre 2006
25 août 2008
BENBRAHIM DJILALI